Catégories
Uncategorized

Permettre aux mineurs de goûter à l’alcool serait positif

Plus d’une mère sur quatre soutient que de faire goûter l’alcool à son enfant le découragerait d’en abuser une fois adolescent, selon une étude publiée dans Archives of Pediatrics and Adolescent Medicine.

« L’idée que l’exposition précoce à l’alcool peut décourager les enfants de boire est très présente chez les parents d’enfants qui fréquentent l’école primaire », explique l’auteure principale de la recherche, Christine Jackson.

En fait, ces mères estiment que leur jeune enfant, n’aimant pas le goût des boissons alcoolisées, en garderait un mauvais souvenir et serait moins tenté d’en consommer plus tard dans la vie.

Toutefois, 40 % des mères interrogées croient que cette pratique pourrait avoir l’effet contraire et encourager les jeunes à davantage consommer d’alcool.

Rappelons que les enfants indisciplinés seraient plus à risque de développer des dépendances à différentes substances, dont à l’alcool.

L’étude a démontré qu’à l’âge de 21 ans, 13,4 % des enfants dans cette situation abusaient ou étaient dépendants à l’alcool.

Le sexe n’a aucune incidence sur la susceptibilité de développer ces dépendances. Toutefois, les filles consommeraient davantage de cigarettes, tandis que les garçons consommeraient du cannabis et de l’alcool.

Catégories
Uncategorized

Les analgésiques peuvent aggraver les maux de tête

Si vous prenez des antidouleurs depuis plus de 10 ou 15 jours pour vos céphalées, il vaut mieux aller consulter un médecin. Ce sont peut-être les médicaments qui aggravent vos maux de tête.
 
Selon le National Institute for Health and Clinical Excellence (NICE), l’abus d’antidouleurs, comme l’aspirine ou le paracétamol, et d’anti-inflammatoires non stéroïdiens, comme l’ibuprofène, peut vous faire entrer dans un cercle vicieux.
 
Vous avez mal à la tête, vous en prenez, mais plus vous y avez recours, plus ils vous donneront mal à la tête.
 
Après 15 jours, il vaudrait mieux consulter un médecin qui saura distinguer vos maux et vous prescrire le bon remède.
 
« Nous avons des traitements efficaces pour les types de céphalées courants. Cependant, la prise de ces médicaments pendant plus de dix ou quinze jours par mois peut être la cause de maux de tête aggravés liés à la surutilisation, évitable, de ces médicaments », mentionne le Dr Martin Underwood.
 
Catégories
Uncategorized

Des abus qui peuvent tourner au cancer

« Les personnes qui ont été souvent émotionnellement ou physiquement maltraitées par leurs parents durant l’enfance sont plus susceptibles d’avoir un cancer à l’âge adulte. Le phénomène est particulièrement plus visible et important chez les filles lorsque ce sont les mères qui ont abusé d’elles, et chez les garçons quand cela s’est produit par leur père. Plus les sévices ont été intenses et fréquents, plus élevé est le risque qu’un cancer se développe chez l’enfant devenu grand », explique Kenneth Ferraro, professeur de sociologie à l’Université de Purdue.

L’expert précise que les cas de stress durant l’enfance poussent davantage les garçons à développer un cancer à l’âge adulte. Cependant, les enfants qui sont maltraités par un parent du même sexe qu’eux, qu’ils soient filles ou garçons, courent le même risque.

C’est en enquêtant auprès de 2101 adultes américains et en comparant plusieurs malheurs qui peuvent marquer l’enfance, tels que la pauvreté, la perte d’un parent ou le niveau d’éducation familial, que les chercheurs ont déterminé que les sévices avaient un lien avec le risque de cancer à l’âge adulte.

À ce compte, les chercheurs tendent à affirmer que la maltraitance des enfants peut être un facteur environnemental à la cause du cancer. En poursuivant les recherches, des solutions de préventions à la maladie pourraient être trouvées pour aider à atténuer les risques à long terme et améliorer la condition à court terme des enfants victimes de violence.

L’étude est parue en ligne dans le Journal of Aging and Health.

Catégories
Uncategorized

Quand problème d’argent rime avec maltraitance d’enfants

Comparativement aux années 90, entre 2000 et 2009, le taux de maltraitance des enfants nécessitant une admission à l’hôpital a augmenté de 3 % par an.

Le taux de blessures traumatiques au cerveau soupçonnées d’être causées par des sévices a augmenté de 5 % par an pour chaque augmentation de 1 % du taux hypothécaire, rapporte une étude de la Dre Joanne Wood, professeure adjointe en pédiatrie au Centre hospitalier pour enfants de Philadelphie.

