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L’amitié influence-t-elle l’activité physique durant la petite enfance?

Selon une petite recherche effectuée par Eric Tesdahl, un étudiant diplômé du département en développement humain et organisationnel de l’Université Vanderbilt, les enfants semblent vouloir bouger davantage s’ils sont entourés ou ont des amis actifs, et l’inverse est vrai aussi.

Pour donner l’occasion aux enfants moins actifs de s’activer ou vice-versa, l’auteur de l’étude propose que lors de la pratique de sports, les enfants moins actifs soient regroupés avec des enfants plus actifs, pour influencer leur comportement sédentaire et leur permettre de changer leur vision des choses et leurs habitudes de vie.

Le spécialiste croit que ce « regroupement » aurait de bonnes chances d’influencer la situation, car sa recherche suggère que les enfants sont influencés par leurs pairs, tentent de s’imiter entre eux et ajustent leur niveau d’activité physique selon leurs proches. Ils auraient tendance à augmenter ou diminuer de 10 % leur pratique quotidienne d’activité physique selon le genre d’amis qui les entourent.

L’étude publiée en ligne le 28 mai dans Pediatrics ne prouve cependant pas si l’amitié peut avoir une incidence directe sur la façon dont les enfants sont portés vers le sport, sur le niveau d’obésité ou sur le nombre d’heures d’activité physique pratiquées quotidiennement.

Pour arriver à ces résultats, des dispositifs appelés accéléromètres ont permis de calculer le niveau d’activité physique après les cours, lors de programmes parascolaires, et ce, durant trois mois auprès de 81 enfants majoritairement hispaniques et noirs âgés en moyenne de 8 ans.

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Les jeunes Canadiens bougent plus la semaine que le week-end

On aurait tendance à croire que puisqu’ils ont plus de temps libre la fin de semaine, les jeunes sont portés à être plus actifs à ce moment, mais c’est le contraire.

L’école et les divers cours ou sports que peuvent pratiquer les enfants et les adolescents font en sorte qu’ils bougent davantage en semaine.

En effet, selon les données compilées par Statistique Canada entre 2007 et 2009, qui ont été regroupées dans un document pour le numéro d’avril du Rapport sur la santé, les jeunes âgés de 6 à 19 ans font aller leur cœur et leurs muscles surtout entre 11 h et 17 h, en semaine.

Les petits qui ont de 6 à 10 ans connaissent, majoritairement, un moment privilégié d’activité physique durant la pause dîner, tandis que les adolescents donnent leur maximum après les cours, entre 15 h et 17 h, relate La Presse.

En revanche, il a été démontré que moins de 10 % d’entre eux réussissent à respecter la recommandation actuelle qui prévoit 60 minutes d’activité physique modérée à vigoureuse quotidiennement.

En ce qui a trait aux adultes, le rapport affirme que trop de personnes manquent encore à l’appel du sport. Toutefois, à la différence des jeunes, si les adultes sont actifs, ils le sont autant la semaine que la fin de semaine, confirme le rapport.

Des questionnaires et des appareils tels que des accéléromètres et podomètres ont été utilisés par Statistique Canada pour l’Enquête sur les mesures de la santé (ECMS).

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Rester active durant les traitements contre le cancer du sein

Une étude d’une équipe de l’Université de Miami affirme que les femmes avec un cancer du sein non métastatique qui demeurent actives physiquement durant leurs traitements diminuent leur fatigue et les risques de dépression.
 
« Les patientes physiquement actives ont plus confiance en leur propre capacité à poursuivre les activités familiales, professionnelles ou sociales, qui apportent une satisfaction dans la vie. Cela peut conduire à une fatigue diminuée, une meilleure qualité de vie et un risque de dépression réduit », explique Jamie M. Stagl, étudiant au doctorat en psychologie clinique et coauteur de l’étude.
 
Ces résultats ont été présentés lors de la rencontre annuelle de la Society of Behavioral Medicine.
 
240 femmes, recrutées 4 à 10 semaines après la chirurgie, ont été suivies pendant 10 semaines. Certaines devaient aussi participer à un groupe de thérapie de gestion du stress.
 
Ce type de programme semble également bénéfique si l’on compare les résultats avec les femmes qui n’y ont pas eu accès.
 
Idéalement, il faut donc bouger et gérer son stress pour améliorer les chances de guérison et diminuer la fatigue et les risques de dépression.
 
