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Nouvel espoir pour gérer les acouphènes

Les acouphènes sont caractérisés par un sifflement ou un bourdonnement constant dans une ou les deux oreilles. Une personne sur cinq en développera. Au quotidien, la situation devient pénible, d’autant plus qu’il n’y a aucun traitement possible pour en guérir.
 
La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) pourrait toutefois avoir des effets réellement bénéfiques sur la gravité des acouphènes, révèle une étude néerlandaise publiée dans The Lancet.
 
492 personnes ont été suivies pendant 12 mois. 247 ont reçu les soins courants comme le contrôle audiologique, des conseils ou une prothèse auditive. 245 autres personnes ont eu ces mêmes traitements, en plus de suivre des séances de thérapie cognitiovo-comportementale avec un psychologue, des séances de relaxation et de gestion du stress.
 
Après 12 mois, on a constaté une plus grande amélioration de la santé générale et de la qualité de vie chez les patients ayant suivi la TCC. Le seul problème est que beaucoup de patients abandonnent la thérapie dans les 12 mois.
 
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L’insomnie aggrave les acouphènes

Une étude du Henry Ford Hospital à Detroit, dont les résultats ont été présentés lors de la rencontre annuelle du Combined Otolaryngological Spring à San Diego, démontre une forte association entre la sévérité des acouphènes et l’insomnie.
 
« Les acouphènes impliquent des processus cognitifs, émotionnels et psychophysiologiques, ce qui peut entraîner une augmentation du sentiment de détresse du patient. Les troubles du sommeil, dont l’insomnie, chez ces patients diminuent leur tolérance aux acouphènes », explique la coauteure de l’étude, Dre Kathleen L. Yaremchuk.
 
Bien que l’on ignore les causes physiologiques exactes des acouphènes, certains facteurs peuvent les aggraver ou favoriser leur apparition, comme des sons trop forts, des bouchons de cire, des infections, un traumatisme au cou, la fibromyalgie et autres.
 
De plus, les acouphènes liés à l’insomnie entraînent également une dégradation physique et émotionnelle.
 
« Le traitement des patients souffrant d’acouphènes est difficile. Un patient avec acouphènes chroniques présente une image clinique qui peut inclure l’anxiété, la dépression, l’ennui ou une détresse émotionnelle autodéclarée. Et l’une des plaintes les plus fréquentes de ces patients est de parvenir à trouver le sommeil », ajoute la Dre Yaremchuk.
 
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Un traitement contre les acouphènes?

L’émission scientifique Découverte a fait part d’une recherche fort prometteuse pour traiter les acouphènes.
 
Des chercheurs de l’Université du Texas ont stimulé un nerf dans le cou de rats, ce qui a permis d’éliminer les acouphènes.
 
On espère pouvoir répéter les mêmes résultats sur les humains afin de produire un traitement permettant d’éliminer les bourdonnements ou sifflements que les patients ont continuellement dans les oreilles.
 
Les scientifiques ont découvert que la stimulation du nerf pneumogastrique des rats permettait de reprogrammer le cerveau et les parties qui traitent les sons retrouvaient alors leur état initial. Ce nerf innerve le pharynx, le voile du palais et le larynx.
 
« Nous pensons que la partie du cerveau qui traite les sons, le cortex auditif, utilise un trop grand nombre de neurones, les cellules nerveuses, pour certaines fréquences et le système commence alors à se dérégler », mentionne le Dr Michael Kilgard.
 
Jusqu’à présent, les seuls moyens de traiter les acouphènes étaient de masquer le son ou d’apprendre à l’ignorer.
 
Les acouphènes se développent généralement avec une perte auditive, après des problèmes auditifs et des maladies ou à la suite d’une exposition à des bruits intenses.
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Les téléphones mobiles augmentent les risques d’acouphènes

Une personne sur sept souffrira, à un moment dans sa vie, d’acouphènes, ce constant bourdonnement ou sonnerie dans l’oreille qui affecte la qualité de vie.
 
Une étude dévoile que l’usage du téléphone mobile augmente le risque de développer des acouphènes.
 
Selon le journal Occupational and Environmental Medicine, des chercheurs autrichiens ont comparé l’utilisation du cellulaire chez 100 personnes ayant des acouphènes et chez 100 autres du même âge qui n’en avaient pas. On a tenu compte du type d’appareil, de l’intensité et de la durée des appels.
 
En moyenne, ceux ayant utilisé leur téléphone dix minutes par jour avaient 71 % plus de chances de souffrir d’acouphènes. Ceux qui avaient utilisé leur cellulaire pendant quatre ans ou plus doublaient leurs chances de développer cet inconfort.
 
Les scientifiques affirment que le rayonnement émis par les appareils peut endommager la fonction délicate de l’oreille interne.
 
Malheureusement, les acouphènes sont incurables et les traitements pour les atténuer demeurent peu efficaces encore aujourd’hui.