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Les mauvais traitements au cours de l’enfance laissent des traces

L’équipe du professeur Moshe Szyf, de l’Université McGill, a découvert que les cerveaux des personnes qui ont subi de mauvais traitements au cours de l’enfance présentent des différences au niveau du marquage épigénétique.

Les variations de ce revêtement chimique ont été observées dans le cerveau de 13 hommes qui se sont suicidés et qui ont tous connu une enfance difficile.

« C’est la première fois qu’on observe une différence d’ADN entre des personnes qui se suicident et d’autres qui ne se suicident pas », a mentionné le Dr Szyf.

Avec cette découverte, les chercheurs s’interrogent maintenant à savoir si ce phénomène existe aussi dans l’ADN sanguin. Dans un tel cas, cette découverte mènerait vers un meilleur diagnostic pour effacer ces différences dans les marqueurs épigénétiques.

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Un gène pour expliquer le cancer du poumon

Trois recherches publiées récemment dans les revues Nature et Nature Genetics lèvent le mystère sur les variations génétiques du chromosome 15. Ces variations pourraient rendre les fumeurs encore plus dépendants du tabac et, conséquemment, plus à risque de souffrir d’un cancer du poumon.

Cette découverte pourrait expliquer pourquoi certaines personnes fumant beaucoup sont épargnées par ce type de cancer, comme le confirme le Dr Lesley Walker : « Le tabac est responsable de 9 cancers du poumon sur 10, mais ces recherches montrent que certains fumeurs ont un plus grand risque encore d’avoir un cancer du poumon à cause de leur profil génétique. »

Les chercheurs évaluent qu’un fumeur sur dix touché par cette variation génétique a deux fois plus de risques de développer un cancer du poumon que les personnes dont le chromosome 15 est intact.

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Un gène associé au stress post-traumatique

Une équipe de chercheurs de la faculté de médecine de l’Université Emory à Atlanta s’est penchée sur la sévérité des symptômes qui varie considérablement chez les adultes ayant vécu un traumatisme lors de leur enfance.

Selon eux, les variations du gène FKBP5, qui joue un rôle dans les réactions de l’organisme face au stress, pourraient expliquer la variation des symptômes des troubles post-traumatiques.

900 adultes, ayant vécu de forts traumatismes au cours de l’enfance, ont participé à cette étude, menée par la Dre Rebekah Bradley. L’équipe de la Dre Bradley a réussi à identifier le gène FKBP5 comme responsable de la sévérité des troubles post-traumatiques, qui touchent environ 8 % des Américains.

Tous les détails de la recherche sont publiés dans le journal de l’Association médicale américaine.

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Traitement pour une maladie rare qui provoque des frissons

Selon Radio-Canada, des chercheurs de l’Île-du-Prince-Édouard ont mis au point un traitement qui pourra venir à bout de la polyarthrite rhumatoïde, une maladie rare et génétique dont souffrent les membres de la famille Doherty.

Cette maladie se caractérise par une inflammation des articulations, des frissons, des éruptions cutanées et surtout d’intenses douleurs. « On appelait ça le mauvais sang. En anglais, c’était the rash. C’est tout ce qu’on savait. Maman n’en savait pas plus », indique Mme Rachel Doherty, qui a transmis la maladie à sa fille et sa petite-fille.

Les médecins d’Halifax ont pu identifier cette maladie génétique seulement en 2005, lors d’essais cliniques. Le Dr Barry Ross, qui a participé aux essais avec la famille, a affirmé : « Ces derniers sont allés dehors dans la pluie et le froid et se sont mis à danser et à chanter parce que c’était la première fois de leur vie qu’ils pouvaient le faire. »

 

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L’hérédité limitée de l’Alzheimer

Une étude américaine révèle que parmi les adultes dont les deux parents sont atteints du trouble cognitif, un sur dix risquerait de souffrir de la maladie après avoir atteint l’âge de 60 ou 70 ans, soit deux fois plus que le reste de la population, rapporte La Presse.

Des chercheurs croient que la hausse de l’espérance de vie et de la fréquence de la maladie dégénérative contribuera à augmenter régulièrement le nombre de cas d’Alzheimer décelés chaque année. Auparavant, des hommes atteints d’une forme précoce de la maladie (survenant avant 50 ans) ne transmettaient pas leurs gènes parce qu’ils mouraient avant d’avoir des enfants.

Par ailleurs, les gens ayant des grands-parents atteints de la maladie ne courraient pas plus de risques de développer la maladie d’Alzheimer. Cependant, ils risqueraient d’affronter le trouble cognitif à partir d’un plus jeune âge.

La moitié des femmes risquent de subir la maladie après 70 ans, contre le tiers des hommes. Une personne sur quatre en sera atteinte après 85 ans.

