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Les enfants de moins de cinq ans risquent de devoir répéter une ablation des adénoïdes

Des chercheurs ont effectué un suivi auprès de plus de 10 000 enfants ayant subi une ablation des adénoïdes dans un hôpital ontarien, échelonné sur 20 ans.

Parmi ce nombre, 168 enfants ont dû subir une nouvelle chirurgie pour contrer le fait que leurs adénoïdes, des glandes semblables aux amygdales et se trouvant derrière le nez, avaient repoussé. 31 % de ces enfants avaient 2 ans ou moins, et 75,6 % avaient 5 ans ou moins.

L’auteure de l’analyse, la Dre Mélanie Duval, a noté que les enfants qui subissaient cette chirurgie à 2 ans ou moins avaient un risque 5,6 fois plus élevé de devoir répéter celle-ci, et que le risque pour les enfants de 5 ans ou moins était quant à lui 3,2 fois plus élevé.

La Dre Duval a recommandé aux médecins de prévenir les parents que chez les enfants très jeunes, il y a une possibilité que les adénoïdes repoussent, selon Medscape.

Les résultats de l’étude ont été publiés dans le journal médical Archives of Otolaryngology–Head & Neck Surgery.

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Le retrait des adénoïdes ne règle pas tout

On procède souvent au retrait des adénoïdes chez l’enfant qui fait des otites à répétition ou une autre infection semblable. On lit pourtant dans BMJ que cette intervention ne le protège pas autant de futurs problèmes de santé.

Il s’est en effet avéré, après que l’on ait suivi 111 enfants de 1 à 6 ans sélectionnés pour un retrait des adénoïdes, qu’une telle intervention chirurgicale ne réduisait pas la prévalence future d’infections respiratoires telles que la sinusite ou le rhume.

Dans le cadre de cette recherche, la moitié des enfants en observation étaient passés sous le bistouri, alors que l’autre n’avait pas subi ladite intervention chirurgicale.

Tous les enfants ont été revus 24 mois après le moment des chirurgies, qu’ils l’aient eue ou non. L’étude s’est étalée d’avril 2007 à octobre 2010.

Ceux qui s’étaient fait retirer les adénoïdes ont par la suite connu 7,91 épisodes d’infection respiratoire, en comparaison à 7,84 chez ceux qui n’avaient pas été opérés.

La différence est donc très mince d’un groupe à l’autre, d’autant plus que le nombre de jours d’absence de l’école ou de la garderie ainsi que l’état général de leur santé se sont aussi avérés similaires.

Finalement, pour tous les enfants à l’étude, la fréquence d’infections respiratoires a diminué au fil du temps.

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Soigner l’apnée du sommeil par les dents?

Selon Medical News Today, des enfants ayant des amygdales et des adénoïdes surdimensionnées verraient leur sommeil amélioré par le port d’un appareil dentaire.

Rappelons au passage que les adénoïdes sont des glandes présentant certaines ressemblances avec les amygdales. Elles se situent à l’arrière du nez. Leur retrait est moins fréquent que celui des amygdales, mais il n’est pas rare, en particulier chez les enfants.
 
Il a en effet été présenté à la rencontre annuelle de l’American Academy of Dental Sleep Medicine que des modifications crâniofaciales apportées par cet appareil avaient amélioré la respiration et réduit les ronflements de ces enfants.
 
La raison en est que leurs dimensions pharyngées ont été modifiées par ce traitement. En réduisant les anomalies crâniofaciales, on minimise aussi le développement de l’apnée du sommeil.

Des enfants de six à neuf ans étaient les participants dans le cadre de cette étude. Chacun d’entre eux avait des problèmes de ronflement, d’amygdales et d’adénoïdes.

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Nouvelle façon de régler les pipis au lit

Il semble que le retrait des amygdales ou des adénoïdes peut avoir un effet non escompté chez les enfants. Selon HeatlhDay News, ce type de chirurgie pourrait venir à bout des pipis au lit pour certains.

En fait, d’après les résultats d’une recherche du Children’s Hospital of Michigan, la moitié des enfants qui souffrent d’apnée du sommeil ont cessé de mouiller leur lit après le retrait de leurs amygdales ou de leurs adénoïdes.
 
À l’inverse, ceux qui n’ont pas arrêté de mouiller leur lit étaient plus portés à être nés prématurément, à être obèses ou à avoir un historique familial où l’on mouillait son lit plus fréquemment. De plus, cela semblait toucher plus souvent les garçons.
 
L’étude en question a porté sur 417 enfants âgés de 5 à 18 ans. Les participants ont été suivis durant un an après leur opération chirurgicale.

Les chercheurs rappellent que les causes du pipi au lit sont multiples. Les chirurgies mentionnées ici ne peuvent donc constituer un possible traitement pour tous.

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Un lien entre les amygdales et le poids

L’opération chirurgicale la plus commune chez les enfants est sans contredit le retrait des amygdales. On devrait pourtant s’inquiéter de leur élimination systématique en apprenant les conclusions d’une récente étude.

Il semble en effet, selon la revue Otolaryngology – Head and Neck Surgery, que le retrait des amygdales, avec ou sans celui des adénoïdes, augmenterait les risques de surpoids par la suite.

La recherche dont il est question ici regroupait 795 enfants âgés de 0 à 18 ans, lesquels étaient de poids normal ou en surpoids et avaient eu une opération de retrait des amygdales ou des adénoïdes.

La raison première d’une opération était les difficultés respiratoires durant le sommeil, soit dans 47,7 % des cas à l’étude.

Chez 127 participants, l’indice de masse corporelle (IMC) avait augmenté de 5,5 à 8,2 % à la suite de l’intervention. Pour 419 enfants, cette augmentation a été de 46 à 100 %, tandis qu’elle a été de 50 à 75 % pour 249 des patients.

Plusieurs pistes d’explication pourraient être abordées, dont le fait que la dysphagie dont souffriraient les enfants avant leur opération pourrait être reliée à une perte de calories. Après le retrait des amygdales, l’enfant serait mieux disposé à ingérer plus de calories.

D’autre part, les parents seraient portés à suralimenter leur enfant après une opération chirurgicale. Un meilleur encadrement nutritionnel serait donc nécessaire à la suite du retrait des amygdales et des adénoïdes.