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Le projet CARTaGENE est à la phase recrutement

Après cinq ans d’attente, le projet CARTaGENE, une vaste étude en génomique, est maintenant à la phase de recrutement et compte sur la participation volontaire de 1 000 candidats afin d’évaluer leur bagage génétique et de mieux traiter les maladies qui y sont liées.

Les sujets devront être âgés de 40 à 69 ans. Ils seront sélectionnés de façon aléatoire dans les régions de l’Estrie, de Montréal et de la Montérégie à partir de la liste remise par la Régie de l’assurance-maladie du Québec.

Une fois l’étape de recrutement des participants complétée, la recherche débutera en mai prochain avec des prises d’échantillons de sang et d’urine, entre autres. Ces résultats permettront de prévenir les maladies où le bagage génétique entre en ligne de compte.

Le projet CARTaGENE s’associe également à une vingtaine d’autres biobanques en provenance de 35 pays afin de comparer l’ADN des Québécois à celui des autres populations à l’échelle mondiale. Ce partenariat vise à comparer les données génétiques en fonction de différents environnements.

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La générosité est génétique

Une équipe de chercheurs du département de psychologie de l’Université hébraïque de Jérusalem a trouvé une explication à la générosité.

Celle-ci repose sur la génétique, alors que l’on pourrait croire que l’éducation et les valeurs des parents inciteraient davantage leur enfant à donner et partager.

Les scientifiques en sont arrivés à de telles conclusions en observant 200 adultes à qui l’on a remis une somme de 12 $. Parmi les sujets porteurs du gène de la générosité, le AVPR1, 50 % d’entre eux donnaient anonymement, en partie ou en totalité, les 12 dollars.

Ariel Knafo, auteure de l’étude, affirme : « À ma connaissance, il a été établi pour la première fois qu’il existe un lien direct entre la générosité humaine et les variantes de l’ADN. »

Selon la professeure Knafo, l’arginine vasopressine, une hormone qui agit sur les zones du cerveau associées à l’altruisme, est stimulée par l’AVPR1.

La revue médicale Genes, Brain and Behavior publie les résultats complets de cette étude.