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La douleur chronique serait liée à l’activité cérébrale

En mesurant la connectivité de deux zones du cerveau liées aux comportements émotifs et motivés, les chercheurs ont pu prédire, avec une exactitude de 85 %, quels patients allaient développer une douleur chronique après une blessure au dos.
 
Ces patients ont été suivis pendant dix ans après l’incident.
 
La majorité des adultes souffriront de maux de dos à un moment de leur vie. Par chance, certains ne la connaîtront que quelques jours ou quelques semaines, mais d’autres développeront une douleur chronique qui peut s’étendre sur des années, même s’ils ont le même type de blessure que les autres.
 
La différence est mesurable dans le cerveau rapidement, dans l’évolution de la douleur, rapporte le Nature Neursocience.
 
« C’est la première fois que nous pouvons prédire, entre deux personnes qui ont le même type de blessure, laquelle développera une douleur chronique et laquelle n’en développera pas », déclare la chercheuse Vania Apkarian.
 
Cette découverte pourrait non seulement mener à de meilleurs traitements, mais aideraient à déceler les personnes susceptibles de développer de telles douleurs.
 
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Autisme : détecter les signes dès l’âge de six mois

Les scientifiques disent que le test de mesure d’activité cérébrale pourrait aider à identifier les nourrissons le plus à risque de développer l’autisme plus tard dans leur vie, et ainsi permettre aux parents de modifier la façon dont ils élèvent leurs enfants plus tôt.

Le test consiste à placer des capteurs sur le cuir chevelu des bébés pour mesurer l’activité cérébrale pendant que les nourrissons observent des visages venir près d’eux et reculer.

En ce moment, l’autisme peut officiellement être diagnostiqué après l’âge de deux ans, et de nombreux experts estiment que plusieurs enfants autistes bénéficieraient d’une meilleure qualité de vie si une thérapie pouvait commencer plus jeune.

La plupart des scientifiques s’entendent pour dire que l’autisme est un trouble génétique.

Les résultats de cette étude préliminaire sont publiés dans la revue Current Biology.

Les chercheurs de l’analyse confirment que la méthode nécessite du raffinement supplémentaire, probablement une combinaison avec d’autres facteurs, pour former une base assez précise pour une utilisation clinique auprès de la population générale.

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Le cerveau des enfants maltraités

Des soldats qui ont été exposés à des situations de combat présentent les mêmes tendances d’activité dans deux zones du cerveau que des enfants maltraités.

Ce constat troublant démontre que la violence familiale aurait des effets semblables à la guerre. L’activité cérébrale de l’insula intérieure et de l’amygdale se déclenchait, chez les enfants, lorsqu’ils regardaient la photo d’un visage en colère.

Une explication possible, pour comprendre comment ces deux groupes ciblés ont la même activité cérébrale, serait qu’ils s’adaptent pour devenir « hyper conscients » de leur environnement.

On lit aussi sur Medical News Today que ces deux parties du cerveau sont reliées aux troubles anxieux. Il semble donc que l’adaptation neuronale des enfants maltraités pourrait les exposer à de plus grands risques de problèmes d’anxiété.

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La chimiothérapie cause des dommages au cerveau

Les patientes atteintes d’un cancer du sein qui doivent suivre des séances de chimiothérapie peuvent voir le traitement leur causer des lésions cérébrales.
 
L’équipe de chercheurs de l’Université Stanford a découvert une réduction importante de l’activité cérébrale dans certaines zones du cerveau liées à la mémoire et la planification.
 
Pour l’étude, on a réuni 25 personnes ayant subi de la chimiothérapie, 19 ayant eu un cancer du sein nécessitant une chirurgie et d’autres traitements, et 18 femmes en bonne santé.
 
Elles devaient toutes effectuer du triage de cartes et résoudre des problèmes pendant que leur activité cérébrale était surveillée avec l’imagerie cérébrale. En plus, elles devaient répondre à un questionnaire évaluant leurs propres capacités.
 
Les 25 personnes ayant eu la chimiothérapie ont fait plus d’erreurs dans les tâches et ont démontré une moins grande activité dans certaines zones de leur cerveau.
 
Cela confirme les plaintes de plusieurs patientes depuis des années mentionnant des trous de mémoire et des idées brouillées. La plupart des médecins liaient ces effets au stress du diagnostic.
Dans les cas extrêmes, on parle également de perte de vision et de démence à la suite de traitements de chimiothérapie.
 
D’autres études sont en cours.
 
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L’activité cérébrale et l’épilepsie infantile

Selon une récente recherche parue dans Epilepsia, on a fait un grand pas dans la compréhension de l’épilepsie infantile. Grâce à l’électroencéphalographie intracrânienne, on arrivera bientôt à cerner la région du cerveau qui est en cause dans l’épilepsie.

On avait déjà soutenu, dans des études précédentes, que la résection d’une partie du cerveau pourrait réduire l’apparition de crises épileptiques.

Cela était encore impensable pour les enfants, car ces derniers ont très souvent un réseau épileptique beaucoup plus étendu que chez les adultes.

Or, l’avenir semble prometteur pour les enfants atteints d’épilepsie. Il semble qu’une telle chirurgie puisse devenir possible, si elle est réalisée à l’aide d’ondulations rapides. Une meilleure identification de la zone cérébrale atteinte permettrait une opération chirurgicale réussie.

