Une nouvelle étude, rapporte Live Science, prétend être en mesure d’expliquer pourquoi certaines personnes ne peuvent se passer de café le matin.
« Le café et la caféine ont été associés à des bienfaits pour la santé, mais également à des risques pour celle-ci », rappelle Marilyn Cornelis, l’une des scientifiques.
« Nos résultats nous permettent de déterminer quels sous-groupes de personnes peuvent tirer les plus grands bienfaits d’un apport ou une diminution en caféine pour une santé optimale. »
Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs ont dû procéder à une méta-analyse des effets de la caféine sur plus de 120 000 buveurs réguliers de café. Ils ont déterminé, dans la génétique européenne et afro-américaine, 2 gènes associés au métabolisme de la caféine. Le POR et le ABCG2.
Quatre autres gènes cousins (BDNF, SLC6A4, GCKR, MLXIPL) ont été associés aux effets de récompenses neurologiques et physiques de la caféine.
Selon les chercheurs, la présence ou l’absence de ces gènes détermine la quantité de café que prendra un individu pour atteindre le meilleur « état » que peut lui procurer la caféine.
L’étude se retrouve dans la revue Molecular Psychiatry.