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La prétendue victime de Bryan Singer laisse tomber son accusation

En avril dernier, Michael F. Egan âgé de 31 ans accusait le réalisateur de X-Men: Days of Future Past, Bryan Singer d’avoir abusé de lui sexuellement lorsqu’il était mineur et sous l’effet de médication et alcool. Le tout se serait déroulé lors d’une fête dans une maison californienne.

Faute de représentation judiciaire, le 20 août à Hawaï, la prétendue victime a toutefois demandé que sa déposition soit rejetée sans préjudice. Cette requête signifie toutefois qu’il pourrait revenir sur sa cause plus tard, explique Page Six.

Selon les dires d’Egan, la requête n’a rien à voir avec la défense de Singer. C’est son avocat qui a déserté et aucun autre n’a accepté de le représenter.

Les avocats du réalisateur veulent quant à eux que l’accusateur signe des documents pour renoncer définitivement à la cause et paie les honoraires et frais juridiques engendrés.

Un juge a rejeté la déposition d’Egan qui a déjà perdu trois autres poursuites similaires contre des personnalités de l’industrie du divertissement.

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Les sévices durant l’enfance visibles dans le cerveau

Une étude publiée le 1er juin dernier dans l’American Journal of Psychiatry and Behavioral Science a démontré une transformation dans la structure du cerveau chez les gens ayant souffert de sévices sexuels ou émotionnels.

L’étude Decreased Cortical Representation of Genital Somatosensory Field After Childhood Sexual Abuse a été menée en collaboration avec des scientifiques de l’Université Emory à Atlanta. Les résultats ont démontré une corrélation entre le passé des victimes et l’amincissement du cortex dans les régions affectées par les sévices.

Par exemple, le cortex somatosensoriel, qui est lié aux parties génitales féminines, est particulièrement mince chez les victimes de sévices sexuels. Dans la publication, le Dr Nemeroff, participant de la recherche, a dévoilé : « Il s’agit d’une des premières études documentant les changements à long terme du cerveau à la suite de sévices et de négligence chez l’enfant ».

Il ajoute : « Le constat que certains types de traumatismes en début de vie ont des répercussions discrètes et de longue durée sur le cerveau, qui sont de plus précurseurs de symptômes chez les adultes, est une étape importante dans le développement de nouvelles thérapies. Il nous sera éventuellement possible de réduire les effets psychiatriques et/ou psychologiques survenant plus tard dans la vie de ces gens ».

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Les traumatismes à l’enfance sont-ils à l’origine de la maladie mentale?

La schizophrénie, le trouble bipolaire et la dépression psychotique pourraient être provoqués par l’expérience et les divers traumatismes que les jeunes ont vécus avant l’âge de 16 ans.

Une recherche de l’Université de Maastricht aux Pays-Bas et de l’Université de Liverpool suggère qu’il y a une forte corrélation entre l’environnement et le passé de la personne et le développement d’une psychose.

En effet, cette nouvelle étude, qui couvre plus de 30 ans de données, ne fait plus nécessairement référence uniquement aux facteurs biologiques et génétiques à l’origine de la maladie mentale, mais fournit aussi des indices sur les mécanismes pouvant conduire à une maladie mentale grave.

Grâce aux données médicales de plus de 27 000 personnes, les chercheurs ont même découvert que ceux qui avaient un passé très lourd étaient 50 fois plus à risque de souffrir d’une maladie mentale que ceux qui avaient vécu un traumatisme plus léger ou une enfance « normale ».

Les chercheurs ont même été en mesure d’associer des symptômes psychotiques spécifiques d’un type de traumatisme subi dans l’enfance. Par exemple, ils ont constaté que ceux ayant subi des sévices sexuels souffraient davantage d’hallucinations plus tard, tandis que les enfants en centres ou familles d’accueil étaient plus paranoïaques.

Encore aujourd’hui, malgré plusieurs expériences et études, les spécialistes de la santé n’arrivent toujours pas à bien cerner et définir comme il se doit les problèmes mentaux.

Les chercheurs de cette étude croient qu’il serait important de poursuivre les recherches afin de savoir comment les traumatismes de l’enfance affectent le développement du cerveau et découvrir pourquoi les symptômes de la psychose apparaissent plusieurs années après que le traumatisme ait été vécu.

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Sévices sexuels : parlez-en tôt avec votre enfant

Selon Kay Knaff, gestionnaire du programme américain Youth Village qui vient en aide aux jeunes maltraités ou en difficulté aux États-Unis, les parents peuvent aider à protéger leurs enfants contre les sévices sexuels en parlant franchement et très tôt avec eux de ce sujet.

Selon l’expert, il suffit d’utiliser des informations et exemples justes et appropriés afin de discuter des comportements qui peuvent être inadaptés, comme visionner du matériel pornographique avec un adulte ou se faire toucher les parties qui sont habituellement cachées par un maillot de bain par quelqu’un autre qu’un médecin ou ses parents.

Bien que la plupart des parents montrent à leurs enfants à se méfier des étrangers et ne pas accepter de cadeaux, bonbons ou autres d’inconnus, il serait sage aux parents de mentionner que les sévices peuvent être faits par quelqu’un que le bambin connaît.

Knaff spécifie que les parents se doivent d’offrir deux ou trois alternatives différentes, en désignant à l’enfant des personnes vers qui il pourrait se tourner et se confier en cas de détresse.

« Il faut dire à son enfant que ce n’est pas de sa faute quand une telle chose arrive, qu’il doit dire non à l’adulte qui le touche et ne pas garder ce secret caché en lui », explique le spécialiste.

Knaff rappelle que le parent doit demeurer ouvert à la communication et alerte, et faire appel à de l’aide professionnelle immédiatement si l’enfant a été victime de sévices sexuels.

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Les garçons abusés sont moins portés à se protéger sexuellement

Une étude de l’Université de la Colombie-Britannique vient d’être publiée en ligne dans le Journal of Adolescent Health. Elle révèle que les garçons qui ont été abusés sexuellement, alors qu’ils étaient petits, sont cinq fois plus susceptibles de provoquer des grossesses chez les filles, pendant leur adolescence. 

Ils auraient également trois fois plus de chances d’avoir des partenaires sexuels multiples et seraient deux fois plus susceptibles d’avoir des relations sexuelles sans protection.
 
Pour en arriver à ces conclusions, les chercheurs ont analysé 10 séries de données canadiennes et américaines recueillies entre 1986 et 2011. On a fait remplir de façon anonyme des questionnaires par plus de 40 000 étudiants de niveau secondaire en Colombie-Britannique et aux États-Unis.
 
Cette enquête, selon les chercheurs, serait probablement la première à explorer l’impact que peut avoir la violence sexuelle sur le comportement des jeunes garçons.
 
Pour les spécialistes, il serait essentiel que la société (organismes, écoles, etc.) en fasse tout autant que pour les filles et songe davantage à venir en aide à ces garçons qui rarement exposent leur souffrance. Ils conseillent également aux adultes et parents entourant ces garçons de les sensibiliser aux conséquences de relations sexuelles non protégées.
 
En moyenne, il semblerait qu’environ 8 % des hommes et 20 % des femmes en Amérique du Nord soient ou aient été victimes d’abus sexuel.