Trois cents personnes provenant de 111 familles dans lesquelles les deux parents ont souffert de la maladie d’Alzheimer ont été suivies dans le cadre de l’étude.

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Des conseils de santé selon votre ADN

Signpost, une société japonaise, se lance dans les conseils personnalisés en matière de nutrition, d’hygiène et d’habitudes de vie afin que sa clientèle soit en meilleure santé.

Pour ce faire, la firme utilisera le bagage génétique de chacun. « Les gènes peuvent nous dire quels sont les risques de maladie encourus par une personne, si nous sommes prédisposés à l’obésité ou à des problèmes vasculaires », a justifié Nana Ozaki, une responsable de ce projet.

Seules une prise de sang, les mensurations et l’analyse des habitudes alimentaires sont nécessaires pour évaluer les risques de souffrir hypothétiquement de maladies cardiovasculaires, de diabète ou de tout autre trouble de la santé.

Une équipe d’experts se penchent ensuite sur le sujet et émettent des recommandations personnalisées pour favoriser un bon état de santé.

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Le cancer de la prostate en partie démystifié

Les récentes recherches ont démontré que la prédisposition au cancer de la prostate est en partie causée par les variations du code génétique d’une personne, dont celles des chromosomes 7, 10 et 11.

« Nous sommes en train de trouver les endroits dans le génome humain qui sont liés au risque de développer un cancer de la prostate. C’est important, parce que le cancer de la prostate est une maladie complexe qui n’est pas due à une seule défectuosité génétique ou à une exposition environnementale précise, » indique le Dr Stephen Chanock, directeur de l’une des études.

De telles trouvailles permettraient éventuellement de déterminer quelles personnes sont susceptibles de développer la maladie et d’établir le traitement adéquat à leur administrer.

L’exposition à un environnement néfaste et l’ingestion ou l’inhalation de certaines substances pourraient aussi favoriser l’apparition du cancer.

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1000 Genome Project recrute

L’ADN de 1 000 participants sera analysé grâce au consortium de recherche 1000 Genome Project, qui entend comparer les différents génomes humains, constitués d’environ 3,2 milliards d’éléments chimiques.

Cette vaste recherche, qui a pour objectif de mieux comprendre les maladies génétiques en vue de les traiter, émet l’hypothèse que 99 % du bagage génétique est identique chez tous les participants; elle se concentrera donc sur le reste, soit 1 % du génome concentrant les différences.

Le Dr Francis Collins, qui participe à 1000 Genome Project, a mentionné : « Nous espérons donner aux chercheurs une carte des variations du génome qui bouleversera la manière de conduire les recherches en génétique. »

1000 Genome Project réunit plusieurs organismes se penchant sur la question, dont l’Institut américain de la santé, le Wellcome Trust Sanger Institute et l’Institut du génome de Pékin.

Au Québec, un projet similaire existe. Il s’agit de CARTaGENE.

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Un pas de plus vers le clonage humain

Des généticiens du laboratoire Stemagen, aux États-Unis, ont répété l’exploit réalisé en 2005 par des chercheurs oeuvrant à l’Université de Newcastle. Ils ont cloné trois embryons humains à partir de cellules souches.

Pour ce faire, ils ont retiré l’ADN d’embryons humains et l’ont remplacé par l’ADN de cellules souches de la peau.
 
Le docteur Andrew French, auteur de cette opération génétique, affirme : « Bien que cette étude représente un pas important dans le développement de cellules souches pour du clonage thérapeutique, beaucoup de travail de recherche reste à faire pour confirmer ces résultats et leurs applications. »
 
Quoi qu’il en soit, le clonage d’embryons humains permettrait éventuellement de traiter des maladies incurables.
 
Le journal Stem Cell publie tous les détails de cette expérimentation.
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Les chromosomes pour expliquer l’autisme

Une recherche effectuée par le Dr Mark Daly, de l’Université Harvard aux États-Unis, démontre qu’une anomalie chromosomique pourrait expliquer 1 % des cas d’autisme. Bien que cela ne représente qu’un faible pourcentage, cette découverte laisse présager que l’on pourrait effectuer un dépistage précoce de ce trouble envahissant du développement chez l’enfant.

Selon l’étude, c’est le chromosome 16 qui serait responsable de l’autisme, lorsqu’il est détruit ou endommagé. Sur les 19 000 sujets dont le cerveau a été analysé dans le cadre de cette recherche, 1 400, soit 1 % des participants, possédaient un chromosome 16 défectueux.

Le Dr Daly tient toutefois à préciser qu’une anomalie au chromosome 16 n’entraîne pas automatiquement un risque d’autisme. Il ajoute : « Nous sommes encore très loin de comprendre comment l’absence ou la duplication de composants sur des chromosomes accroît le risque d’autisme, mais cette découverte est un premier pas essentiel. »

Tous les détails sont publiés dans le New England Journal of Medicine.