Voici une recherche plus qu’intéressante proposée par The National Library of Medicine, initialement publiée par un groupe de chercheurs américains.
L’équipe californienne a en effet tenté de déterminer les effets de nos actions sur la santé et la génétique, en analysant les comportements de 80 personnes, divisées en deux groupes.
Le premier groupe comprenait les individus en quête d’une vie remplie de sens, d’altruisme et de générosité. Le deuxième groupe, on le devine, comprenait plutôt des gens plus égocentriques, à la recherche d’un plaisir et d’une gloire bien plus personnelle.
Les résultats, publiés dans la version web du magazine Proceedings of the National Academy of Sciences, sont étonnants.
Les sujets du premier groupe ont démontré une réponse des gènes qui se caractérise par une action des cellules immunitaires! On note moins de gènes « inflammatoires », et une exubérance des gènes antiviraux et protecteurs de l’organisme. Le contraire a aussi été observé chez le deuxième groupe.
« Les deux groupes semblaient profiter des mêmes niveaux d’émotions positives. Par contre, les génomes répondaient de façon très différente, malgré des états émotionnels relativement semblables et positifs. Le génome humain est beaucoup plus sensible aux différentes façons d’atteindre le bonheur que nos esprits conscients », résume Steven Cole, professeur à l’Université de Californie.
Incroyable!