On va tous s’entendre sur une chose : le fait de voir Cole Caufield signer un contrat de 62.8 M$ sur huit ans avec le Canadien de Montréal est une bonne nouvelle pour tout le monde.
Le fait de ne pas avoir de clause de non-mouvement est encore plus avantageux pour le Canadien.
Cole Caufield a signé un bon contrat (pour tout le monde) avec le Canadien : https://t.co/YiWo2Jkta8
Et en plus, il n’a pas de clause de non-mouvement : https://t.co/3IHk4oQ5c1
Que demander de plus? @DLCoulisses pic.twitter.com/ViMmYjjAaW
— Charles-Alexis Brisebois (@Charles__Alexis) June 5, 2023
La raison pour laquelle c’est un coup de génie est simple : les marqueurs de buts dans la LNH, ça se paie. Comme l’a déjà dit un certain chansonnier : le plus important, c’est de la mettre dedans…
De voir le meilleur marqueur du Canadien gagner moins de huit millions de dollars pendant sa vingtaine est une bonne chose.
Après tout, il ne faut pas oublier que le Canadien a établi deux références pour ses bons joueurs. Si tu veux gagner huit millions de dollars, tu es mieux de te lever de bonne heure et d’être meilleur que Cole Caufield (7.85 M$) et Nick Suzuki (7.875 M$).
Ça met de la pression à l’interne.
Évidemment, il y a d’autres raisons pour lesquelles ce contrat-là est bon. Exemple? Le fait que l’attaquant le plus talentueux (avec ses mains) ait envie de faire partie de l’aventure pour huit ans.
Au niveau de la culture d’équipe, c’est une bonne chose.
Ce que je trouve révélateur dans le nouveau contrat de Cole Caufield, c’est que le CH est en reconstruction, il n’est pas super attrayant, et même dans ce contexte, une vedette comme lui dit “je veux être ici le plus longtemps possible, coûte que coûte”. https://t.co/UARjURQhDT
— Marc Antoine Godin (@MAGodin) June 6, 2023
Je n’ai pas peur de dire haut et fort que c’est un des très bons contrats de la LNH pour le Canadien… et c’est ce qui me force à me questionner de l’autre bord, donc en jouant à l’avocat du diable.
Et si le contrat devenait trop bon pour le Canadien?
Dans les faits, c’est mon collègue JB Gagné, sur les ondes de son podcast hier soir, qui m’a lancé la question. Qu’arrivera-t-il si, dans quelques années, le prolifique marqueur considère qu’il n’est plus assez payé par le club?
Est-ce que la situation Max Pacioretty, un Américain malheureux d’être sous-payé et de ne pas voir le Canadien lui faire des meilleures offres quand est venu le temps de parler de prolongation de contrat, pourrait s’appliquer?
On va s’entendre sur le fait que je crois que non. D’abord, Caufield n’est pas le capitaine du club et il n’a pas la même pression. Il est aussi plus jeune que Pacioretty quand il a signé son contrat de six ans à 4.5 M$ par année.
Caufield, qui a signé son contrat en toute connaissance de cause, a aussi une personnalité qui est différente de Pacioretty.
On the Cole Caufield contract extension: https://t.co/ZpTLk9MnH3
— Arpon Basu (@ArponBasu) June 6, 2023
Mais même s’il affirme aujourd’hui qu’il ne pense pas à l’argent, peut-être que cela changera si jamais, dans quelques années, d’éventuelles négociations de prolongation de contrat ne jouent pas en sa faveur.
Qui sait où sera le plafond, rendu à la fin de la décennie?
Il est important, ceci étant dit, d’apporter une nuance importante au contrat de Caufield et à celui de Pacioretty dans le temps, et ce, peu importe les montants en jeu.
Laquelle? Celle des années de service.
Dans les faits, il ne faut pas oublier que Pacioretty, quand il a signé son contrat de six ans, avait déjà cinq ans chez les pros derrière la cravate. Quatre années sur six, soit le 2/3 du contrat, était des années d’autonomie.
Caufield était, avant de signer, à cinq ans de l’autonomie.
Pat Brisson décortique les grandes lignes du contrat de Cole Caufield en entrevue au Journal.
« Oui, c’était important pour le Canadien de ne pas dépasser le chiffre de Nick.»
Les négociations se déroulaient avant même l’opération à une épaule.https://t.co/xapx5TcRHj
— J-F Chaumont (@JFChaumontJDM) June 5, 2023
Le #22 du Canadien s’est fait acheter un an d’agent libre avec compensation sans arbitrage, quatre ans d’agent libre avec compensation avec arbitrage et trois ans comme joueur autonome sans restriction.
Il est normal que les cinq premières années fassent baisser la facture. Il est aussi normal sous cet aspect-là que Nick Suzuki, qui s’est fait acheter quatre ans d’autonomie complète, soit mieux payé.
Dans le cas de Suzuki, il était à quatre ans de devenir un joueur autonome sans compensation quand il a obtenu sa prolongation. Le Canadien avait donc une année d’autonomie de moins à acheter avec Cole, comparativement à Nick.
Ça représente beaucoup de dollars. – Pat Brisson, l’agent de Cole Caufield
Le mélange des circonstances et le fait que Caufield veut vraiment être à Montréal malgré le processus de reconstruction est un bon signe pour le Canadien pour la suite des choses.
Conclusion? Je ne le vois pas devenir malheureux à moyen ou long terme. Bien des choses peuvent changer d’ici là, mais les circonstances sont en faveur du Canadien présentement.
En rafale
– Oh!
Une fusion LIV-PGA!?!https://t.co/tBhaaSwFmF
— Sébastien Goulet (@SebGouletTVAS) June 6, 2023
– Quel beau joueur.
Il pourrait devenir le premier joueur à afficher une moyenne au bâton au-dessus des ,400 depuis 1941. https://t.co/GQWYZKsmMb
— Passion MLB (@passion_mlb) June 6, 2023
– Les Panthers jouent mal. [BPM Sports]
– Elle est bonne.
Kent a signé deux documents très importants cette semaine
Signed two important things this week#GoHabsGo https://t.co/Le2CxTSOGJ pic.twitter.com/6m7r80slFw
— Canadiens Montréal (@CanadiensMTL) June 6, 2023