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Dans les coulisses

Sean Monahan : le débat du choix de premier tour à la date limite sera de retour

Sean Monahan, depuis environ 24 heures, est officiellement de retour dans le giron du Canadien de Montréal. Kent Hughes a réussi à le ramener en ville sur les termes d’un contrat d’un an évalué à 1.985 M$.

Il pourrait gagner deux millions de dollars en tout s’il joue 26 matchs et plus.

On dirait que je suis le premier à avoir dit qu’il y avait des chances de le voir rester, mais chaque fois que je faisais mon alignement potentiel de la prochaine saison, je le mettais rapidement de côté.

Mais là, il est en ville pour… heu… pour combien de temps, en fait?

Parce que non, on ne sait pas vraiment combien de temps durera son séjour en ville. Est-ce que le joueur de centre va finir son contrat ici? Et si oui, est-ce que ce sera sur la liste des blessés à long terme, comme l’an passé?

Ultimement, j’ai bien aimé comment Dany Dubé l’a amené : il permet au Canadien d’acheter du temps.

J’ai vraiment le sentiment que le club veut ajouter un centre à long terme. Jusqu’à preuve du contraire, ce n’est pas Sean Monahan qui va jouer ce rôle-là en raison de son âge et de son historique de blessures.

Mais il a la chance de surprendre.

Si le Canadien repêche un centre au cinquième rang la semaine prochaine, les chances sont bonnes que ce gars-là ne joue pas dans la LNH dès 2023-2024. Avoir Monahan comble le trou à court terme.

Si le club va chercher Pierre-Luc Dubois, Monahan peut quand même jouer à l’aile. On a vu le succès qu’il a eu avec Kirby Dach lors des premiers matchs de la saison 2022-2023, non?

Et dans un tel scénario, il pourrait aussi être échangé d’ici la fin de la saison. Parce que oui, s’il reste en santé, il sera une belle cible.

Pourquoi? Parce que c’est un bon joueur sur la glace, mais aussi dans le vestiaire. Parce qu’il a de l’expérience. Parce qu’il gagne peu d’argent cette saison. Parce qu’il est excellent sur la glace. Parce qu’il n’a pas de clause de non-échange.

Il est encore tôt, mais le débat du premier choix à la date limite en retour de ses services pourrait revenir.

Mais s’il reste, comme une équipe n’a jamais trop de joueurs de centre, Kent Hughes s’assure de donner une munition de plus à son entraîneur pour s’assurer qu’il ne manque pas de joueur de centre.

Je le dis souvent, mais j’aime voir un club déborder au centre. Ainsi, les ailes sont plus fortes. C’est ce que Monahan peut faire, ce qui pourrait avoir pour effet de rendre Nick Suzuki encore plus dominant.

Je réitère que Suzuki a connu une meilleure première moitié de saison non seulement en raison de la fatigue, de la blessure de Cole Caufield ou d’aspects du genre, mais surtout parce que le club avait une vraie profondeur au centre.

Avec Sean Monahan, Christian Dvorak et Jake Evans derrière lui, il avait la latitude nécessaire pour déployer ses ailes au lieu d’être le seul gars qui pouvait éteindre des feux sur la glace.

La perte de Monahan, à mes yeux, a fait plus mal au capitaine que celle de Caufield. Pourquoi? Parce que remplacer un centre, ça se fait en équipe. Et l’an passé, l’équipe, c’était… Suzuki.

Le club s’achète donc du temps et même si le club déborde présentement à l’attaque, avoir Monahan est une excellente nouvelle pour l’entraîneur et pour le DG.

Et ce, même si Martin St-Louis doit déjà se demander comment il va donner de la glace à tout le monde.

Ces jours-ci, Monahan est en mesure de sauter sur la patinoire. S’il a signé un contrat, c’est sans doute parce qu’on le juge assez en santé pour aider le club durant la prochaine saison.

Et s’il a choisi de signer un contrat avec le Canadien à moins de deux semaines de l’ouverture du marché des joueurs autonomes, c’est qu’il avait vraiment envie de rester ici.

Celui qui jasera aux médias ce matin est la signature dont le club avait besoin. Parce que non, Kent Hughes ne frappera sûrement pas de grand coup sur le marché de l’autonomie sans restriction.

Reste à voir s’il saura rester en santé pour démontrer qu’il peut signer un autre bon contrat dans la LNH, que ce soit ici ou ailleurs.

En rafale

– À suivre.

– Souris, la vie est un fromage.

– Pourquoi pas?

– Les Blue Jackets ont une ligne bleue remplie de premiers choix. [HF]

– Une belle performance des Blue Jays.