Nous apprenions l’existence de cette belle initiative suite à un article publié sur Radio-Canada.
Wow ! Quelle belle initiative de la part d’un élève de l’École secondaire des Pionniers à Trois-Rivières, Steven…
Posted by Jean Boulet – député de Trois-Rivières on Monday, April 20, 2020
C’est grâce à un adolescent de 13 ans, Steven Bilodeau, que le projet a vu le jour.
Inspiré par ses propres grands-mères, Steve a constaté que plusieurs personnes âgées ? tout particulièrement durant ces temps de confinement et avec la fermeture aux visites des résidences et CHSLD ? se retrouvaient trop souvent seul.e.s et sans personne à qui parler.
Élève à l’École secondaire des Pionniers de Trois-Rivières, c’est avec l’aide de ses camarades de 1ère, 2ème et 3ème secondaire et la supervision de son enseignant, monsieur Patrick Leblanc, qu’il a mis sur pied la ligne téléphonique SOLID’AÎNÉ, destinée aux aîné.e.s.
Faisant le pont entre eux/elles et les jeunes bénévoles, les participant.e.s sont jumelé.e.s avec un.e adolescent.e avec qui ils/elles peuvent converser de façon hebdomadaire, afin de rompre avec la solitude.
«Sa mère, qui a longtemps été préposée aux bénéficiaires, lui a donné quelques trucs pour tenir la conversation avec des personnes plus âgées. Pour le reste, il écoute son coeur et enjoint les autres à faire de même» pouvait-on lire sur le site de Radio-Canada.
7 suggestions de romans pour ado
On entend souvent dire que les ados abusent des écrans et que c’est très difficile de porter leur attention sur autre chose que le dernier vidéo de leur Youtubeur préféré… mais je vous rassure, plusieurs ados adorent lire! Comme j’en ai 3 à la maison, je leur ai demandé leur aide pour avoir quelques recommandations. Voici donc leurs suggestions lecture pour la relâche (ou pour n’importe quel moment où vos ados ont envie de lire!).
Veuillez noter que ces livres ne sont pas nécessairement des nouveautés, mais plutôt des romans qui les ont accrochés.
Le royaume de la Fantaisie
Les Éditions Albin Michel
Le Royaume de la Fantaisie, de la collection Géronimo Stilton demeure un incontournable selon mon fils de 12 ans. Non seulement le scénario d’aventure plaira autant aux filles qu’aux garçons, mais en plus certaines pages spéciales permettent de gratter l’image afin de découvrir des odeurs pour une expérience immersive. En tout, il y 8 odeurs qui puent ou qui sentent bon!
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Se lit facilement grâce au graphisme dynamique et à l’édition haute en couleur.
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Permet de développer un vocabulaire riche puisque le temps de verbe utilisé est pour le moins inusité.
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Pour les pré-ados de 9 à 12 ans
La plus grosse poutine du monde
Bayard Canada
La plus grosse poutine du monde, par Andrée Poulin, plaira aux élèves à partir de la 6e année du primaire. L’histoire nous fait suivre Thomas, qui n’a pas vu sa mère depuis son cinquième anniversaire et qui célébrera bientôt ses 14 ans. Il se met en tête de cuisiner la plus grosse poutine du monde afin de faire parler de lui et permettre à sa mère d’avoir de ses nouvelles et d’avoir peut-être envie de revenir. Ce livre teinté d’humour est accessible pour tous les types de lecteurs.
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Des taches de sauce à poutine se retrouvent sur les pages en guise de clin d’oeil.
- Vocabulaire simple et histoire parsemée de blagues.
Défense d’entrer!
Les Éditions Défendu!
Défense d’entrer, réservé aux gars est le premier tome d’une longue série qui saura captiver les garçons de 10 à 14 ans. On y suit les aventures de Lolo, un jeune garçon qui passe du primaire au secondaire. Il se confie à son carnet intime et on y découvre ses aventures. Et quel bonheur, une version réservée aux filles a fait son apparition. Vos ados auront de la lecture pour un bon moment !
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Aventures qui reflètent bien la réalité des jeunes adolescents.
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Histoires bien ficelées, captivantes et accessibles.
Si vos adolescents ont entre 14 et 16 ans, voici ce que mon ado de 15 ans leur suggère:
Les insoumis
Les Éditions de la Martinière
La série Les Insoumis promet de captiver quiconque ose plonger dans l’histoire. Dans le premier tome d’une série de sept, on y apprend que les adolescents sont décimés par un virus inconnu. Les seuls survivants semblent dotés de pouvoirs psychiques hors du commun. Ils sont donc emprisonnés dans des camps et séparés par couleurs. Ruby et d’autres jeunes réussissent à s’échapper mais réussiront-ils à maîtriser leurs pouvoirs ?
