Stress et grossesse, un cocktail dangereux pour l’enfant à naître
D’autre part, l’étude menée par des chercheurs de l’Université McGill au Québec, Canada, démontre que plus les futures mères sont stressées, plus les symptômes du TSA chez l’enfant sont importants.
Les scientifiques ont basé leur recherche à partir de familles ayant souffert de la crise du verglas de janvier 1998, catastrophe naturelle qui a privé certains foyers d’électricité jusqu’à 40 jours durant.
Le Projet Verglas a suivi 150 familles québécoises issues de milieux favorables et même supérieurs. Les femmes étaient toutes enceintes au moment de la tempête hivernale. Les enfants ont été examinés aux alentours de 6 ans.
Les chercheurs ont réalisé que sans pour autant recevoir le diagnostic d’autisme, les enfants nés à la suite de cet immense stress vivaient souvent les symptômes associés : difficultés sociales, notamment se faire des amis, maladresse et difficulté d’élocution.
Comme l’explique Suzanne King, auteure responsable de ce projet d’étude, cela constitue une évidence selon laquelle le stress influe directement sur le fœtus et sur la vie future de l’enfant. Pendant sa période intra-utérine, l’enfant est vulnérable à l’état de la mère.