Un chercheur du Département de physiologie de l’Université de Montréal, le Dr Jannic Boehm, va se pencher sur l’hypothèse qui veut que la protéine amyloïde-bêta, communément appelée A-bêta, soit à l’origine de la maladie d’Alzheimer.
Alors que plusieurs membres de la communauté scientifique croient que la maladie neurodégénérative pourrait être attribuée à une perte de neurones, M. Boehm envisage plutôt un déficit d’ordre physiologique pour l’expliquer. « Cela est fort possible. D’autant plus qu’un niveau élevé de protéines A-bêta influe sur des phénomènes comme la potentialisation et la dépression à long terme, deux corrélats cellulaires de la mémoire et de l’apprentissage, en réduisant la transmission synaptique glutamatergique », a-t-il mentionné.
Ainsi, ses travaux se pencheront sur les mécanismes cellulaires, régulés par l’A-bêta, qui perturbent la transmission et la plasticité synaptiques.