Jusqu’ici, on a remarqué un effet bénéfique permettant de meilleures suites d’une crise d’épilepsie chez les jeunes patients de l’étude. Une nouvelle approche chirurgicale est donc envisagée.

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La vérité sort de la tête des enfants

La culture populaire serait définissable par l’imagerie cérébrale, selon une étude de l’Université Emory à Atlanta. Des chercheurs ont fait ce constat après avoir observé l’activité cérébrale de 27 jeunes participants.

Ces derniers écoutaient de nouvelles chansons pendant l’expérience. Au nombre de 120, elles provenaient toutes de My Space et avaient été composées par des musiciens plus ou moins connus.
 
On essayait ainsi, dans la mesure du possible, de faire écouter des airs qui étaient jusque-là inconnus aux participants. Les jeunes devaient aussi évaluer les chansons selon une échelle d’un à cinq, en plus de leur test de résonnance magnétique.
 
Trois ans plus tard, on a remarqué un lien entre l’éclosion de la popularité d’une chanson et la réponse cérébrale que les enfants ou adolescents avaient présentée à son écoute.

Cette constatation s’est faite par surprise, car le but premier de l’étude était de relever l’influence des pairs sur l’opinion des jeunes. Les résultats sont parus dernièrement dans le Journal of Consumer Psychology.

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L’activité cérébrale du bébé et le visage de la mère

Des chercheurs japonais ont étudié la réaction de bébés âgés de 7 à 8 mois devant le visage de leur mère et celui d’étrangers.

D’après Science Daily, ils auraient fait une découverte de plus quant à l’influence du visage de la mère dans le développement des aptitudes sociales de l’enfant.

C’est qu’en voyant leur mère, les petits participants de l’étude ont eu une activité hémodynamique (mouvements de la masse sanguine) plus forte dans leur cortex cérébral gauche.

Dans de précédentes études, nous avions appris que le cortex cérébral droit était responsable de la perception des visages par les enfants.

L’activité du cortex cérébral gauche a été remarquée seulement lorsque les bébés voyaient leur mère.

Ces analyses ont été réalisées grâce à la spectroscopie proche infrarouge (NIRS). Cette technique non invasive permet de quantifier l’activité cérébrale de l’influx sanguin du cerveau.

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Nouvelles découvertes sur le cerveau du bébé

Les résultats de chercheurs du MRC Clinical Sciences Centre de l’Imperial College à Londres ont été publiés dans le journal Proceedings of the National Academy of Sciences.

On a pu constater que certains systèmes de neurones, des réseaux à l’état passif, sont déjà à un stade mature dans le cerveau du nouveau-né.

Ces réseaux fonctionnent continuellement chez l’adulte, même lorsqu’une personne dort. Contrairement à ce que l’on croyait, ils sont déjà pleinement développés dès la naissance.

Plus précisément, l’un de ces réseaux, que l’on nomme le mode par défaut, est pleinement actif chez le poupon. Auparavant, il était convenu que s’il était présent dès la naissance, il poursuivait son développement durant l’enfance.

Or, ce réseau est responsable, entre autres, de la conscience introspective comprenant la mémoire autobiographique et la pensée du futur.

Les chercheurs mentionnent toutefois que d’autres éléments devront être abordés pour mieux approfondir cette question.

Ces derniers ont par ailleurs découvert que ces réseaux sont pratiquement complets à la 30semaine de grossesse et tout près de la maturité à 40 semaines.

Pour arriver à ces résultats, ils ont observé la résonance magnétique de 70 bébés nés entre la 23e et la 43semaine de gestation.

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Des couples partageraient un sixième sens

Une étude de chercheurs de l’Université technologique de Sydney, en Australie, menée par la Dre Trisha Stratford, donnerait des outils pour communiquer avec un partenaire amoureux en utilisant un « sixième sens ».

Cette recherche démontre l’existence de ce « sixième sens » par des modèles identiques d’activité cérébrale trouvés parmi les participants à l’étude qui sont devenus si proches qu’ils étaient donc « alignés physiologiquement ».

Cela signifie qu’ils atteignent un moment où leurs systèmes nerveux sont en harmonie. Cela les aide à connaître les pensées et les émotions de leur partenaire de vie.

Ces résultats ressortent d’une analyse de l’activité des cerveaux et des battements cardiaques de patients et de conseillers lors de séances de thérapie.

Les psychologues pensent depuis longtemps que certains couples apprennent à penser comme l’autre, mais cette nouvelle recherche va également plus loin en examinant l’activité du système nerveux.

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Internet permet de garder l’esprit vif

Des scientifiques ont découvert que les personnes âgées qui utilisent des moteurs des recherches dans Internet peuvent ralentir ou même inverser leur démence et améliorer les fonctions de leur cerveau.

Selon le Daily Mail, les personnes n’ayant aucune expérience de l’Internet ont pu améliorer leurs fonctions cérébrales après seulement une semaine d’utilisation.

On a effectué l’étude sur 24 volontaires âgés de 55 à 78 ans. On les a suivis à l’aide de l’imagerie par résonnance magnétique (IRM) pendant qu’ils effectuaient des recherches et on a démontré qu’une expérience minimale, même sur une courte période, changeait le schéma de l’activité cérébrale et renfonçait les fonctions du cerveau.

Cela démontre également que même en vieillissant, le cerveau humain peut encore apprendre.