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Quand les mathématiques effraient le cerveau des enfants

Il semblerait que la même partie du cerveau qui répond à des situations effrayantes, comme de voir une araignée ou un serpent, montre aussi une réponse et une activité cérébrale rapide et accrue chez les enfants souffrant d’anxiété devant des problèmes de mathématiques, révèlent les scientifiques de l’École de médecine de l’Université Stanford.

Cette activation de cette partie du cerveau causerait également une baisse d’activité dans d’autres régions cérébrales, qui impliquent par exemple la résolution de problèmes, expliquent les chercheurs dans la revue Psychological Science.

Pendant que des enfants âgés de 7 à 9 ans effectuaient des additions et des soustractions, leur cerveau était étudié avec l’imagerie par résonnance magnétique fonctionnelle.

Chez les enfants avec une haute angoisse des mathématiques, les analyses ont démontré une activité accrue dans l’amygdale, centre du cerveau principalement lié à la crainte, et aussi dans une section de l’hippocampe, une structure du cerveau qui aide à former de nouveaux souvenirs. La diminution de l’activité dans plusieurs régions du cerveau associées à la mémoire au travail et au raisonnement numérique a été décelée également.

Selon les experts, l’angoisse des mathématiques est neurobiologique et semblable à d’autres types d’anxiété ou de phobies. Ils confirment que ce n’est pas parce qu’un enfant a l’angoisse de cette matière scolaire qu’il ne sera pas bon avec les chiffres.

Toutefois, il a été prouvé qu’à long terme, ces jeunes ne développaient pas le goût particulier de poursuivre dans cette voie ou ne désiraient tout simplement pas s’ouvrir à des classes plus avancées en mathématiques.

Des études supplémentaires chez des jeunes plus âgés seront nécessaires pour identifier la base neurologique de l’angoisse des mathématiques et ainsi développer de nouvelles stratégies pour s’attaquer au problème.

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Presque tous les adultes ont un instinct parental

Même s’ils ne sont pas parents, une forte activité cérébrale distincte se déclencherait chez les adultes lorsque ces derniers voient des images d’enfants.

Toutefois, ce rythme cérébral serait typique aux photos de bébés humains. En effet, l’impulsion biologique qui régit les interactions entre grands et petits serait absente lorsque les adultes examinent des photos d’autres d’adultes ou d’animaux (même celles des bébés animaux).

C’est ce qu’a dévoilé dans la revue NeuroImage une étude réalisée auprès de sept hommes et neuf femmes par des chercheurs des National Institutes of Health en Allemagne, en Italie et au Japon.

C’est grâce à un scanneur et à la résonnance magnétique que l’activité cérébrale des participants a été enregistrée. Ces derniers ne devaient ni bouger ni parler.

Il a été noté qu’à la vue d’images de bébés, trois parties du cerveau s’activaient plus fortement et automatiquement qu’à l’observation d’autres photos. Cela démontrerait une volonté à vouloir s’occuper d’un enfant, pensent les chercheurs.

Le cortex prémoteur et préverbal (impulsion du cerveau précédant la parole et le mouvement), le gyrus fusiforme pour la reconnaissance faciale (traitement des informations du visage) et l’insula et le cortex cingulaire (émotion/récompense) sont les trois régions en question.

Les résultats de cette étude soulèvent la possibilité que l’observation plus profonde de cette activité cérébrale donne un aperçu de la raison pour laquelle ce qui semble être un instinct parental chez la majorité des adultes n’est pas fonctionnel chez tous, et du fait que certains ne le développent pas ou que d’autres négligent ou maltraitent un enfant.

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La voix de la mère stimule le cerveau de son bébé

Le langage bébé, celui que la mère utilise pour parler à son enfant, est reconnu scientifiquement.

On apprend maintenant que la voix de la mère joue un grand rôle dans l’activation de certaines parties du cerveau de l’enfant.

En effet, la voix de maman active l’hémisphère cérébral gauche de bébé, particulièrement en ce qui a trait au traitement linguistique et verbomoteur.

Or, si l’enfant entend la voix d’une autre femme, l’hémisphère cérébral droit est activé, ne touchant qu’à la reconnaissance vocale.

Cette nouvelle découverte de chercheurs de l’Université de Montréal et du Centre de recherche du CHU Sainte-Justine prouve le rôle de la mère dans l’apprentissage de la parole de son enfant. Elle en est l’initiatrice.

On peut en effet lire dans le communiqué nous annonçant leurs conclusions qu’il existe bel et bien un lien entre l’acquisition prénatale du langage et les compétences motrices de la parole.