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À un an, bébé peut comprendre le concept du passé et du futur

Très tôt, un enfant développe son langage et sa capacité à communiquer avec autrui.
 
« C’est cependant la première fois que nous pouvons affirmer avec certitude que les enfants comprennent que la parole leur permet de communiquer sur des choses qu’ils ne peuvent pas voir », explique Athena Vouloumanos, professeure assistante au département de psychologie de l’Université de New York.
 
En effet, jusqu’à maintenant, les spécialistes croyaient que les petits ne pouvaient que communiquer ou faire des références à des choses concrètes qu’ils voyaient, touchaient ou qui se déroulaient dans le moment présent.
 
Voilà que la récente étude démontre que les bébés « ne sont pas limités à ce qu’ils voient ici et maintenant. […] Ils peuvent en apprendre davantage sur l’état psychologique des personnes qui les entourent. Ils peuvent apprendre à communiquer sur des choses qui se sont déroulées dans le passé ou qui arriveront dans le futur », affirme Mme Vouloumanos dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.
 
Ainsi, les bébés d’un an sont aptes à assimiler des concepts ou des phrases qui font référence à un monde de souvenirs ou de choses qui se produiront, donc au non-concret, à l’abstrait.
 
Au même âge, selon la Mayo Clinic, ils peuvent imiter des mots qu’ils entendent ou comprendre des instructions simples comme « bois ton lait » ou « non ». Les spécialistes mentionnent toutefois que le développement du langage peut différer d’un bébé à l’autre.
 
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Dès l’âge de 4 mois, le bébé distingue le concept abstrait du langage

Une toute nouvelle étude révolutionne la compréhension du moteur qui déclenche l’apprentissage de la parole chez l’enfant. C’est à l’École internationale d’études supérieures de Trieste, en Italie, en collaboration avec l’Université catholique du Chili, que les chercheurs ont procédé à la recherche.

Les responsables, Marcela Pena, Jacques Mehler et Marina Nespor, ont travaillé ensemble à l’étude de 28 nourrissons âgés de 4 mois. Pour la première fois dans l’histoire, ils sont à même de démontrer que le son des mots n’est pas le seul facteur auditif retenu pour l’apprentissage du langage. La dimension abstraite doit être tenue en compte.

Alors que les adultes qui apprennent une nouvelle langue associent les voyelles I et E à de plus petits objets et les voyelles A et O à de plus grands éléments, dans presque 100 % des cas, les jeunes candidats de 4 mois effectuaient la même association. Ils fixaient leur regard sur les petites formes en entendant les voyelles associées et faisaient le même exercice en observant la grande forme au son du A et du O.

Selon Medical News Today, les résultats de cette recherche seront publiés dans la prochaine édition du journal Psychological Science. Marcela Pena est emballée de l’issue de l’étude. « Nous ne savons pas si nous naissons simplement ainsi ou si nous développons cette association, mais elle se présente très tôt dans l’évolution de l’enfant ».