Céleste
Les Éditions ADA
Voici une trilogie qui plaira davantage aux jeunes filles: Céleste. Clara découvre qu’elle est à moitié ange et comprend par le fait même pourquoi elle est plus forte, plus intelligente et plus rapide que les humains. Son coeur sera déchiré entre le bien et le mal, la vérité et le mensonge au travers d’une histoire d’amour qui perdure tout au long des trois tomes (Céleste, Sanctifiée et Infinie).
Le clan de l’ours des cavernes
Éditions Presses de la cité
Parce que les romans historiques peuvent encore très bien captiver nos ados, ma grande de 17 ans avait envie de partager sa découverte de la saga Les enfants de la Terre. Jean M. Auel joint fiction et préhistoire afin de nous plonger dans le monde d’Ayla, une petite Cro-Magnon. Suite à un violent tremblement de terre, elle est séparée de sa famille et se réfugie dans une tribu néandertalienne qui l’adopte. Il est donc question de sa vie et de son évolution dans un clan différent du sien. Les descriptions des lieux, des moeurs et des coutumes feront découvrir un nouvel aspect de la préhistoire à vos jeunes. Et qui sait, peut-être se découvriront-ils une passion pour l’anthropologie! C’est une lecture idéale pour les 14 ans et plus.
Raiponce
Les Éditions ADA
Pour les adolescents avertis, elle suggère Raiponce, de la collection des Contes Interdits. Ces contes sont des réécritures horrifiques des contes populaires pour enfants. Pour les mordus de films d’horreur, ce livre saura les plonger dans un univers sombre, lugubre et effrayant. Certaines scènes sont toutefois assez difficiles, donc le jugement des parent est nécessaire avant d’offrir ces livres.
*Certains livres de la collection sont clairement pour un public de 18 ans et plus.
Alors voilà, j’espère sincèrement que ces quelques suggestions sauront allumer vos jeunes adolescents et leur donner la piqûre pour la lecture!
Avez-vous d’autres suggestions de romans pour ados?
Faire la paix avec mon adolescence
Ces derniers temps, j’ai beaucoup arpenté les couloirs de mon ancienne école secondaire. Ma fille y fait son entrée cette année et les visites se sont succédé, que ce soit pour la visite guidée, la rentrée ou les réunions d’information.
Curieusement, les lieux ont changé, mais tout en subtilité. Chaque couloir, chaque recoin, me ramène des souvenirs de mon adolescence, alors que j’ai passé une bonne partie de mon temps entre ces murs.
J’ai toujours ressenti une certaine amertume lorsque je me rappelle de cette période de ma vie. Il y a dans mon adolescence des choses que je n’aimerais pas que ma fille traverse. J’ai vu mon père mourir alors que j’avais 15 ans. J’ai vu ma mère s’enfoncer dans une mélancolie qu’elle a pris des années à dissiper. Je suis devenue le deuxième parent de ma famille. J’ai eu des grandes responsabilités qu’une jeune fille n’a pas à porter sur ses épaules normalement.
J’étais solitaire. Un peu mal dans ma peau. Je n’écoutais pas vraiment les autres. J’étais un peu trop centrée sur mes propres problèmes. Je me suis souvent sentie différente, mais je n’en tirais pas de fierté particulière. J’enviais mes amies et leurs petites vies que je trouvais parfois simplistes. Elles n’avaient pour toute responsabilité que de passer la balayeuse de leur chambre et de faire leurs devoirs de maths. À 16 ans, je partageais la charge mentale de ma mère parce qu’on m’avait dit qu’en étant l’aînée, il faudrait que je travaille fort pour que mes petits frères ne souffrent pas trop d’être orphelins.
J’étais mal dans ma tête, j’étais mal dans mon coeur. J’étais trop orgueilleuse pour en parler et je tirais une espèce de fierté malsaine du fait qu’on admirait mon courage et mon implication pour ma famille. Je traînais ce bagage avec moi partout, même sur les bancs de classe.
