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L’activité physique diminue les risques de cancer du sein et du côlon

Il existe maintenant une preuve que l’activité physique, à raison de deux heures et demie par semaine, aide à prévenir l’apparition du cancer du sein et du côlon. Pour le moment, les données pour les autres cancers ne sont pas disponibles, mais les experts croient que les résultats seront similaires.
 
L’étude de l’Organisation mondiale de la santé mentionne que près du quart des cancers du sein et du côlon pourraient être évités si les personnes bougeaient au moins 150 minutes par semaine. Une marche de 30 minutes, cinq fois par semaine, est suffisante, pas besoin de pratiquer des activités très intenses.
 
Avec le tabac, le diabète et l’hypertension artérielle, le manque d’activité physique est l’un des principaux facteurs de risque pour les décès dans le monde. Ces facteurs sont à la base de plus de trois millions de morts chaque année.
 
On estime que 31 % de la population mondiale demeure encore inactive, même si cela représente des risques importants pour la santé.
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L’activité physique soulage le syndrome de l’intestin irritable

Une étude suédoise publiée dans l’American Journal of Gastroenterology démontre que l’activité physique permet de réduire considérablement les symptômes du syndrome de l’intestin irritable (SII).
 
L’étude a suivi 102 personnes touchées par ce syndrome pendant trois mois. La moitié du groupe a augmenté son niveau d’exercices, alors que l’autre moitié n’a rien changé à ses habitudes.
 
Les personnes actives faisaient de 20 à 30 minutes d’activités (marche, course à pied, cyclisme ou natation) trois à cinq fois par semaine.
 
Les personnes qui avaient adopté un mode de vie plus actif ont noté une importante réduction des symptômes du SII, alors que la moitié du groupe qui n’avait rien changé à son mode de vie n’a noté aucun changement, même que dans certains cas, les symptômes se sont aggravés.
 
Le syndrome de l’intestin irritable se caractérise notamment par des maux de ventre, des ballonnements, de la diarrhée et de la constipation.
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Son meilleur ami est bon pour sa santé

Une récente étude anglaise parue dans Medicine & Science in Sports & Exercise s’est penchée sur le degré d’activité physique d’enfants de 10 à 11 ans.

Il a ainsi été démontré que les garçons et les filles étaient plus actifs physiquement s’ils faisaient des activités avec leur meilleur ami dans leur quartier.

Au total, 986 enfants ont participé à cette recherche. Parmi eux, 472 ont fourni des détails quant à leurs activités sportives et leur meilleur ami.

Mentionnons qu’un meilleur ami était identifié par l’enfant et que le degré d’activité était évalué avec un accéléromètre.

Il a été clairement démontré que les enfants avaient tendance à atteindre un plus haut niveau d’activité physique s’ils étaient avec leur meilleur ami. Celui-ci semblait les encourager fortement à être plus actifs.

On soutient donc que les enfants doivent être poussés à faire du sport entre amis et en groupe afin de s’encourager mutuellement à demeurer actifs.

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Enfant et télé : les parents à la rescousse

Il semble que le surpoids et l’obésité peuvent être évités chez l’enfant si la mère et le père proposent des activités sportives au lieu de le laisser devant la télévision.

Cette influence serait tout aussi efficace si les parents posent des actions positives quant à l’alimentation de leur progéniture.

Précisément, le temps d’écoute de la télévision pourrait diminuer de près d’une heure par jour.

Ce sont là les conclusions d’une récente étude publiée dans le Medicine & Science in Sports & Exercise.

Il s’agit d’une recherche menée conjointement par les universités de Wollongong and Newcastle en Australie. Elle a porté sur 165 enfants âgés de 5 à 9 ans et faisant tous de l’embonpoint.

Dans l’ensemble, après 6 mois, les participants regardaient en moyenne la télé 55 minutes. Après 1 an, la moyenne était de 39 minutes.

Ce qui apparaît comme le plus durable et efficace est bien l’activité physique. On ne peut donc que constater encore une fois l’influence du parent sur le comportement de son enfant.

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Les jeux vidéo, une solution au surpoids des enfants?

L’obésité et le diabète de type 2 chez les plus jeunes pourraient être évités en partie grâce aux jeux vidéo. Cette surprenante possibilité est tirée d’une étude parue récemment dans l’American Journal of Preventive Medecine.

Il semble en effet, après avoir suivi 153 enfants âgés de 10 à 12 ans, que les jeux d’aventures encouragent les plus jeunes à bouger plus et à mieux s’alimenter.

Parmi eux, 103 faisaient partie du groupe en traitement, tandis que 50 étaient aux fins de contrôle. Ce deuxième groupe jouait à des jeux trouvés sur des sites internet.

Les jeux d’aventures épiques qui ont servi à l’étude étaient comparables à certains produits offerts sur le marché qui sont de bonne qualité.

Jouer à ces jeux a donc poussé les enfants à n’ingérer que les deux tiers de leurs rations quotidiennes, sans malgré tout augmenter la consommation d’eau ou mener le degré d’activité de moyen à élevé.

Il y a donc une influence, même si le degré d’activité physique et la consommation d’eau sont demeurés sous le seuil minimum requis.

Des études subséquentes sont évidemment nécessaires pour prouver hors de tout doute l’efficacité et les mécanismes de changements engendrés par ces jeux.

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Les enfants qui mangent des fruits et des légumes ont de meilleures artères

Une récente recherche parue dans Circulation: Journal of the American Heart Association a démontré que la consommation de fruits et de légumes à un jeune âge est un élément majeur dans la prévention des maladies cardiaques.

Pour en arriver à ces résultats, une équipe de l’Hôpital universitaire de Tampere, en Finlande, a suivi 1 622 patients âgés au départ de 3 à 18 ans, et ce, pendant 27 ans.

