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Quoi s’attendre d’un 2e accouchement?

Ma première grossesse avait été sans histoire. Mon premier accouchement a, quant à lui, été long, mais non douloureux et sans aucune complication. L’envie d’enfanter à nouveau était donc sans crainte de mon côté. Un an après la naissance de notre fils, mon conjoint et moi décidons que c’est le moment et quelques mois plus tard, j’attendais impatiemment que ce deuxième bébé se pointe le bout du nez.

L’attente d’un deuxième accouchement est bien différente. On sait à quoi s’attendre étant donné que nous l’avons déjà vécu, mais en même temps tout peut être totalement différent. J’étais donc tout de même anxieuse à l’idée de cette deuxième expérience. Cette fois-ci le sexe de bébé était une surprise et donc, je me disais que durant l’accouchement, cette soif de curiosité des derniers mois m’aiderait.

Lors de mes deux accouchements, j’avais une date d’induction planifiée et finalement mes deux amours sont arrivés à peine 48h avant cette date, tout naturellement à exactement 40 semaines et 6 jours respectivement! Dans les deux cas, le travail a commencé par la perte du bouchon muqueux en pleine nuit! Lorsque je vivais mon deuxième accouchement, j’avais vraiment l’impression que mes accouchements se ressembleraient.

Eh bien, j’avais complètement tort. Pour mon grand garçon, je me suis déplacée à l’hôpital pour une fissure des eaux, le travail a duré plus de 15h, dont 1 heure de poussées. Mon deuxième accouchement, je me suis déplacée après une attente de 4h pour que mes contractions se rapprochent assez. Une fois mon admission réalisée au centre hospitalier, mon travail a été intense, très intense, durant 2h30 et seulement deux poussées ont été nécessaires pour faire cette deuxième rencontre avec mon bébé surprise qui s’est révélé être un garçon tout doux et calme.

Je me sens si choyée de vivre d’aussi belles aventures pour donner la vie. Au final, malgré les différences et les similitudes, chaque expérience est unique. Les deux m’ont permis de rencontrer nos deux minis humains. Mon conseil pour affronter un deuxième accouchement? Ne vous faites aucune attente, savourez seulement le résultat!

Comment s’est passé votre deuxième accouchement ? Était-t-il semblable au premier ?

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On ne connaissait pas le sexe de bébé, mais ce ne fut pas la plus grosse surprise après l’accouchement

Je me plais à me dire que mon bébé m’a fait un cadeau en venant au monde par césarienne.

Ma fille était attendue pour le début du mois d’avril et j’avais beaucoup d’espoir que sa naissance me réconcilie avec mon premier accouchement. J’avais pleinement confiance que cette deuxième grossesse aboutirait par un AVAC complété. Aucune raison que ça ne fonctionne pas après tout? Ma première césarienne était due à une grossesse gémellaire. Cette fois-ci, un seul bébé et bien placé à part de cela.

Tout au long de la grossesse, j’ai eu un (énorme) souci de prendre soin de moi et de mettre toutes les chances de mon côté pour réussir mon AVAC. J’allais régulièrement en ostéopathie pour prendre soin de ma bedaine et soulager les inconforts engendrés par celle-ci. J’ai consulté une chiropraticienne pour aligner mon bassin et favoriser ainsi un accouchement par voie vaginale plus facile. J’ai vu une physio périnéale qui m’a donné des exercices pour préparer le plancher pelvien. J’ai eu des traitements d’acupuncture de façon régulière en fin de grossesse pour aider le travail à commencer. Temps, énergie et argent ont été investis sans compter. Je voulais mettre au monde mon bébé comme les femmes mettent au monde leur bébé depuis la nuit des temps. 

Les semaines ont passé. À 40 semaines, mon corps n’avait toujours pas compris qu’il était temps que bébé sorte. J’avais l’impression que mon corps était défectueux. J’étais en colère. Tout au long de la grossesse j’avais une pleine confiance de réussir mon AVAC, mais avec chaque jour qui passait après ma date prévue d’accouchement, mes espoirs s’effondraient.

