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Dans les coulisses

Sheldon Souray se vide le coeur sur son passage à Edmonton

Brantt Myhres est un ancien pugiliste de la LNH qui a son propre podcast où il invite des anciens joueurs à discuter des problèmes de consommation et d’histoires bouleversantes au cours de leur carrière.

Il y a deux semaines, l’invité de Myhres sur le Unhammered podcast était Carey Price, qui s’est ouvert sur ses deux ans de sobriété.

Dans l’édition de cette semaine, Myhres accueillait un ancien défenseur du Canadien de Montréal, Sheldon Souray.

Je vous avertis, les histoires racontées sont assez bouleversantes et m’ont choquées, mais l’entrevue en tant que telle est excellente.

Autour de la 20ᵉ minute, Souray a raconté une anecdote qui sortait de l’ordinaire.

Déjà, il faut comprendre que Souray avait un historique de blessures très garni lorsque venait le temps de tester le marché des joueurs autonomes en 2007, suite à ses six saisons avec Montréal.

Avant d’arriver à Edmonton, il avait déjà subi plusieurs commotions et quatre ou cinq chirurgies à l’épaule. Il n’était pas sûr, lui-même.

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Lors de sa troisième saison à Edmonton, en 2009-2010, Souray avait manqué la première moitié de la saison, suite à une commotion cérébrale.

Jarome Iginla avait accidentellement accroché le patin de Souray, qui avait lourdement chuté contre la bande.

À son retour, Edmonton affrontait les Flames de Calgary et donc, Jarome Iginla.

Souray ne tenait pas de remords envers l’ancienne vedette des Flames, mais Tom Renney, qui était coentraîneur avec Pat Quinn à ce moment, a forcé Souray d’aller se battre contre Iginla.

Le pointage était tout à l’avantage des Flames en troisième période et ce qui devait arriver, arriva.

Souray s’est battu contre Iginla, et il s’est fracturé la main.

Mais ce n’est pas le pire dans l’histoire.

Souray voulait aller à Los Angeles, une semaine avant la pause olympique, pour se faire opérer à la main, car il ne voulait pas rester à Edmonton, lui qui n’appréciait vraiment pas l’organisation d’Edmonton, pour être poli.

Le club a refusé la demande de Souray, eux qui voulaient le garder dans l’entourage puisque ce n’était pas une opération complexe.

Suite à cela, Souray a demandé un échange.

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Des complications suite à l’opération ont suivi, dont une fois, avant de retourner à Edmonton pour vérifier la guérison, où deux barres de métal sortait de sa main et qu’il pouvait simplement les remettre à leur place, sans douleur.

À chaque fois qu’il bougeait sa main, ça ressortait.

Il a finalement commencé à se sentir très faible du côté de sa chirurgie pour apprendre à l’hôpital qu’il y avait une grosse infection au niveau des os et du sang.

Selon le médecin, il n’y avait pas d’inquiétude sur sa main, mais plutôt sur la possibilité que l’infection se rende au cœur…

L’amputation de la main était une solution possible.

À ce moment, Souray était dans un état assez critique, mais l’organisation des Oilers croyait qu’il faisait semblant d’être blessé parce qu’il ne voulait plus jouer à Edmonton.

Je n’en reviens pas…

Souray était bien affaibli par les drogues qui lui ont été administrés et lorsqu’il a appris que les Oiliers ne le croyaient pas, il en a profité pour envoyer chi** les entraîneurs et le propriétaire, un par un.

J’aurais fait pareil, probablement.

Un peu plus tard dans l’entretien, Souray a parlé de ses problème d’addiction aux anti-douleurs.

Il expliquait avec Myhres à quel point ça déboule rapidement. Il commençait avec deux ou trois pilules par « shot », pour monter à 4-5, puis 7-10, puis 12-15… Il dit qu’il s’est rendu à près de 200 pilules anti-douleurs par journée en y allant avec une bonne poignée de pilules a chaque fois.

C’est tellement bouleversant, mais intéressant comme entrevue.

Je vous invite d’ailleurs à l’écouter en entier, si vous avez un peu de temps devant vous, ça en vaut vraiment la peine et il y a encore plus d’anecdotes racontées.

En rafale

– James Van Riemsdyk, Daniel Sprong et Tyler Johnson sont les trois attaquants les plus intéressants toujours disponibles sur le marché. [HockeyFeed]

– Attendre pour signer Evan Bouchard, c’est l’idéal dans le cas des Oilers.

– En effet.