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Des marqueurs génétiques associés aux maladies coronariennes

Selon le chercheur Robert Tanguay, de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, le bagage génétique pourrait aider à prédire si une personne souffrira de maladies coronariennes.

En effet, l’incidence d’une maladie est en hausse de 56 % lorsqu’il y a une variation d’un gène codant pour une famille de protéines de choc thermique, les HSP70.

« Ces marqueurs pourraient s’avérer utiles pour dépister des personnes à risque de maladies coronariennes », a fait savoir le Dr Tanguay.

Les protéines de choc thermique, qui sont produites par les cellules soumises à un stress, jouent un rôle protecteur contre l’inflammation, l’oxydation et l’arrêt ou diminution de l’apport sanguin artériel dans un tissu ou un organe, tous des symptômes associés aux maladies coronariennes.

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Un gène associé à la schizophrénie

Une recherche, dont les détails sont publiés dans l’édition d’avril de l’American Journal of Psychiatry, nous apprend qu’une variation génétique peut augmenter le risque de schizophrénie chez certains individus.

La Dre Linda Brzustowicz et ses collègues, de l’Université Rutgers au New Jersey, ont travaillé avec 24 familles canadiennes dont plusieurs membres souffraient de la maladie.

Ils ont découvert qu’une mutation au niveau du gène NOS1AP était associée à la schizophrénie.

Mme Brzustowicz croit toutefois que plusieurs facteurs, y compris environnementaux, peuvent causer la maladie : « Un gène altéré ne signifie pas automatiquement la maladie. »

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Un gène associé au cancer de la peau

Des chercheurs oeuvrant pour l’Institut de recherche sur le cancer de l’Angleterre affirment que plus de 70 % des mélanomes sont dus à une mutation génétique qui rend cancéreuses les cellules après une exposition aux rayons du soleil.

Les scientifiques ont remarqué que les patients souffrant de la forme la plus maligne de ce cancer de la peau présentaient un gène, appelé BRAF, qui était endommagé.

« Notre étude montre que le gène BRAF endommagé est le premier pas vers le cancer de la peau. Mieux comprendre ce phénomène nous aidera à développer de meilleurs traitements contre la maladie », a mentionné l’auteur principal, le Dr Richard Marais.

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Le gène du lupus

Selon une étude publiée sur le site Web de Proceedings of the National Academy of Sciences, le gène IRAK1 d’un chromosome X est associé au lupus et pourrait expliquer pourquoi les femmes sont davantage touchées par la maladie que les hommes.

Des travaux menés sur des souris par des chercheurs de l’Université du Texas à Dallas démontrent que les rongeurs dépourvus de ce gène étaient moins à risque de développer des symptômes du lupus, de même que des problèmes rénaux et une hausse des globules blancs.

Malgré ces résultats, l’auteur principal, le Dr Chandra Mohan, croit que d’autres recherches devraient être menées pour tenter de comprendre pourquoi les femmes sont 10 fois plus à risque que les hommes de recevoir un diagnostic de lupus.

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Une meilleure compréhension de l’obésité

Une équipe de chercheurs de l’Université de Berkeley, en Californie, affirme avoir découvert le gène DNA-PK, qui est responsable du métabolisme des glucides dans l’organisme et qui permettrait de mieux comprendre l’obésité.

« Nous espérons que cette recherche pourra contribuer à aider les gens qui souhaitent manger du pain, du riz et des pâtes sans crainte de prendre du poids », a mentionné Richard Wong, un des chercheurs qui a participé à cette étude.

Pour en arriver à ces conclusions, les chercheurs ont travaillé avec des souris. Lorsqu’elles présentaient une mutation génétique du DNA-PK, les souris ne prenaient pas de poids, même si elles étaient gavées de féculents.

Selon les chercheurs, ces souris avaient un indice de masse corporelle de 40 % inférieur aux autres rongeurs du groupe.

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Des gènes associés à la mortalité

L’équipe de Dan Arking, de la Faculté de médecine de l’Université Johns Hopkins aux États-Unis, a identifié neuf nouvelles mutations génétiques qui augmentent l’incidence de crise cardiaque.

