Le poisson bon contre la démence
Une récente recherche parue dans Nature Neurscience a démontré qu’une trop faible quantité d’oméga-3 dans le cerveau influence négativement la transmission nerveuse, et ce, dès le moment où le fœtus se trouve dans le ventre de sa mère.
On a en effet pu remarquer chez des souris qu’une telle carence affaiblissait le fonctionnement des neurones reliés aux comportements anxieux et dépressifs.
Les oméga-3, des acides gras, jouent un rôle essentiel dans le développement du cerveau depuis le passage dans l’utérus jusqu’à l’adolescence.
Dans la présente expérience ayant porté sur des souris, on a pu statuer que la carence en oméga-3 influence deux parties du cerveau, soit le cortex préfrontal et le noyau accumbens. Ces parties sont responsables de la régulation émotionnelle et de la motivation, entre autres.
Rappelons finalement que les oméga-3 ne sont pas fabriqués par le corps et doivent être fournis par l’alimentation. Leur déficit est courant dans les pays industrialisés. On recommande de varier l’alimentation plutôt que de prendre des gélules.