Je n’étais pas bien.
Dans un segment aussi drôle que malaisant, il raconte avoir récemment insulté quelqu’un en laissant échapper un commentaire très maladroit sur son physique, une gaffe qui l’a aussitôt plongé dans l’embarras.
Une mise en contexte qui fait réagir Maripier
«Mon garçon jouait au soccer, soccer intérieur, samedi après-midi. Au même moment, j’apporte mon iPad parce que les Carabins de l’Université de Montréal, que j’adore au football, jouaient (…) Probablement que mon niveau d’attention était divisé entre le match de mon gars, plus les Carabins. Puis là, il y a un homme qui vient, que je connais (…)», met-il en contexte, avant d’être interrompu par Maripier, qui lance à la blague que ça n’a pas de bon sens de regarder une autre game que celle de son fils.
«Ton fils, il va consulter à cause de ça», lance-t-elle, pendant que Sébastien se justifie en précisant que son fils ne jouait pas tout le temps et qu’au moment de l’anecdote, il était sur le banc.
«Là, là, il y a un père d’un garçon qui connaît mon gars, il joue pour une autre équipe, OK. C’est un immigrant français. Câline, il t’a une tabarouette de shape, il est tough, il est musclé, tu sais, il a des tattoos», poursuit-il.
«Il est fait comme JP Perras», rigole Morin, avant que Benoit ne renchérisse en imitant son amoureux.
Une insulte aussi maladroite que malaisante
«Donc lui, pendant ce temps-là, pas mieux, il est sur son téléphone, puis il regarde un match de rugby. Parce qu’il y avait un match France-Australie de rugby (…) Il me parle du football canadien ou du football, tout ça. Moi, je parle du rugby, donc il me dit: Tu sais, le rugby c’est des vrais, c’est des vrais durs, ils n’ont pas d’équipement comme ce qu’on voit au football américain ou canadien. Puis, je ne sais pas si tu as remarqué, mais les joueurs de rugby, comme les gars qui font du combat ultime, souvent, ils ont des oreilles en chou-fleur (…) Donc là, moi, j’ai regardé les oreilles au gars en question, puis j’ai dit: J’imagine que vous avez joué au rugby pendant plusieurs années», raconte l’animateur.
«Oh non, non, non, non, non, tu n’as pas dit ça», s’exclame sa coanimatrice.
«Il me regarde et il dit: Je n’ai jamais joué, je fais juste être un spectateur attentif. Ah, bah, merci, mes oreilles sont niquées», lâche-t-il, tout en l’imitant.
«Ah, je suis morte en dedans», commente Maripier.
«Je n’étais pas bien», témoigne Sébastien.
«Mais là, je le regarde puis je fais: Bien désolé buddy, je ne sais pas. Bah j’avoue qu’elles ne sont pas très belles mes oreilles, mais je t’assure je n’ai jamais joué au rugby», ajoute-t-il.
«J’ai dit qu’il avait des oreilles en chou-fleur comme Georges Saint-Pierre (…)», déclare Benoit, découragé, tandis que Morin lui rétorque qu’à ce moment-là, il faut simplement assumer la gaffe.
Des excuses en ondes à la personne concernée
Affirmant qu’il allait sûrement le recroiser, Maripier l’a alors encouragé à lui présenter ses excuses en ondes, profitant de ce moment privilégié au micro pour rectifier le tir.
«Je vais le nommer par son nom, Thibault (…) Thibault, tu as le physique et la carrure d’un joueur de rugby. Selon moi, peut-être les oreilles, mais ce ne serait pas le cas. Je suis sincèrement désolé, je me suis mis les pieds dans la bouche», conclut le papa.
Ayayaye…
Si cette histoire n’est pas qu’une simple invention pour faire rire les auditeurs, elle est vraiment savoureuse.
Et vous?
Et on parie que plusieurs s’y reconnaîtront: ce genre de moment où l’on ouvre la bouche un peu trop vite, avant même d’avoir pris le temps de réfléchir.
Vous est-il déjà arrivé de lâcher une insulte sans même vous en rendre compte?