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Dans les coulisses

« Sans Patrick Roy, les Islanders n’auraient pas fait les séries » – Jacques Lemaire

En date du mois de janvier dernier, il n’y avait pas beaucoup de gens qui croyaient que les Islanders de New York participeraient aux séries éliminatoires.

Le club basé à Long Island présentait une fiche de 19-15-11, bon pour le 11ᵉ rang de l’est, avant que Lou Lamoriello décide de passer aux choses sérieuses.

Quelque chose devait se passer, et le DG des Islanders, après avoir congédié l’entraîneur-chef Lane Lambert, a engagé Patrick Roy pour prendre le relai.

Les Isles ont pris un virage à 180° et les séries éliminatoires devenaient de plus en plus possibles.

Sous les ordres de Roy, le club a affiché un rendement de 20 victoires, 12 défaites et cinq défaites en prolongation.

Ça a donc permis au club de participer aux séries, devançant même les Capitals de Washington au classement de la division métropolitaine.

Plusieurs savent l’autorité que Roy a, lui qui est vu par plusieurs comme étant le meilleur gardien de tous les temps.

Quand un certain Patrick Roy te dit de faire quelque chose, disons que tu écoutes très bien.

Jacques Lemaire avait d’ailleurs d’excellents mots pour celui-ci.

« Si Patrick n’était pas venu avec nous, on n’aurait pas fait les séries. Ça, c’est évident. C’est un meneur d’hommes. Il sait sur quel bouton peser pour faire avancer les choses. C’est aussi une personne que les joueurs suivent quand il parle. » – Jacques Lemaire

D’un côté, c’est en effet évident, car les chiffres parlent d’eux-mêmes et plusieurs croient en Roy comme entraîneur-chef.

Par contre, tout peut arriver et des revirements de la sorte suite à un changement d’entraîneur en pleine saison, ça n’arrive pas souvent.

Il a fait ce qu’il fallait faire pour obtenir le meilleur de son club.

Cette hargne de vouloir gagner n’est pas nouvelle pour Roy.

Comme le mentionne Bob Hartley dans la vidéo ci-dessous, Roy a toujours voulu gagner.

Mais gagner n’était pas assez pour Roy, il voulait être le meilleur, simplement.

Et c’est ce qui fait en sorte que selon Hartley, Roy est le meilleur gardien de tous les temps.

Tout le succès dans la carrière d’un joueur de hockey, ça ne se transpose pas vraiment vers le coaching.

Parlez-en à Wayne Gretzky, qui malgré ses 2857 en moins de 1500 matchs, lui ont permis d’afficher un rendement de 143 victoires pour 161 défaites.

Mais Roy a prouvé tout au long de sa carrière d’entraîneur-chef, qu’il en est tout un.

Après tout, en 13 ans à la barre des Remparts de Québec, il a fait les séries à toutes les années, sauf une (2019-20).

Après avoir finalement gagné derrière le banc des Remparts en 2022-23, il a mérité un retour dans la LNH et a démontré qu’il sait ce qu’il fait.

Disons que les Islanders peuvent compter sur un entraîneur d’expérience.

En rafale

– En parlant de Jacques Lemaire, lui aussi croit que le CH fera les séries éliminatoires cette saison.

– Pour ceux qui ont manqué l’épisode de cette semaine :

– Voilà de beaux mots pour l’espoir du CH.

– En effet.