Rappelons que le mois dernier, le scientifique avait annoncé avoir découvert une variation génétique associée à l’infarctus. Avec ces neuf autres, il y a maintenant dix gènes liés à la mortalité cardiaque.

Pour en arriver à ces conclusions, le chercheur a mesuré les variations du rythme cardiaque de 15 842 patients.

« La mort par crise cardiaque est un réel problème et on n’a pas de seconde chance. Le problème est que plusieurs patients ignorent qu’ils sont à risque. Ils n’ont pas un taux élevé de cholestérol. Ils ne sont pas obèses. Alors, la génétique est sans doute leur seul espoir de le savoir », a conclu M. Arking.

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L’ADN altéré par les traumatismes infantiles

Selon une équipe de l’Université McGill et de l’Institut Douglas à Montréal, les traumatismes infantiles altèrent l’ADN et les gènes.

Les scientifiques ont analysé 36 cerveaux de rats, dont 12 ayant été abandonné par leur mère, et ont découvert différentes marques dans les zones du cerveau associées au stress, comme l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS).

« L’expérience clinique nous a appris qu’une enfance difficile peut avoir des conséquences sur le cours de la vie », a fait savoir l’un des auteurs de cette recherche, le Dr Gustavo Turecki.

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Pollution rime avec asthme

Une analyse de cordons ombilicaux prélevés chez des nouveaux nés new-yorkais laisse croire à des chercheurs des universités de Cincinnati et Columbia que la pollution atmosphérique pourrait modifier le code génétique du foetus et le rendre ainsi plus vulnérable à l’asthme.

Il s’agit d’une première découverte sur l’association entre l’altération du gène ACSL3 et l’exposition aux hydrocarbures aromatiques polycycliques, communément appelés HAP, lors de la gestation pour expliquer l’asthme.

« Nos résultats démontrent que l’exposition à la pollution peut modifier les gènes lors de cette phase de développement cruciale », a mentionné l’auteur principal, le Dr Shuk-mei Ho.

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Un gène pour perdre de poids

Des chercheurs de l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa (ICUO) ont découvert un gène qui pourrait favoriser la perte de poids. La mutation d’une séquence d’ADN stimule le gène ACSL5, ce qui facilite une perte de poids accélérée. 

Alors que quelques recherches avaient associé le gène ACSL5 à l’amaigrissement, cette recherche, qui explique le mécanisme derrière l’activation de ce gène, laisse entrevoir une meilleure compréhension de la perte de kilos.

« La perte de poids, en particulier chez les individus qui suivent un régime hypocalorique, dépend de nombreux facteurs; le rôle majeur de la constitution génétique a longtemps été soupçonné. Nous découvrons que les gènes qui nous font prendre du poids ne sont pas les mêmes que ceux qui nous font maigrir. À présent, nous pouvons pointer du doigt la façon dont ce gène qui facilite la perte de poids est activé », a fait savoir l’auteur principal, le Dr Alexandre Stewart.

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Deux gènes associés au cancer de la prostate

Des chercheurs associés à l’école de médecine Albert Einstein de l’Université Yeshiva, aux États-Unis, affirment que les gènes BRCA1 et BRCA2, généralement associés au cancer du sein, augmentent le risque que les hommes atteints d’un cancer de la prostate développent la forme la plus maligne de la maladie.

Pour en arriver à cette conclusion, les scientifiques ont analysé les mutations génétiques chez 2 000 hommes et suggèrent que l’on traite plus rapidement ceux qui ont une mutation génétique et qui souffrent d’un cancer de la prostate à un stade encore précaire.

« L’un des principaux problèmes concernant le cancer de la prostate est de distinguer les tumeurs qui deviendront agressives de celles qui vont durer quelques années, mais sans se répandre », soutient l’un des auteurs, le Dr Robert Burk.

Seulement aux États-Unis, 221 000 hommes meurent annuellement du cancer de la prostate et 679 000 cas s’ajoutent chaque année.