Selon une petite recherche effectuée par Eric Tesdahl, un étudiant diplômé du département en développement humain et organisationnel de l’Université Vanderbilt, les enfants semblent vouloir bouger davantage s’ils sont entourés ou ont des amis actifs, et l’inverse est vrai aussi.
Pour donner l’occasion aux enfants moins actifs de s’activer ou vice-versa, l’auteur de l’étude propose que lors de la pratique de sports, les enfants moins actifs soient regroupés avec des enfants plus actifs, pour influencer leur comportement sédentaire et leur permettre de changer leur vision des choses et leurs habitudes de vie.
Le spécialiste croit que ce « regroupement » aurait de bonnes chances d’influencer la situation, car sa recherche suggère que les enfants sont influencés par leurs pairs, tentent de s’imiter entre eux et ajustent leur niveau d’activité physique selon leurs proches. Ils auraient tendance à augmenter ou diminuer de 10 % leur pratique quotidienne d’activité physique selon le genre d’amis qui les entourent.
L’étude publiée en ligne le 28 mai dans Pediatrics ne prouve cependant pas si l’amitié peut avoir une incidence directe sur la façon dont les enfants sont portés vers le sport, sur le niveau d’obésité ou sur le nombre d’heures d’activité physique pratiquées quotidiennement.
Pour arriver à ces résultats, des dispositifs appelés accéléromètres ont permis de calculer le niveau d’activité physique après les cours, lors de programmes parascolaires, et ce, durant trois mois auprès de 81 enfants majoritairement hispaniques et noirs âgés en moyenne de 8 ans.