Étiquette : activité physique
Une récente étude anglaise parue dans Medicine & Science in Sports & Exercise s’est penchée sur le degré d’activité physique d’enfants de 10 à 11 ans.
Il a ainsi été démontré que les garçons et les filles étaient plus actifs physiquement s’ils faisaient des activités avec leur meilleur ami dans leur quartier.
Au total, 986 enfants ont participé à cette recherche. Parmi eux, 472 ont fourni des détails quant à leurs activités sportives et leur meilleur ami.
Mentionnons qu’un meilleur ami était identifié par l’enfant et que le degré d’activité était évalué avec un accéléromètre.
Il a été clairement démontré que les enfants avaient tendance à atteindre un plus haut niveau d’activité physique s’ils étaient avec leur meilleur ami. Celui-ci semblait les encourager fortement à être plus actifs.
On soutient donc que les enfants doivent être poussés à faire du sport entre amis et en groupe afin de s’encourager mutuellement à demeurer actifs.
Il semble que le surpoids et l’obésité peuvent être évités chez l’enfant si la mère et le père proposent des activités sportives au lieu de le laisser devant la télévision.
Cette influence serait tout aussi efficace si les parents posent des actions positives quant à l’alimentation de leur progéniture.
Précisément, le temps d’écoute de la télévision pourrait diminuer de près d’une heure par jour.
Ce sont là les conclusions d’une récente étude publiée dans le Medicine & Science in Sports & Exercise.
Il s’agit d’une recherche menée conjointement par les universités de Wollongong and Newcastle en Australie. Elle a porté sur 165 enfants âgés de 5 à 9 ans et faisant tous de l’embonpoint.
Dans l’ensemble, après 6 mois, les participants regardaient en moyenne la télé 55 minutes. Après 1 an, la moyenne était de 39 minutes.
Ce qui apparaît comme le plus durable et efficace est bien l’activité physique. On ne peut donc que constater encore une fois l’influence du parent sur le comportement de son enfant.
L’obésité et le diabète de type 2 chez les plus jeunes pourraient être évités en partie grâce aux jeux vidéo. Cette surprenante possibilité est tirée d’une étude parue récemment dans l’American Journal of Preventive Medecine.
Il semble en effet, après avoir suivi 153 enfants âgés de 10 à 12 ans, que les jeux d’aventures encouragent les plus jeunes à bouger plus et à mieux s’alimenter.
Parmi eux, 103 faisaient partie du groupe en traitement, tandis que 50 étaient aux fins de contrôle. Ce deuxième groupe jouait à des jeux trouvés sur des sites internet.
Les jeux d’aventures épiques qui ont servi à l’étude étaient comparables à certains produits offerts sur le marché qui sont de bonne qualité.
Jouer à ces jeux a donc poussé les enfants à n’ingérer que les deux tiers de leurs rations quotidiennes, sans malgré tout augmenter la consommation d’eau ou mener le degré d’activité de moyen à élevé.
Il y a donc une influence, même si le degré d’activité physique et la consommation d’eau sont demeurés sous le seuil minimum requis.
Des études subséquentes sont évidemment nécessaires pour prouver hors de tout doute l’efficacité et les mécanismes de changements engendrés par ces jeux.
Une récente recherche parue dans Circulation: Journal of the American Heart Association a démontré que la consommation de fruits et de légumes à un jeune âge est un élément majeur dans la prévention des maladies cardiaques.
Pour en arriver à ces résultats, une équipe de l’Hôpital universitaire de Tampere, en Finlande, a suivi 1 622 patients âgés au départ de 3 à 18 ans, et ce, pendant 27 ans.
Qu’un enfant mange beaucoup de fruits et de légumes pourrait en effet être maintenant considéré comme un facteur tout aussi influent que la fréquence de l’activité physique, le tabagisme ou la consommation d’alcool.
C’est que la prédominance de ces aliments fait en sorte que les enfants, une fois adultes, courent moins de risques d’avoir les artères bouchées.
Une fois endommagées de la sorte, les artères laissent moins de sang circuler, ce qui entraîne de nombreux cas de maladies cardiovasculaires.
Selon le Journal of the American College of Cardiology, vous rendre régulièrement au travail en marchant ou à vélo pourrait vous éviter de souffrir d’un arrêt cardiaque, d’après une nouvelle étude. Et si votre emploi vous permet aussi de demeurer actif durant le jour, ce serait encore mieux.
Ce n’est pas seulement dans les moments de loisir que l’activité physique devrait être une composante importante d’un mode de vie sain, mais aussi lorsqu’on travaille ou qu’on choisit de marcher ou d’utiliser le vélo pour se rendre au travail, a expliqué le Dr Gang Hu du Centre de recherches biomédicales Pennington à Bâton-Rouge, en Louisiane.
Dans une étude visant à étudier les effets de l’activité physique, dans un cadre professionnel et dans les moments libres, sur les risques d’avoir un arrêt cardiaque, Hu et ses collègues ont étudié les cas de 60 000 hommes et femmes finlandais ayant participé à une série d’études réalisées entre 1972 et 2002.
Sans surprise, l’activité physique pratiquée dans les moments de loisir réduit à la fois les risques pour les hommes et pour les femmes. Ce serait même le plus bénéfique pour les hommes qui font vigoureusement de l’exercice physique au moins trois fois par semaine. Ceux-ci ont donc 47 % moins de chances que les hommes inactifs de souffrir d’un arrêt cardiaque.
Le Dr Luc Djousse, du Women Hospital à Boston, juge que ces résultats sont cohérents avec ceux de la Physician Health Study, où ses collègues et lui démontraient également la même chose. Il suggère que les employeurs devraient se concentrer sur le design des lieux de travail et mettre de l’avant des politiques encourageant la pratique d’exercices physiques variés notamment.