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Reclassification d’une grossesse considérée à terme

Auparavant, les médecins considéraient qu’une grossesse était à terme entre 37 et 42 semaines. Or, les résultats d’une nouvelle étude poussent les médecins à catégoriser le 3e trimestre en 4 phases :  avant terme, à terme, à terme « tardif » et après terme.

La recherche a démontré que l’augmentation des accouchements entre 37 et 38 semaines avait grimpé de 17 % en 1983 à 27 % en 2009, parce que les femmes « prévoient » leur date d’accouchement. Elles peuvent même prendre « rendez-vous » pour une césarienne. Cette planification nuit à l’enfant plus que ce que l’on croyait.

En effet, il a été déterminé que les enfants nés entre la 37e et la 38e semaine étaient plus souvent pris en charge aux soins intensifs, ceux-ci nécessitant notamment d’être branchés sur la respiration artificielle et/ou la médication intraveineuse.

Pour minimiser ces risques, comme l’indique Science World Report, il est donc fortement recommandé d’attendre entre la 39e et 40e semaine. La 41e semaine est considérée comme tardive, et au-delà, il s’agit d’une grossesse après terme.

L’étude est publiée dans la revue Obstetrics & Gynecology.

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Accoucher serait un traumatisme pour la mère

En fait, plus d’une femme sur trois aurait si peur de l’accouchement que cette expérience se révèlerait être un traumatisme aussi intense que celui vécu par les victimes d’attaques terroristes.

La douleur de l’accouchement serait l’un des facteurs de ces symptômes de stress post-traumatique expérimentés par plus de 26 % des femmes ayant pris part à la recherche. D’autres résultats de l’étude mentionnent qu’uniquement 3,4 % des répondantes souffraient de réel stress post-traumatique.

Les symptômes d’un tel choc consistent en des difficultés à parler de l’accouchement, des flashbacks du travail et la peur d’avoir un autre enfant.

De plus, selon les chercheurs, plus la douleur était vive durant l’accouchement, plus le risque de stress post-partum est élevé.

Toutefois, 80 % des femmes ayant subi ce stress important avaient choisi un accouchement sans antidouleur, par voie naturelle. Les experts suggèrent donc de confier vos craintes à votre médecin afin qu’il puisse mieux vous conseiller.

Rappelons que 10 % des femmes françaises sombrent dans une dépression post-partum, et plusieurs d’entre elles ne seront jamais décelées.

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net

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Des trucs pour accoucher en douceur

Médecin généraliste et formatrice de « l’accouchement en douceur » dans plus de 400 maternités en France, Dre Gasquet livre quelques trucs aux femmes enceintes.

Pour contrer la peur de la douleur durant l’accouchement, Dre Gasquet conseille aux femmes de ne pas négliger la préparation. Elle insiste sur le fait que tout ne s’apprend pas dans les livres, et qu’il vaut mieux s’inscrire à des cours pour pratiquer les bonnes procédures.

Même si la position sur le dos avec les étriers semble la seule avenue possible, il existe plusieurs autres positions, souvent beaucoup plus confortables et efficaces, que la traditionnelle « position décubitus dorsal » adoptée principalement dans les années 70.

La médecin suggère aux femmes de ne pas rester immobile, de bouger le plus possible pour faciliter le travail de bébé et d’essayer de mettre au monde le petit à quatre pattes ou étendue sur le côté.

Choisir la position dans laquelle on se sent bien tout comme décider d’avoir recours à la péridurale exige toutefois un bon dialogue avec le corps médical. L’auteure conseille d’échanger au préalable et durant l’accouchement.

Tous les hôpitaux ne sont cependant pas équipés pour diversifier les expériences d’accouchement, et certaines situations exigeront une position précise.

Elle termine en mentionnant l’importance de ne pas se mettre de pression, car même lorsqu’on a tout fait pour se préparer à accoucher en douceur, la vie peut en décider autrement.

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On peut accoucher en maison de naissance

Dernièrement, on parlait d’études qui remettaient en question l’accouchement à la maison et dans une maison de naissance. On stipulait que le bébé était ainsi exposé à de plus grands dangers.

