Sous les yeux du nouveau patron de la marque, Victor Muller, l’usine Saab de Trollhättan, en Suède, a produit hier (22 mars) sa première voiture depuis le divorce avec GM.
Il s’agit d’une nouvelle Saab 9-5, voiture dont on attend beaucoup pour le renouveau de la marque : tout un symbole.
Quelques autos plus loin, une Saab 9-3 cabriolet est en phase finale de son assemblage, car la chaîne de fabrication de l’usine est très flexible.
C’est notamment sur cette flexibilité que souhaite se reposer le nouveau Saab pour faire remonter ses productions. D’ici 1 an, avec l’arrivée de la familiale 9-5 SportWagon, pas moins de 5 modèles seront assemblés sur cette même chaîne.
L’enjeu est de taille, car Saab n’a jamais fait de bénéfices depuis son acquisition par GM. Ces dernières années, les chiffres de production s’étaient écroulés, passant de plus de 100 000 véhicules par an à 93 000 en 2008 et 38 756 en 2009.
Pour 2010, les estimations sont d’un peu plus de 35 000 voitures construites, soit presque la moitié des ambitions de Spyker (entre 50 000 et 60 000). Le nouveau propriétaire de Saab a toutefois indiqué qu’il comptait rendre Saab rentable avec des productions de 100 000 à 125 000 unités dès 2012.
Croisons les doigts pour que Spyker y parvienne.