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L’ADN pour expliquer le déficit d’attention

Une recherche publiée dans Molecular Psychiatry prétend que des centaines de variations génétiques pourraient être la cause du trouble de déficit d’attention (TDA) avec hyperactivité.

« Notre découverte des mutations génétiques qui altèrent le développement du système nerveux pourrait éventuellement favoriser une intervention plus rapide auprès des enfants qui souffrent de ce trouble », a mentionné l’auteure derrière ces résultats, la Dre Josephine Elia de l’Hôpital pour enfants de Philadelphie.

Madame Elia et son équipe ont analysé les génomes de 335 enfants souffrant de trouble d’attention et les ont comparés à ceux de 2 000 sujets jugés non hyperactifs. Il en résulte que les mutations génétiques sont plus courantes chez les patients avec un TDA que chez ceux du groupe-test.

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Les méfaits du cannabis sur l’ADN

Une nouvelle étude menée par le Dr Rajinder Singh de l’Université de Leicester, en Angleterre, démontre que fumer du cannabis modifie le bagage génétique et augmente ainsi les risques de cancer.

Selon les chercheurs, la fumée de marijuana contient 50 % plus d’éléments cancérigènes que celle de la cigarette.

« Fumer trois à quatre joints quotidiennement entraîne les mêmes dégâts au niveau des membranes muqueuses des bronches que de fumer 20 cigarettes par jour », ont annoncé les auteurs de cette étude dont tous les détails se retrouvent dans la revue Chemical Research in Toxicology.

« Nos résultats prouvent que l’ADN peut être endommagé par la fumée de marijuana et la consommation de cannabis peut affecter la santé et potentiellement causer le cancer », ont-ils conclu.

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Un nouveau marqueur lié au cancer de la prostate

Une recherche, qui sera publiée dans Cell Cycle, nous apprend la découverte d’un nouveau marqueur lié au cancer de la prostate, à un stade avancé.

Le Dr Michael Lisanti et son équipe, de la Faculté de médecine de l’Université Thomas Jefferson à Philadelphie, ont analysé des échantillons prélevés chez des patients souffrant d’un cancer de la prostate.

Ils ont découvert la baisse marquée d’une protéine appelée caveolin-1 chez les sujets. Lorsque le taux de cette protéine est bas, les résultats du test Gleason, qui sert à diagnostiquer le cancer de la prostate, sont élevés.

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Les habitudes de vie, plus fortes que les gènes

Une étude à long terme a démontré que de bonnes habitudes de vie peuvent diminuer le risque de haute pression, et ce, même si le patient a une prédisposition génétique.

« On sait depuis des années que les gènes jouent un rôle dans l’hypertension artérielle. Mais on sait aussi que les habitudes de vie influencent cette condition. Maintenant, nous sommes capables de prouver comment ces facteurs interagissent et que ces gènes varient selon les comportements qu’adopte un individu », a mentionné l’auteure de cette recherche, la Dre Franceschini, de l’Université de la Caroline du Nord.

La scientifique a découvert que l’effet des gènes liés à l’hypertension était multiplié lorsque le patient fumait, buvait ou était sédentaire.

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Lien entre le coeur et les gencives

Des chercheurs de l’Université de Kiel en Allemagne ont découvert que les gencives et le cœur partageaient une mutation génétique commune sur le chromosome 9.

L’association entre la parodontite et les maladies coronariennes (CHD) est connue depuis des années, mais un lien génétique entre les deux conditions n’a jamais été confirmé.

« Nous avons étudié un locus génétique sur le chromosome 9p21.3, qui avait été identifié comme étant associé à l’infarctus du myocarde, dans un groupe de 151 patients souffrant de la forme la plus agressive de la parodontite ainsi qu’un groupe de 1 097 patients qui avaient déjà eu une crise cardiaque. Les variations génétiques associées à l’étude de ces deux maladies sont identiques », a déclaré le Dr Arne Schaefer, auteur principal de l’étude.

La recherche a été présentée lors de la conférence annuelle de l’European Society of Human Genetics, tenue le 25 mai dernier à Vienne, en Autriche.

