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Dans les coulisses

Sylvain St-Laurent engagé à Ottawa : la couverture médiatique francophone en mange un coup

Les Sénateurs d’Ottawa ont effectué des mouvements de personnel aujourd’hui.

Ils ont embauché Ian Mendes à titre de vice-président aux communications, et ils ont nommé Sylvain St-Laurent à titre de directeur des communications.

En prenant un pas de recul, on réalise surtout que l’embauche de Sylvain St-Laurent ressemble beaucoup à celle de Chantal Machabée à Montréal.

Les liens sont faciles à faire puisque Sylvain St-Laurent était auparavant – comme Chantale Machabée – journaliste dans le monde des médias.

Il a couvert les Sénateurs pendant plusieurs années pour le Journal Le Droit et il a été gestionnaire des communications de l’équipe d’Ottawa dans la LPHF lors de la dernière campagne.

Cela dit, l’embauche de Sylvain St-Laurent peut sembler « plate » pour les partisans francophones des Sénateurs parce qu’il était pas mal l’une des « seules » sources qui couvraient les Sens en français à Ottawa.

Ce que j’essaie de dire, ici, c’est qu’il s’agit d’une belle nouvelle pour Sylvain St-Laurent… Mais que cette nouvelle-là fait aussi en sorte que la couverture des Sénateurs sera moins grande, surtout en français. 

On peut dire la même chose pour Ian Mendes parce qu’il était lui aussi journaliste avant d’être embauché par les Sens.

Il était affecté à la couverture de l’équipe pour la plateforme The Athletic. Il couvrait les activités du club en anglais, et il sera intéressant de voir si pour la suite, The Athletic tentera de lui trouver un remplaçant. 

Par contre, il faut savoir que l’embauche de Chantal Machabée à Montréal n’a pas eu le même impact parce qu’il y avait déjà beaucoup de médias qui couvrent les activités du Canadien.

Le marché est plus important à Montréal parce que l’intérêt est plus grand et il ne faut pas chercher plus loin que ça pour expliquer la situation. 

Mais bon. Les Sens devaient trouver quelqu’un pour connecter avec leur base de partisans francophones et Sylvain St-Laurent est capable de remplir ce rôle-là en raison de son expérience et de sa langue maternelle.

Un bien pour un mal, donc.

En rafale

– Ouf…

– Ah oui?

– Excellent.

– Le temps passe vite…

– Ça sort de l’ordinaire.