Or, une nouvelle recherche publiée dans le British Medical Journal, menée par une équipe de l’Oxford University, soutient que la maison de naissance ne comporte pas de dangers pour le bébé ou la mère.

Pour une grossesse à faible risque, il n’y a aucun problème à accoucher dans une maison de naissance, voire à domicile. Les chercheurs n’ont pu relever de plus forts taux de mortalité périnatale ou néonatale dans un cas comme dans l’autre.

Ils se sont basés sur un échantillon de près de 65 000 grossesses pour en arriver à cette constatation. Les naissances avaient eu lieu à l’hôpital, en maison de naissance ou à domicile.

Malgré tout, chez les femmes qui avaient un enfant pour la première fois, le taux de mortalité périnatale ou néonatale s’est encore une fois avéré plus élevé chez celles qui avaient vécu leur accouchement à la maison.

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Le droit à la césarienne

On optait pour la césarienne, dans le passé, uniquement lorsqu’elle était vraiment nécessaire. Il semble toutefois qu’un nombre grandissant de femmes choisissent cette méthode par choix personnel.

D’ailleurs, les médecins laisseraient de plus en plus le choix aux femmes. Au Royaume-Uni, par exemple, le quart des accouchements se fait par césarienne, rapporte Mail Online.

De nouvelles règles pourraient toutefois changer la donne dans ce pays. Prochainement, de nouvelles procédures feront en sorte qu’une femme devra en discuter avec son médecin ou sa sage-femme avant de prendre sa décision et avant qu’une telle autorisation soit donnée.

L’une des plus fréquentes raisons de ce choix proviendrait de considérations esthétiques. Il faut aussi mentionner que depuis une dizaine d’années, les césariennes sont plus sécuritaires, tant pour la mère que pour le bébé. Cela pourrait avoir influencé cette tendance.

Malgré tout, plusieurs instances médicales se soulèvent, et l’on considère qu’une césarienne pratiquée sans raison liée à la santé demeure inappropriée. Des militants de chaque position feront donc valoir leur point aux futures mamans.

Finalement, soulignons que l’accouchement par césarienne est plus coûteux que celui fait naturellement. Au Royaume-Uni, on estime qu’il en coûte 800 livres de plus pour ladite procédure médicale que si une femme accouche par voie naturelle.

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Donner son bébé en adoption

Une nouvelle étude de l’Institut national d’études démographiques, une organisation européenne, nous en apprend un peu plus sur l’adoption. On a tenté d’établir le profil général des femmes qui donnent leur bébé en adoption, mais qui choisissent l’anonymat.

Les données concernaient des accouchements s’étant déroulés entre 2007 et 2009. Il semble qu’environ 75 % des femmes qui accouchent dans l’anonymat sont encore aux études, au chômage ou inactives sur le plan professionnel, et 25 % d’entre elles sont autonomes financièrement.

Elles sont célibataires et n’ont pas d’autre enfant. L’âge moyen des femmes qui choisissent l’anonymat lors de leur accouchement est de 26 ans.

On a aussi tenté de cerner les raisons les plus courantes de ce choix. Il semble que l’absence – ou le désaccord quant à la grossesse – du père est la plus fréquente; c’est le cas pour 43 % de ces femmes.

Souvent, elles peuvent aussi faire ce choix en raison de leur jeune âge, ou par peur d’un rejet familial. Des problèmes financiers ressortent aussi parmi les raisons les plus fréquentes.

On lit aussi dans Le Quotidien du Médecin que la découverte de la grossesse à un stade très avancé (au troisième trimestre) entre aussi en ligne de compte.

Presque la moitié (47 %) des femmes qui donnent ainsi leur enfant en adoption ne laissent aucun renseignement sur elle. Les enfants ne pourront donc jamais les retracer. Toutefois, 29 % d’entre elles en laissent sur leur identité, mais ils sont tenus confidentiels jusqu’à ce que certaines conditions soient remplies.

Finalement, 14 % des femmes qui accouchent anonymement décident de garder leur bébé avec elles avant la fin du délai légal (deux mois, dans ce cas-ci).

