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Si vous avez déjà commandé avec Uber Eats vous aurez probablement droit à 100 $

Ceux et celles qui ont commandé par le passé de la nourriture via la plateforme d’UberEats pourraient toucher jusqu’à 100 $ en raison d’une action collective intentée au Québec, rapporte Narcity.

C’est à l’automne dernier que le  tribunal a autorisé l’action collective contre la plateforme de livraison. Si le jugement est favorable, les clients touchés pourraient recevoir une bonne somme d’argent. 

« Cette demande vise à obtenir le remboursement des frais de livraison illégaux payés par les consommateurs québécois qui ont passé une commande sur l’application mobile UberEats ou en ligne sur le site internet www.ubereats.com », précise la firme Lambert Avocats, responsable de l’action collective, sur son site web. 

C’est à Mme Fay Leung que l’on doit cette initiative, car elle a remarqué des frais de livraison facturés sur sa commande alors qu’ils n’étaient pas affichés au départ.

« Madame Leung reproche aux défenderesses d’avoir exigé un prix supérieur à celui qui était annoncé lors de commandes de repas effectuées sur la plateforme Uber Eats », ajoute la firme d’avocats, qui précise qu’en vertu de la Loi sur la protection du consommateur, il n’est pas légal de demander un prix supérieur à celui annoncé. 

De son côté, Uber Eats conteste les allégations, mais devra plaider sa version dans un prochain qui se tiendra à une date indéterminée.

« Toutes les personnes résidant au Québec qui ont effectué une transaction sur l’application mobile UberEats ou sur le site internet www.ubereats.com et qui ont payé des frais de livraison du 4 juillet 2017 jusqu’au 20 avril 2021 » sont concernées par cette action collective. 

Ainsi, si le jugement tranche en faveur de la demanderesse, vous pourriez vous aussi avoir droit à un remboursement de 100 $, voire plus, dépendamment des frais de livraison payés, en dommages et intérêts.  

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Ticketmaster à nouveau dans l’eau chaude

Ticketmaster se retrouve une fois de plus dans l’eau chaude avec une deuxième demande d’action collective déposée contre elle mardi. L’entreprise qui vend des billets de spectacles est accusée de pratiques illégales dans la mise en vente et de volontairement induire ses clients en erreur avec ses « billets platine », rapporte La Presse.

Le géant de la vente de billet fait régulièrement les manchettes avec des pratiques critiquées de vente de billets. 

Cette semaine, la firme d’avocats montréalaise LPC a déposé une nouvelle demande d’action collective à la Cour supérieure de Laval. Elle estime que Ticketmaster a des pratiques « en claire violation » avec la Loi sur la protection du consommateur, notamment par le fait de ne pas annoncer directement qu’un deuxième concert a été programmé au moment de la mise en vente du premier concert. Cette pratique viserait donc à « soutirer autant d’argent que possible aux vrais fans ». 

Ainsi, comme les clients ignorent qu’il y a en fait d’autres billets disponibles, un effet de rareté est créé et les billets voient leur prix augmenter. Les clients achètent donc massivement les billets du premier concert en ignorant qu’il y aura un deuxième spectacle et que les billets seront moins chers au moment de leur mise en vente. 

L’action collective réclame des dommages et intérêts compensatoires versés à ses membres et des dommages et intérêts punitifs de 300 $ par membre, en plus du remboursement de la différence entre le prix « régulier » et le prix payé par chambre membre. Le document déposé devant la justice demande également une injonction pour que Ticketmaster modifie ses plateformes et cesse « ses pratiques commerciales interdites ».

À titre d’exemple, le document cite le cas d’une cliente qui avait acheté des billets pour le spectacle de P!nk au Centre Bell, qui aura lieu cet automne. Elle aurait acheté à la fin du mois de février trois billets pour le concert du 1er novembre. Ensuite, on lui a offert des « sièges platine officiels », qui seraient les meilleures places, à un prix plus élevé en raison de la tarification dynamique, qui fait monter les tarifs avec la demande. 

Mais les billets qui ont coûté près de 350 $ chacun se retrouvent 14 rangées avant la dernière, dans la section à l’opposé de la scène. Plus tard, la cliente s’est rendu compte que d’autres billets « platine » à côté étaient vendus à un tarif moindre. 

Au moment de la mise en vente du spectacle suivant, la cliente a réalisé que de meilleurs billets étaient vendus à seulement 6,89 $ de plus. 

Ticketmaster n’avait pas répondu aux demandes d’entrevue de La Presse. 

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