Des études antérieures ont également démontré que le taux de traumatisme crânien abusif chez les enfants était passé de neuf pour 100 000 enfants à 15 par 100 000 enfants entre 2004 et 2009, et que le taux de traumatisme crânien abusif durant la récession avait doublé chez les enfants de 2 ans et moins.

Le rapport, qui sera publié en détail en août dans le numéro de Pediatrics, révèle que dans les familles en situation précaire, la maltraitance des enfants est beaucoup plus probable. Mme Wood explique : « Le stress est souvent un facteur qui contribue aux sévices, mais souvent, ce n’est pas seulement un facteur en particulier, mais une accumulation de facteurs qui conduisent à cette violence ».

Pour remédier à cette situation, la spécialiste suggère qu’il y ait davantage d’aide gratuite fournie dans les communautés, que les parents s’éloignent et prennent une bonne respiration pendant 10 secondes avant de commettre un geste grave, et que l’entourage ne craigne pas d’intervenir ou de déclarer une scène abusive aux autorités.

Pour en arriver à leurs conclusions, les chercheurs ont recueilli les données de 38 hôpitaux à travers les États-Unis, incluant la base de données du système d’information hospitalier pédiatrique, qui ont été combinées à des données sur les saisies hypothécaires, le chômage et les retards de paiements hypothécaires dans la zone géographique de chaque hôpital.

Catégories
Uncategorized

Une nouvelle façon d’enregistrer les abus suspects d’enfants

Une méthode simple a été créée pour protéger les enfants d’éventuelles maltraitances. Grâce à une nouvelle technique, les médecins généralistes pourront rapidement enregistrer des cas présumés de maltraitance d’enfants, explique un document publié dans le British Journal of General Practice.

La méthode a été développée sur la base d’une enquête de onze cabinets de médecins généralistes, dirigée par le UCL Institute of Child Health (ICH) avec le Royal College of General Practitioners (RCGP) et l’Université de Surrey.

L’étude a examiné comment les généralistes enregistrent aujourd’hui leurs préoccupations dans les dossiers électroniques des patients. Des médecins généralistes ont été ensuite interviewés pour développer une approche simplifiée de codage.

Tous les professionnels de la santé ont la responsabilité de protéger les enfants contre les sévices et la négligence. Les médecins généralistes sont bien placés pour identifier, surveiller et réagir à la maltraitance. Toutefois, ils peuvent être réticents à énoncer clairement leurs préoccupations dans les dossiers, de peur de causer d’autres problèmes pour l’enfant ou la famille, ou de se heurter à des obstacles juridiques.

Catégories
Uncategorized

Le cercle vicieux de la maltraitance des enfants

Peu d’éléments concernant l’impact que peut avoir à long terme la maltraitance des enfants sont connus. Toutefois, une nouvelle étude de l’École Brown à l’Université de Washington à St. Louis, publiée dans la revue Pediatrics, révèle que les enfants maltraités sont plus sujets à avoir une vie médiocre à l’adolescence et à l’âge adulte.

C’est en suivant des cas d’enfants maltraités âgés de zéro à quatre ans que les chercheurs ont constaté que ces petits, devenus adolescents, étaient plus susceptibles d’être toxicomanes, de contracter une infection transmise sexuellement et d’être délinquants.

Plus les cas de maltraitance étaient nombreux, pire pouvait devenir la situation à l’âge avancé, informent les chercheurs, qui estiment que comparativement aux autres bambins, les enfants qui ont vécu des traumatismes ont 20 à 50 % plus de risques, pour chaque acte de maltraitance, de souffrir de problèmes en vieillissant.

Quant aux adultes qui ont subi quatre fois ou plus des gestes discriminants durant l’enfance, ils sont environ deux fois plus à risque d’abuser de leurs enfants à leur tour, d’avoir des problèmes mentaux, de drogues ou d’alcool.

Des études antérieures ont démontré également que les enfants maltraités devenaient de moins bons parents à l’âge adulte et avaient de moins bonnes relations de couple.

La maltraitance d’un enfant peut se traduire par des cas de sévices sexuels et physiques, de violence psychologique et de négligence.

Catégories
Uncategorized

Quelle sorte de relations amoureuses auront les enfants maltraités?

C’est ce qu’avancent les chercheurs de l’Université Ben-Gourion du Néguev qui ont examiné la stabilité et la satisfaction des relations intimes que pouvaient avoir de jeunes adultes qui ont été maltraités durant l’enfance.

Parus dans le Journal of Social & Clinical Psychology, les résultats suggèrent que la détérioration d’un couple, le déraillement dans les relations interpersonnelles et plus particulièrement les relations amoureuses seraient notamment dus à l’autocritique constante que ces gens font.

