On parlait plus tôt cette semaine d’une étude ayant démontré l’apport de certains acides gras polyinsaturés que l’on retrouve dans le lait maternel et dans certaines formules de lait maternisé.
Des chercheurs du Royaume-Uni remettent maintenant en cause cet effet bénéfique. Selon leurs propres résultats, des bébés prématurés à qui l’on donne une formule contenant ces gras polyinsaturés n’en auront aucun effet, en général, sur leur cognition à l’âge de 10 ans.
Toutefois, ils mentionnent que certains enfants pourraient en bénéficier. Leur étude avait pour but d’ajouter des arguments quant à l’apport de ces acides gras, et leur implantation hâtive a tout de même démontré des avantages, dans le présent contexte.
Aucune différence significative n’a quand même pu être constatée entre des enfants qui en avaient pris et d’autres. De plus, aucun écart n’a pu être relevé chez ceux qui avaient été partiellement allaités. Mais ceux qui avaient pris uniquement la formule avaient eu de meilleurs résultats à des tests de quotient intellectuel
La cohorte était ici composée de 107 enfants nés prématurément qui avaient pris une formule enrichie de lait maternisé ou non, de leur naissance à l’âge de 9 mois. Ils ont ensuite passé des tests cognitifs à l’âge de 10 ans.
Les résultats complets de cette nouvelle recherche sont parus dans Pediatrics.