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Un gène pour expliquer la calvitie

La recherche menée par la Dre Yumiko Saga, de l’Institut national de génétique du Japon, l’amène à conclure que la mutation du gène Sox21 pourrait expliquer la calvitie.

La chercheuse en est arrivée à cette conclusion en travaillant avec des souris dont le gène avait été modifié et qui commençaient à perdre leurs poils sur le crâne, jusqu’à devenir chauves, 15 jours après la mutation.

Alors que, normalement, d’autres poils remplacent ceux qui sont tombés, les souris sans gène Sox21 restaient chauves plus longtemps et les nouvelles pousses de cheveux tombaient tout aussi rapidement.

« Il est parfaitement possible que ce gène soit aussi la cause de la perte de cheveux chez les humains », a mentionné la Dre Saga.

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Pourquoi plus de garçons sont-ils autistes?

Une analyse d’ADN auprès de 1 046 sujets ayant deux cas d’autisme dans leur famille a permis au Dr Stanley Nelson et son équipe, de la Faculté de médecine de l’Université de la Californie à Los Angeles, de découvrir un gène qui pourrait expliquer la plus forte prévalence d’autisme chez les garçons.

Selon les chercheurs, ce phénomène pourrait être attribué à la modification du gène CACNA1G, situé sur le chromosome 17, qui joue un rôle dans l’alimentation des cellules en calcium.

« Il s’agit d’une découverte importante. Jusqu’ici, personne n’avait réussi à démontrer le rôle du gène CACNA1G dans l’autisme », s’est félicité le Dr Nelson qui a expliqué que cette mutation génétique est plus fréquente quand il y a deux cas ou plus de la maladie dans la famille.

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Lueur d’espoir pour le traitement du cancer

La Dre Katherine Borden, de l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie (IRIC) de l’Université de Montréal, a publié les résultats de sa recherche concernant l’efficacité de la ribavirine, un antiviral, dans le traitement de patients atteints de cancer.

Selon la chercheuse, ce médicament agit sur le gène eIF4E qui est déréglé dans 30 % des cancers.

« Les résultats que nous avons obtenus sont les premiers à montrer que le ciblage du gène eIF4E chez l’humain procure des bienfaits cliniques. Nous avons non seulement démontré que la ribavirine bloque l’activité du gène eIF4E, mais aussi constaté qu’elle n’avait aucun effet indésirable chez les patients », a fait savoir la Dre Borden.

Tous les participants à l’étude souffraient de leucémie myéloïde aiguë M4 ou M5 pour laquelle aucun traitement n’avait été efficace jusqu’ici. « Nous avons observé un degré spectaculaire d’amélioration de l’état des patients, y compris des rémissions partielles et complètes », ont conclu les chercheurs.

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La pollution et le code génétique

Selon le Dr Andrea Baccarelli de l’Université de Milan, la pollution atmosphérique, aussi minime soit-elle, a pour conséquence de modifier le bagage génétique d’un individu et de le rendre plus à risque de souffrir de diverses maladies, dont le cancer.

Pour arriver à ces conclusions, le Dr Baccarelli a comparé des échantillons d’ADN de travailleurs en bonne santé, mais exposés à des taux élevés de monoxyde de carbone. Après seulement trois jours à respirer l’air pollué, le chercheur croit que quatre gènes associés à des tumeurs ont été modifiés.

« Les facteurs environnementaux agissent assez rapidement pour reprogrammer les gènes, ce qui peut augmenter le risque de maladies », a fait savoir le scientifique qui croit que ces dommages ne sont toutefois pas permanents.

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Un gène associé à la narcolepsie

Une équipe de chercheurs oeuvrant pour les National Institutes of Health a réussi à trouver un gène qui pourrait expliquer la narcolepsie, un trouble du sommeil qui se caractérise par des épisodes de somnolence diurne subits.

Ce gène, nommé HLA-DQB1*0602, est aussi associé au système immunitaire, ce qui laisse croire aux chercheurs que certaines personnes ont des anticorps qui luttent contre la narcolepsie.

« Le lien entre la narcolepsie et l’auto-immunité a été proposé il y a plusieurs décennies, mais rien n’avait été concluant jusqu’ici », a souligné le Dr Merrill Mitler, dont l’étude est publiée dans la revue médicale Nature Genetics.