À 41,2 semaines, je me suis rendue à l’hôpital accompagnée de mon mari et de mon immense bedaine. C’était le matin de mon déclenchement. Déclenchement qui n’a rien donné, mon col était toujours intact au bout de plusieurs heures. J’abdique. J’abandonne. Je suis vidée. Les larmes coulent sur mes joues, je me sens impuissante et résignée. J’accepte la césarienne qu’on me propose de programmer pour le lendemain matin. Nous retournons, papa et moi, à la maison pour une courte nuit.

À 8h58, à 41,3 semaines de grossesse, mon bébé naît. C’est un bébé au sexe surprise et nous sommes ravis d’accueillir notre fille! Mais la vraie surprise, c’est son poids. Un bébé de 10,5 lb. Un énorme bébé! 

Ma fille était estimée à terme à 7,5lbs – 8lbs. Au poids qu’elle pesait, j’ai vite compris qu’elle m’a fait un cadeau en naissant par césarienne. Sa naissance, si elle avait eu lieu par voie basse, lui aurait causé une dystrophie des épaules et j’aurais inévitablement eu une épisiotomie selon la gynéco.

Bref, je n’ai pas eu l’accouchement que je souhaitais. J’étais triste et déçue à l’idée de ne jamais connaître l’accouchement par voie basse. J’étais amère d’avoir investi autant de temps, d’énergie et d’argent à me préparer à l’accouchement vaginal. Malgré ces sentiments, je suis heureuse de ma démarche et fière d’avoir tout tenté. Je suis aujourd’hui sereine avec la naissance de ma fille. Elle complète notre famille à merveille et je n’ai aucun regret. césarienne

Avez-vous un récit d’accouchement que vous aimeriez partager ? Si oui, n’hésitez pas à nous écrire à l’adresse suivante: info@tplmag.com

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Accoucher pendant ma session universitaire… une deuxième fois

(CHRONIQUE)

Ce texte est le récit de ma session d’automne 2018.

Comme si la première fois n’était pas assez, j’ai accouché une seconde fois durant la session universitaire. Mais cette fois-ci, j’ai accouché quelques semaines après le début de la session.

J’ai débuté ma session universitaire à 36 semaines de grossesse, j’avais donc contacté les professeurs avant la session pour leur parler de ma situation. Même si l’allaitement est permis partout au Canada, ce ne sont pas tous les professeurs qui sont confortables avec ça. Comme c’était le cas de l’un d’entre eux, j’ai choisi d’annuler un cours avant le début de la session. Je savais que j’allais avoir beaucoup de choses à faire avec un nouveau-né; un cours de moins allait simplifier mon quotidien. Je n’avais pas non plus l’énergie pour faire valoir mes droits.

J’ai accouché à la fin du mois de septembre et grâce à deux fériés, j’ai eu deux semaines sans cours. Je n’ai donc manqué aucun cours malgré mon accouchement. J’ai aussi la chance d’avoir eu un bébé qui adorait et adore toujours le porte-bébé. J’ai donc assisté à plusieurs cours avec mon nouveau-né dans le fond de la classe pour me permettre d’allaiter au besoin. Je trouve que c’est plus facile d’être à l’école avec un bébé de quelques semaines puisqu’il dort souvent. C’est une autre paire de manches quand il se met à marcher.

Puisque la majorité des toilettes de l’université n’ont pas de table à langer, j’ai toujours trouvé un local vide à proximité pour faire un changement de couche rapide. J’ai aussi eu la chance d’avoir d’autres mamans dans mes cours; elles comprenaient donc ma situation. Pour les travaux d’équipe, ça nous permettait de trouver des moments communs pour travailler puisque nos horaires étaient semblables. Durant mes années d’études, j’ai remarqué que les parents étudiants ont tendance à s’y prendre d’avance pour les projets. Commencer un travail pour le lendemain, c’est pas mal plus difficile quand ton enfant à la gastro. #momlife

Même si avoir des enfants pendant nos études n’est pas facile (peu importe leur âge), je suis vraiment fière d’avoir terminé mes cours! Félicitations à tous les parents aux études, c’est clairement difficile, mais ô combien gratifiant.

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