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Dormez du bon côté avant d’accoucher

Les futures mères prendront certainement le temps de s’installer comme il faut en allant se coucher. Tout porte à croire que la dernière nuit de sommeil avant d’accoucher est décisive.

Selon une recherche de l’Université d’Auckland, une femme qui ne dort pas sur le côté gauche durant sa dernière nuit de grossesse court deux fois plus de risques de vivre une mortinatalité tardive. Ce risque de mort pour le foetus passe de 1,96 à 3,93 sur 1 000, ce qui demeure faible.
 
Une autre corrélation a pu être établie dans le cadre de cette étude qui a porté sur 155 femmes ayant accouché entre juillet 2006 et juin 2009.
 
Il semble que celles qui vont plusieurs fois aux toilettes durant leur dernière nuit de grossesse sont moins enclines à vivre une mortinatalité tardive.
 
Il ne faut toutefois pas prendre cette corrélation trop à la lettre et penser que l’on met son bébé en danger avec la façon dont on dort ou le fait de ne pas aller aux toilettes durant la nuit.

Les chercheurs affirment malgré tout que ces résultats pourraient représenter plus sur une grande échelle, mais que d’autres études devront suivre avant de donner des avis publics. Les résultats complets de l’étude sont parus dans BMJ.

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Le meilleur moment pour accoucher

On peut lire dans Obstetrics & Gynecology qu’un accouchement devrait idéalement être prévu au moins à la 39e ou la 40e semaine de grossesse. Les risques de décès de l’enfant en seraient ainsi réduits de moitié.

C’est la conclusion d’une étude américaine ayant porté sur les données de naissance des dernières années. Elle remet en question la perception courante selon laquelle tous les enfants nés entre 37 et 40 semaines de grossesse sont en parfaite santé.
 
Or, en 2006 par exemple, le taux de mortalité a été de 1,9 pour 1 000 naissances à 40 semaines. Quant aux bébés nés quelques semaines plus tôt, soit vers la 37e semaine, il a été de 3,9 sur 1 000 naissances.

On peut donc comprendre, à la lecture de ces taux, qu’un poupon est exposé à des risques beaucoup plus faibles, voire minimes, si la grossesse se poursuit vraiment jusqu’à terme.

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Une pompe contre l’asthme lors de la grossesse

À la lumière de sa dernière recherche, la chercheuse Faranak Firoozi, de la Faculté de pharmacie de l’Université de Montréal, recommande aux femmes enceintes asthmatiques de continuer à utiliser leur pompe contre la maladie respiratoire lors de la gestation.

Selon Mme Firoozi, l’incidence de donner naissance à un bébé de petit poids ou d’accoucher avant terme augmente quand la future mère a suspendu son traitement contre l’asthme lorsqu’elle était enceinte.

« Bon nombre de femmes enceintes cessent leur médication parce qu’elles craignent de nuire à la santé du bébé. Elles ne savent pas qu’un asthme non maîtrisé peut leur causer plus de torts, ainsi qu’à l’enfant, que l’usage de médicaments », a souligné la scientifique, qui ignore toutefois les raisons médicales pour expliquer cette corrélation.

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Un accouchement à la maison

La Dre Patricia Janssen et son équipe, de l’Université de la Colombie-Britannique, affirment que les futures mères peuvent envisager sans crainte de donner naissance à domicile, sous la supervision d’une sage-femme, plutôt que dans un hôpital.

Les chercheurs ont observé que ce type de naissance entraînait moins de césariennes et de complications et que le risque de mortalité du bébé était similaire, sinon moindre, à celui observé en milieu hospitalier.

« Nous ne négligeons pas l’importance du libre choix parmi les femmes qui optent pour la naissance à domicile. Ce libre choix peut être un élément important de la gestion du risque dans les naissances à domicile et, dans ce contexte, il s’agit d’une facette souhaitable de la méthodologie de l’étude. Selon les renseignements que nous avons obtenus, la disponibilité de sages-femmes autorisées peut facilement motiver le choix du lieu de l’accouchement », ont fait savoir les auteurs de cette recherche publiée dans le Journal de l’Association médicale canadienne.