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Les futures mères qui dorment peu ont un accouchement plus difficile?

Selon une étude publiée dans le journal Sleep, les futures mamans dormant moins de cinq heures par nuit ont plus de chances d’avoir un accouchement difficile.

Elles sont 10 fois plus à risque d’être aux prises avec la prééclampsie, une maladie qui cause la haute pression sanguine, ce qui peut mener à un endommagement des organes et même à la mort du bébé qui n’est pas encore né. Cela peut aussi être fatal pour la mère qui, une fois diagnostiquée, a une césarienne ou se fait donner des médicaments afin de provoquer l’accouchement.

Les femmes enceintes dormant cinq heures par nuit ou moins lors des 14 premières semaines de leur grossesse sont ainsi 14 fois plus à risque, car la pression sanguine chute de 10 à 20 % lors du sommeil.

Les scientifiques de l’Université de Washington croient que le manque de sommeil fait augmenter la pression sanguine, mais qu’il affecte de surcroît les fonctions du cœur durant la grossesse.

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Les accouchements prématurés seraient génétiques

Des chercheurs américains ont découvert que des gènes présents chez les futures mères et les fœtus joueraient un rôle dans les naissances prématurées. Rappelons qu’il s’agit de la première cause de mortalité infantile et de handicap. On estime que 13 millions de bébés naissent prématurément dans le monde chaque année.
 
Une variante d’un gène de la mère et du fœtus les rendrait sensibles à une réponse inflammatoire due à une infection dans l’utérus, ce qui augmente les risques de naissance prématurée, soit avant 37 semaines de grossesse.
 
Ce mécanisme serait provoqué en fait pour protéger la mère et le bébé contre l’infection.
 
Les petits prématurés ont 120 fois plus de risques de mourir que ceux nés à terme et sont plus susceptibles de connaître des difficultés respiratoires, des saignements au cerveau et des handicaps neurologiques.
 
Après avoir analysé 190 gènes et plus de 700 variantes d’ADN de 229 femmes et 179 bébés prématurés, on note une variante de l’ADN chez le fœtus qui mènerait à un accouchement avant terme et des variantes de certains gènes chez la mère qui augmentent aussi les risques.