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Plusieurs déficiences pour les bébés prématurés

Une recherche effectuée par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), en France, démontre que les prématurés ont près de 40 % plus de risques de souffrir de déficiences intellectuelles, motrices ou sensorielles lors de leur développement.

Les premiers signes sont apparents dès l’âge de 5 ans, alors que l’on observe que 42 % des enfants nés entre 24 et 28 semaines de grossesse et 31 % de ceux nés entre 29 et 32 semaines ont besoin d’une aide spécialisée, contre 16 % chez les bébés nés à terme.

Chez 9 % des prématurés, on observe une paralysie cérébrale ou encore des difficultés sévères à marcher.

Pour cette étude, les chercheurs ont analysé les dossiers médicaux de 1 817 bébés nés avant la fin du 7e mois de grossesse, ce qui équivaut à 33 semaines de grossesse, et ceux de 396 bébés nés à terme.

Depuis plusieurs années, le taux de naissances avant terme ne cesse d’augmenter, ce qui inquiète la Dre Béatrice Larroque, de l’INSERM : « Chaque semaine de grossesse en plus permet de réduire le risque de déficience. »

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Des césariennes en raison de la pénurie d’infirmières

Le quotidien La Presse a appris que les gynécologues du centre hospitalier Charles-LeMoyne, à Longueuil, effectuaient des césariennes de manière préventive en raison du peu d’infirmières travaillant la nuit.

Le Dr Nabil Mansour, chef du département de gynécologie de l’hôpital, explique cette décision : « Vers 18 h, quand on est avec une patiente dont l’accouchement ne se déroule pas très bien, on a peur. On a peur de devoir faire une césarienne la nuit. Pour éviter ça, on les opère avant le temps. »

Faute de personnel, seulement trois personnes sur appel peuvent effectuer cette chirurgie la nuit. « Si l’on veut faire une césarienne la nuit et que les infirmières sont déjà occupées, on doit éplucher la liste des autres infirmières et tenter de les convaincre de venir nous aider. Ça peut être long avant de trouver assez de filles volontaires », ajoute le Dr Mansour qui déplore que des césariennes non nécessaires soient pratiquées et que le taux de cette opération soit de 26 % à Charles-LeMoyne, contrairement à 23 % au CHUM.

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Les effets dissuasifs d’une césarienne

Selon une étude norvégienne publiée dans l’Obstetrics and Gynecology, un accouchement par césarienne rend les femmes plus réticentes à l’idée d’avoir une famille multiple.

Le Dr Mette C. Tollanes de l’Université de Bergen et son équipe ont étudié les dossiers médicaux de 596 000 femmes ayant mis au monde un premier enfant entre 1967 et 1996. Étaient exclues de la recherche exhaustive, les grossesses multiples, les femmes ayant changé de partenaire entre deux grossesses et celles qui sont décédées avant l’âge de 50 ans.

Selon les scientifiques, une naissance par césarienne ne diminue pas le taux de fertilité chez les femmes, mais les influence grandement dans leur projet de tomber à nouveau enceintes.

Cette conclusion ne peut qu’inquiéter les chercheurs puisque les accouchements par césarienne sont en hausse au Canada et aux États-Unis. Selon eux, cette méthode de naissance peut jouer un rôle dans la baisse du taux de natalité.

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Les effets dissuasifs d’une césarienne

Selon une étude norvégienne publiée dans l’Obstetrics and Gynecology, un accouchement par césarienne rend les femmes plus réticentes à l’idée d’avoir une famille multiple.

Le Dr Mette C. Tollanes de l’Université de Bergen et son équipe ont étudié les dossiers médicaux de 596 000 femmes ayant mis au monde un premier enfant entre 1967 et 1996. Étaient exclues de la recherche exhaustive, les grossesses multiples, les femmes ayant changé de partenaire entre deux grossesses et celles qui sont décédées avant l’âge de 50 ans.

Selon les scientifiques, une naissance par césarienne ne diminue pas le taux de fertilité chez les femmes, mais les influence grandement dans leur projet de tomber à nouveau enceintes.

Cette conclusion ne peut qu’inquiéter les chercheurs puisque les accouchements par césarienne sont en hausse au Canada et aux États-Unis. Selon eux, cette méthode de naissance peut jouer un rôle dans la baisse du taux de natalité.

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Les effets du baby-boom

Il n’y a pas que de bons côtés à la soudaine hausse des naissances dans la région de Montréal… En plus des difficultés à faire un suivi de grossesse chez les femmes enceintes, le Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) souhaite imposer un quota d’accouchements à 2 500 annuellement.

Selon le personnel des départements d’obstétrique et gynécologie, entre 2 700 et 2 800 accouchements seraient des statistiques plus représentatives de la situation actuelle.

Par ailleurs, la docteure Marie-Josée Bédard a fait parvenir une lettre à la direction du CHUM et dénonce cette décision. « Restreindre davantage le nombre d’accouchements au CHUM équivaudrait à restreindre l’accès à une salle des urgences, en sachant que les patients ne peuvent être dirigés vers aucun autre centre », a-t-elle mentionné.

L’attachée de presse du ministre de la Santé et des Services sociaux, Isabelle Merizzi, n’a pas tardé à réagir lorsqu’elle a été mise au courant des effets du baby-boom : « Il n’est pas question que le CHUM ferme ses portes pour les femmes qui veulent accoucher. Personne ne sera refusé à la porte. Nous avons éclairci la situation. »

Parmi les solutions envisagées, le transfert des femmes enceintes vers d’autres centres hospitaliers pour leur suivi de grossesse et concentrer les grossesses à risques au CHUM.