« Les participants à l’étude ont eu une très forte tendance à se dénigrer, et cela porte atteinte à leur satisfaction dans une relation », croient les chercheurs.

Il a également été démontré que certaines personnes étaient atteintes de symptômes de trouble de stress post-traumatique (SSPT) en raison de la violence psychologique qu’ils ont subie. Cet état d’âme n’aide guère à la situation de vivre à deux et comprendre autrui, déduisent les experts.

La maltraitance d’un enfant peut se traduire par des cas de sévices sexuels et physiques, de violence psychologique et de négligence.

Les chercheurs estiment que les comportements de stress et de dénigrement sont susceptibles d’empirer à mesure que les gens vieillissent.

Catégories
Uncategorized

La violence envers les enfants en hausse en Angleterre

En tout, 10 199 procédures judiciaires ont été enclenchées afin de retirer des enfants de familles où ils ne sont pas en sécurité dans les douze derniers mois en Angleterre.

Cafcass, l’agence qui représente les intérêts des enfants en cour, dit que les cas menés dans les agences sont traités plus rapidement pour sortir les enfants de milieux familiaux qui leur sont dommageables.

Selon le North Suburban Child Care Professionals (NSCCP), la majorité des enfants placés dans des familles d’accueil le sont en raison de sévices ou de négligence parentale.

« C’est la première fois que le nombre de plaintes dépasse les 10 000 sur une période de douze mois », dit le directeur général du Cafcass, Anthony Douglas.

Cependant, ce chiffre n’est pas qu’alarmant. « Cette hausse peut simplement indiquer que les gens sont plus alertes aux situations où les enfants sont à risque, ce qui peut seulement être un développement positif », ajoute l’homme à la tête de la stratégie de développement de la prise en charge des enfants du NSCCP, Tom Rahilly.

Catégories
Uncategorized

L’abus d’alcool et de drogue peut se développer dès l’adolescence

Une étude française soulève l’inquiétude quant à la consommation d’alcool et de drogue chez les adolescents.
 
En moyenne, c’est à 14 ans que les jeunes commencent à consommer, selon les Archives of General Psychiatry.
 
Le professeur Joel Swendsen et ses collègues de l’Université de Bordeaux ont examiné la prévalence, l’âge auquel les jeunes ont commencé à consommer ainsi que le facteur sociodémographique de 10 123 jeunes âgés de 13 à 18 ans.
 
78,2 % des adolescents disent avoir consommé de l’alcool, 47,1 % d’entre eux en consomment régulièrement, soit au moins 12 verres par année, et 15,1 % dépassent les critères d’abus.
 
Chez les adolescents un peu plus âgés, 81,4 % ont déjà pris de la drogue, alors que 16,4 % disent en consommer régulièrement.
 
On constate aussi que les adolescents blancs ou hispaniques sont les plus grands consommateurs.
 
L’étude révèle aussi qu’une consommation à l’adolescence est de plus en plus considérée comme un indicateur d’abus de substances plus tard.
 
Il est donc important de commencer la prévention très tôt afin d’informer les jeunes des dangers de l’alcool et des drogues.
 

Catégories
Uncategorized

Des milliers d’enfants maltraités enregistrés dans les hôpitaux

Près de 4600 enfants ont été admis dans un hôpital aux États-Unis en 2006 à la suite de mauvais traitements physiques, et 300 sont morts pour cause de sévices, selon les chiffres de chercheurs de l’Université Yale à New Haven, au Connecticut.

Les spécialistes ont remarqué que les enfants de moins d’un an étaient beaucoup plus nombreux à subir un mauvais sort. Étrangement, les enfants dont les parents avaient une assurance avec une compagnie en particulier, soit Medicaid, étaient davantage admis dans les hôpitaux.

Selon le rapport publié dans Pediatrics, à l’échelle nationale, le coût de la violence physique au cours de l’année a été estimé à 73,8 millions de dollars. Les coûts à long terme d’une année incluant toutes les formes de violence physique envers les enfants — sévices sexuels et psychologiques ainsi que négligence – sont évalués à environ 124 milliards de dollars.

Dans l’ensemble, on a constaté que 4569 enfants ont été admis à l’hôpital pour des blessures abusives, comparativement à 189 414 pour des cas de blessures non violentes et 2,29 millions pour d’autres raisons.

En moyenne, les chercheurs ont constaté que les enfants maltraités séjournent plus de temps à l’hôpital, soit 7,4 jours, que le coût au système de santé pour des traumatismes violents est significativement plus élevé et que le risque de mourir est également plus élevé chez les enfants maltraités.