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L’exercice physique peut empêcher la fertilité des femmes

L’exercice physique, comme une marche quotidienne, est bon pour la femme qui désire devenir enceinte. Cependant, si l’on ne veut pas retarder les chances de conception, il faut éviter le vélo rapide, la natation, la gymnastique, la course et les autres activités à effort extrême plus de cinq heures par semaine.

L’entraînement physique intense est à proscrire chez les femmes de poids normal (IMC moins de 25) qui veulent être enceintes. Selon des études antérieures, l’activité physique intense peut perturber le cycle menstruel, conduire à une absence d’ovulation et même à l’absence de menstruations. Il peut également nuire à l’implantation lorsqu’un ovule fécondé se fixe à la paroi de l’utérus.

Pour celles qui ont un surplus de poids ou qui sont obèses, pour des raisons inexpliquées et encore plus ou moins claires, l’activité physique vigoureuse n’a pas d’impact sur la fertilité.

L’obstétricien et gynécologue Dimitrios Mastrogiannis de l’École de médecine universitaire à Philadelphie explique cette donnée au fait que les tissus adipeux chez la femme obèse produisent plus d’œstrogènes, et ce, peu importe le mode de vie.

Toutefois, le spécialiste tient à préciser que « l’exercice est une bonne chose. Il est lié à moins de risque de maladie cardiovasculaire, de cancer et de diabète. Il permet aussi de meilleures grossesses, un travail plus facile, moins de douleur et moins de naissances induites. Les femmes non obèses, selon cette dernière étude, devraient toutefois s’en tenir à de l’exercice aérobique modéré, si elles veulent améliorer leurs chances de tomber enceintes ».

Les chercheurs de cette récente étude de l’École de santé publique de l’Université de Boston ont observé le mode de vie de 3628 Danoises de 18 à 44 ans qui tentaient de concevoir un enfant avec un partenaire stable, sans traitements de fertilité.

Les résultats de l’étude, qui n’a pas prouvé un lien de cause à effet, ont été publiés dans le journal Fertility and Sterility.

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Nouveau programme pour les femmes atteintes du cancer du sein

En vue de la Journée mondiale du cancer du sein le 4 février, l’Institut Curie en Europe lance un programme qui pourrait devenir un modèle à travers le monde.
 
Le programme Activ proposera aux patientes atteintes par le cancer du sein des activités physiques adaptées, car il a été prouvé que demeurer active diminue les risques de récidives de la maladie.
 
« Les patientes ayant terminé leur traitement ont souvent besoin d’être aidées dans le retour à une vie normale. C’est aussi notre rôle, en tant que médecin, de rappeler aux patientes les règles d’une bonne hygiène de vie et si nécessaire de les aider à les mettre en pratique pour éviter le risque de rechute », explique la Dre Laure Copel au Parisien.
 
On recommande fortement aux femmes une marche quotidienne de 30 minutes, six jours par semaine, en plus d’adopter une alimentation saine et riche en fibres, fruits et légumes pour maximiser leurs chances de garder la maladie à distance.
 
Parmi les autres activités proposées, on préconise celles d’endurance comme le cyclisme, le jogging et la natation.
 
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Structure et exercices physiques pour les enfants atteints de TDAH

Les enfants atteints de TDAH sont souvent confrontés à des impulsions d’hyperactivité et ont du mal à maintenir leur attention.

Bien que cela puisse sembler paradoxal, effectuer un programme structuré d’exercices physiques définis aide les enfants souffrant de TDAH à améliorer leur coordination musculaire et leur motricité, de même que leur capacité à traiter l’information.

Dans une étude récemment publiée dans le Journal of Attention Disorders, les chercheurs ont mis en place un programme d’activité physique qui comprend un échauffement, des activités aérobiques, des exercices musculaires, des habiletés motrices et un refroidissement pour 10 enfants atteints de TDAH.

Grâce à un moniteur de fréquence cardiaque, l’intensité de l’activité physique était observée chaque fois (3 séances par semaine). Le but était de maintenir le rythme d’intensité élevé à modéré, tout au long de l’activité.

L’une des principales conclusions de cette étude est que les parents et les enseignants ont observé de meilleurs résultats scolaires, au moment où les enfants ont pratiqué le programme physique.

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L’activité physique procure un meilleur rendement scolaire

Ce n’est pas la première fois qu’une étude a pour sujet l’activité physique en lien avec le rendement scolaire.

