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Même à 18 mois les enfants détectent les variations émotives

Ce sont deux spécialistes à l’Université de Concordia, Sabrina Chiarella et la professeure en psychologie Diane Poulin-Dubois, qui ont mené la recherche.

Dans un communiqué de presse, Diane Poulin-Dubois explique le résultat de leur étude : « Nous démontrons que les bébés ne sont pas dupes. Impossible de leur faire croire que ce qui crée de la douleur est plaisant. Les adultes tentent souvent de protéger les jeunes enfants de la détresse en affichant un sourire rassurant. Mais dès 18 mois, les enfants comprennent que l’expression faciale ne représente pas la réalité ».

La stratégie utilisée consistait à faire visualiser différentes situations à l’écran, avec des acteurs qui affichaient des émotions contradictoires en lien avec l’événement. Selon Science World Report, les chercheurs ont rapidement découvert une différence notable entre les enfants de 15 mois et ceux de 18 mois.

En effet, les enfants de 18 mois cherchaient fréquemment une référence émotive auprès de l’adulte en leur présence. De cette façon, ils validaient leur propre interprétation de la contradiction qu’ils notaient à l’écran.

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La garderie avant 18 mois, qu’en est-il?

Bien des parents croient que leur enfant ne devrait pas aller en garderie avant ses 18 mois. Au cours des dernières années, bien des avis ont en effet été donnés sur ce sujet. Or, ils semblent être désormais mieux documentés.

Une récente étude du Norwegian Institute of Public Health a prouvé qu’aller en garderie avant 18 mois n’a aucune conséquence sur les aptitudes langagières ni la santé mentale de la grande majorité des enfants, une fois que ces derniers ont atteint l’âge de 5 ans.

Mentionnons qu’en Norvège, les services de garde sont offerts sous différentes ententes – à temps partiel et à temps plein –, et la plupart des enfants en profitent. De plus, contrairement à de nombreux pays, les enfants qui vivent avec une déficience intellectuelle ou un handicap physique font partie des classes régulières.

Aucune différence n’a été relevée, tant au niveau langagier que psychologique, qu’un enfant aille plusieurs heures ou non à la garderie. Les différences, quoique minces, qui auront été relevées toucheraient des enfants particulièrement vulnérables.

Le débat sur la garderie en bas âge devrait donc être nuancé, car il faudrait plutôt se concentrer sur ce qui s’y passe de l’intérieur.