Selon le chercheur Robert Tanguay, de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, le bagage génétique pourrait aider à prédire si une personne souffrira de maladies coronariennes.
En effet, l’incidence d’une maladie est en hausse de 56 % lorsqu’il y a une variation d’un gène codant pour une famille de protéines de choc thermique, les HSP70.
« Ces marqueurs pourraient s’avérer utiles pour dépister des personnes à risque de maladies coronariennes », a fait savoir le Dr Tanguay.
Les protéines de choc thermique, qui sont produites par les cellules soumises à un stress, jouent un rôle protecteur contre l’inflammation, l’oxydation et l’arrêt ou diminution de l’apport sanguin artériel dans un tissu ou un organe, tous des symptômes associés aux maladies coronariennes.