Selon une récente étude publiée sur le site Medical Xpress, les femmes présentant un accouchement à faible risque qui décident de donner naissance à la maison courent un moins grand danger de complications graves que celles planifiant de faire de même à l’hôpital.
Les résultats sont basés sur les femmes qui en étaient au moins à leur deuxième accouchement, et les compétences des sages-femmes pourraient faire varier les données. Certains autres facteurs ont aussi été pris en considération, comme l’âge de la mère, le statut socio-économique, l’ethnie et la période de gestation.
Ainsi, une équipe de chercheurs néerlandais a décidé de vérifier si les femmes à faible risque en début de travail avec accouchement à domicile avaient un taux plus élevé d’effets rares, mais graves que lors des accouchements planifiés à l’hôpital. Les effets sont surtout les ruptures utérines, l’éclampsie ou une hémorragie majeure obstétrique nécessitant une grande transfusion sanguine.
D’autres complications indésirables comprenaient des hémorragies post-partum (perte considérable de sang après l’accouchement) et l’extraction manuelle du placenta. 146 752 femmes ont été suivies, dont 63 % ont donné naissance à la maison, contre 37 % en centre hospitalier.