Cette fois-ci, des chercheurs du VU University Medical Center à Amsterdam se sont intéressés à l’impact qu’a, à court terme, le manque d’activité physique dans les écoles par rapport au rendement scolaire.

Les études ont été menées pendant près de 8 semaines auprès de 12 000 participants âgés de 6 à 18 ans au Canada, aux États-Unis et en Afrique du Sud.

Les conclusions des spécialistes suggèrent réellement que d’être plus actif physiquement est positivement lié à une meilleure performance scolaire chez les enfants.

L’exercice peut aider à la pensée des enfants en augmentant la circulation du sang et de l’oxygène au cerveau. Il peut aussi aider à augmenter les niveaux de noradrénaline et les endorphines pour diminuer le stress et ainsi améliorer l’humeur, puis augmenter les facteurs de croissance qui aident à créer de nouvelles cellules nerveuses et soutenir la plasticité synaptique.

Cette recherche a été publiée dans le numéro de janvier de la revue Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine.

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La télévision est la grande coupable

Chez les enfants, la sédentarité est une grande cause de prévalence de problèmes de santé comme les maladies cardiovasculaires. Toutefois, selon une étude de la Queen’s University, le manque d’activité physique n’en augmenterait pas nécessairement les risques, lit-on sur Medical News Today.

En fait, en s’attardant aux types d’activités sédentaires adoptées par les enfants, les chercheurs ont remarqué que certaines sont plus problématiques que d’autres.

La télévision ressort donc comme la grande coupable. Passer du temps à regarder la télévision prédit un plus fort risque de maladie cardiovasculaire, alors que l’ordinateur, par exemple, ne le fait pas.

On pourrait expliquer ce lien par le fait qu’en passant du temps devant la télévision, la dépense énergétique chute considérablement. De plus, les collations entre les repas vont plus souvent de pair avec cette activité.

Les chercheurs soulignent donc qu’il ne faudrait pas seulement encourager nos enfants à pratiquer des activités physiques. On devrait aussi être attentif à ce qu’ils font le reste du temps. Encore une fois, on recommande de limiter le plus possible leur temps passé devant la télévision.

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Les régimes et l’exercice ne suffisent pas toujours

Après avoir suivi 50 personnes mises au régime pendant 10 semaines, des chercheurs constatent qu’une fois le poids souhaité atteint, il y a un changement au niveau des hormones. C’est surtout le cas pour celle qui régule l’appétit, alors que l’augmentation de cette dernière conduit à une reprise du poids.
 
L’étude, menée en Australie et publiée dans le New England Journal of Meidicine, démontre bien pourquoi il est si difficile de perdre du poids.
 
« Notre étude fournit des indices permettant de comprendre pourquoi les personnes obèses qui perdent du poids ont souvent tendance à en reprendre. Cette rechute est souvent physiologique et n’est pas uniquement due au retour à d’anciennes habitudes », explique le coauteur Joseph Proietto.
 
« L’étude explique aussi que le problème de la faim suivant une perte de poids doit être traité. Cela pourrait être possible grâce à une prise de médicaments sur le long terme ou à une manipulation hormonale, mais nous devons effectuer des recherches sur ces possibilités », ajoute-t-il.
 
Il est donc crucial de cibler les bonnes habitudes dès l’enfance, mais le plus important consiste à tenir compte des dérèglements hormonaux lors d’une stratégie de perte de poids.
 
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Le sport dans la ville : et les enfants?

Les rues passantes sont bénéfiques pour la santé des adultes, car elles les poussent à demeurer plus actifs, à se rendre au travail ou dans les magasins à pied, par exemple. Toutefois, cette même réalité urbaine ne serait pas bonne pour la santé des enfants, apprend-on sur Medical News Today.

Selon une recherche de la Queen’s University, la grande circulation automobile et les nombreuses intersections décourageraient les enfants à faire de l’activité physique et à jouer à l’extérieur.

Après avoir analysé des données géographiques comparatives, on a en effet remarqué que les enfants vivant au sein de quartiers achalandés avaient tendance à accuser un niveau inférieur d’activité physique que ceux qui grandissaient dans des quartiers plus calmes.

Un exemple de cette situation est le fait de pouvoir jouer au hockey dans la rue : la possibilité de pratiquer ainsi un sport est directement reliée au niveau d’activité physique d’un enfant.

Ainsi, plus la circulation automobile augmente, plus l’exercice physique est porté à disparaître, à moins que l’on ait accès à une impasse, au bout de la rue.