Qu’un enfant mange beaucoup de fruits et de légumes pourrait en effet être maintenant considéré comme un facteur tout aussi influent que la fréquence de l’activité physique, le tabagisme ou la consommation d’alcool.

C’est que la prédominance de ces aliments fait en sorte que les enfants, une fois adultes, courent moins de risques d’avoir les artères bouchées.

Une fois endommagées de la sorte, les artères laissent moins de sang circuler, ce qui entraîne de nombreux cas de maladies cardiovasculaires.

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Le chien pour promouvoir l’activité physique

Depuis très longtemps, on tente de promouvoir l’activité physique. Selon une étude d’une équipe de l’Université de San Diego, il pourrait être utile de se servir des chiens pour inciter les gens à bouger plus.
 
Le journal Preventive Medicine mentionne que les propriétaires de chiens sont plus enclins à bouger pour aller promener leur chien, donc plus en mesure d’atteindre les recommandations nationales en matière d’activité physique.
 
On recommande aux gens de pratiquer une activité modérée au moins trente minutes par jour à raison de cinq jours par semaine.
 
Selon la recherche effectuée auprès de 984 personnes, 64,3 % de celles qui promènent leur chien atteignent cet objectif, alors que 55 % des personnes ne font pas de marche avec leur chien, croyant notamment que celui-ci n’en a pas besoin ou encore parce qu’elles ne se sentent pas en sécurité dans leur quartier ou que le comportement de leur chien est inadéquat pour une promenade.
 
Sachez toutefois que même les petits chiens ont besoin de bouger et que cela facilitera également son éducation, car il aura dépensé son trop-plein d’énergie et sera plus attentif à ce que vous lui demandez.
 
Avec 37 % des foyers américains qui possèdent un chien, il serait donc avantageux de se servir de cet animal pour promouvoir l’activité physique.
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S’entraîner pour se protéger du rhume

Les personnes qui pratiquent une activité physique régulière diminuent de près de moitié la fréquence et la gravité du virus du rhume.
 
Selon le British Journal of Sports Medicine, des chercheurs américains ont analysé la fréquence et les symptômes du rhume de 1 002 personnes âgées de 18 à 85 ans pendant 12 semaines.
 
Les personnes qui s’entraînaient cinq fois et plus par semaine, en pratiquant notamment la marche, la nage et d’autres activités aérobiques, ont raccourci de 43 % les journées où elles ont eu le rhume, comparativement aux personnes qui pratiquaient une activité physique seulement une fois par semaine.
 
On note 4,4 jours avec rhume pour les personnes le plus en forme, contre 8,2 jours pour celles avec une moins bonne condition physique. On croit que le fait de bouger régulièrement stimule le système immunitaire et favorise la circulation des cellules de défenses de l’organisme contre les virus.
 
Par contre, prenez note que les personnes qui s’entraînent trop intensivement sont plus sujettes au rhume et à la grippe. Le surentraînement épuise le corps et le rend plus vulnérable aux virus.
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Être actif au travail est bon pour le coeur

Selon le Journal of the American College of Cardiology, vous rendre régulièrement au travail en marchant ou à vélo pourrait vous éviter de souffrir d’un arrêt cardiaque, d’après une nouvelle étude. Et si votre emploi vous permet aussi de demeurer actif durant le jour, ce serait encore mieux.

Ce n’est pas seulement dans les moments de loisir que l’activité physique devrait être une composante importante d’un mode de vie sain, mais aussi lorsqu’on travaille ou qu’on choisit de marcher ou d’utiliser le vélo pour se rendre au travail, a expliqué le Dr Gang Hu du Centre de recherches biomédicales Pennington à Bâton-Rouge, en Louisiane.

Dans une étude visant à étudier les effets de l’activité physique, dans un cadre professionnel et dans les moments libres, sur les risques d’avoir un arrêt cardiaque, Hu et ses collègues ont étudié les cas de 60 000 hommes et femmes finlandais ayant participé à une série d’études réalisées entre 1972 et 2002.

Sans surprise, l’activité physique pratiquée dans les moments de loisir réduit à la fois les risques pour les hommes et pour les femmes. Ce serait même le plus bénéfique pour les hommes qui font vigoureusement de l’exercice physique au moins trois fois par semaine. Ceux-ci ont donc 47 % moins de chances que les hommes inactifs de souffrir d’un arrêt cardiaque.

Le Dr Luc Djousse, du Women Hospital à Boston, juge que ces résultats sont cohérents avec ceux de la Physician Health Study, où ses collègues et lui démontraient également la même chose. Il suggère que les employeurs devraient se concentrer sur le design des lieux de travail et mettre de l’avant des politiques encourageant la pratique d’exercices physiques variés notamment.

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Bouger diminue les prédispositions génétiques à l’obésité

Des chercheurs britanniques concluent qu’il est possible de réduire l’influence des variantes génétiques sur notre poids en adoptant un mode de vie actif.
 
20 430 personnes ont participé à l’étude. Les chercheurs ont constaté que la plupart d’entre elles avaient reçu 10 à 13 variantes génétiques qui les prédisposaient à l’obésité.
 
Le niveau d’activité physique de chacune a été évalué. On a ensuite établi un lien entre le nombre de variations génétiques de chaque participant et leur indice de masse corporelle. Les experts ont donc pu déterminer qu’un mode de vie actif diminuait l’influence génétique pour l’obésité.
 
Chez les plus actifs, la prise de poids a été de 379 grammes par variante, comparativement à 592 grammes chez les personnes inactives.
 
Donc, même en étant génétiquement programmé pour être obèse, il est possible de contrer ce phénomène en faisant de l’exercice régulièrement.