Et tous mes souvenirs se sont mélangés, ne conservant qu’une vague impression de tristesse et de malaise. Je n’aime pas parler de mon adolescence. Instinctivement, j’ai eu peur pour mon enfant alors qu’elle entre tranquillement dans les mêmes lieux que j’ai côtoyés, qu’elle vivra les mêmes années que j’ai vécues. J’ai eu peur que la vie ne soit pas tendre avec elle. J’ai ressassé mes vieilles craintes et je les ai projetées sur elle. Seulement, elle n’est pas moi. Elle aura ses propres démons à affronter, sans que je lui projette l’ombre des miens.
Après la réunion de parents, j’ai pris un moment seule, j’ai fait une halte devant mon casier. Je me suis arrêtée devant ma photo de graduation. J’ai regardé cette jeune fille un peu maigrichonne avec son sourire timide et sa toge un brin trop grande. C’était moi, mon visage, mes yeux. Et j’ai été surprise de voir que je n’avais pas cet air triste et passif que je croyais retrouver.
Parmi les nombreux souvenirs qui ont fait surface ces dernières semaines, j’ai revécu certaines choses vivantes, fortes, légères. Car, malgré mon chagrin et mes tourments, j’ai vécu des fous rires, des joies d’amour, des rêveries d’adolescente. J’ai obtenu la meilleure moyenne de mon niveau en histoire, et j’en étais tellement fière. Je travaillais au café étudiant un midi par semaine. Je jouais dans la troupe de théâtre de l’école. Au final, mon adolescence et mon secondaire n’ont pas été que merdiques. Seulement, j’avais choisi d’enfermer certains souvenirs, comme pour donner de la crédibilité à mon mélodrame personnel.
J’ai tendance à vivre dans le passé. C’est un point sur lequel on a souvent mis le doigt sans que j’en aie pleinement conscience ou que je sente que je puisse y changer quelque chose. J’aurai mis 20 ans à y arriver, mais je sens que j’y suis presque.
Je suis en paix avec mon adolescence.
Avec ce que j’y ai vécu de beau et de laid.
5 romans qui feront lire votre ado!
La rentrée est arrivée, ce qui signifie aussi le retour de la lecture! Dans plusieurs écoles secondaires, il y a du temps alloué à la lecture au début de certaines périodes.
J’ai donc quelques suggestions pour votre ado qui n’aime pas tant la lecture et qui a déjà des boutons qui poussent à l’idée d’ouvrir un roman. Les livres que je vous propose sont légers, faciles à lire et une bonne façon de faire découvrir à votre ado que la lecture peut être plaisante, promis juré!
Petit bonus, ce sont presque tous des romans québécois!
Anna Caritas de Patrick Isabelle

C’est un 25 août que ma vie a changé d’une manière indescriptible. J’ai plongé tête première dans cette grande aventure qu’est la parentalité. Dès que je l’ai vue, j’ai senti quelque chose d’incroyable, un amour plus grand que tout ce que j’avais pu imaginer.
Avec l’amour inconditionnel est venu au fil du temps un paquet d’autres émotions avec un paquet d’intensités différentes: la fierté, l’émerveillement, le découragement, l’inquiétude. Un cheminement en montagnes russes qui a incroyablement modelé la femme que je suis aujourd’hui. Devenir mère n’a rien perturbé dans mon parcours, au contraire; je suis convaincue que chaque décision prise pour me dépasser a eu ma fille comme première source d’inspiration ou de motivation.
Son premier anniversaire a créé quelque chose de spécial; je revivais minute par minute chaque instant de cette journée mémorable. J’ai ressenti ça lors de ses deux ans aussi. Puis, avec les années, tous mes souvenirs se sont embrouillés pour ne laisser place qu’à la joie de la voir si heureuse en ce jour spécial pour elle.
Dimanche, elle aura 12 ans. La semaine sera chargée, en plus d’atteindre cet âge qui lui fait « quitter le monde des enfants », elle entrera au secondaire. Je trouve que ça fait beaucoup pour mon petit coeur de mère. Est-ce qu’un jour, on se sent prêt à ça ? Peut-être pas. Mais un peu comme lorsque je suis devenue mère d’un bébé en croyant être prête et en apprenant finalement un peu sur le tas, je dois maintenant apprendre à être mère d’une ado. À la différence que cette fois-ci, je ne me sens pas prête et je sais pertinemment que je vais continuer d’apprendre sur le tas.
Les derniers mois m’ont constamment lancé des rappels du fait que ma fille ne m’appartient pas. Ce n’est plus mon petit bébé qui avait tant besoin de moi. Certes, elle a encore besoin que je sois à ses côtés, mais d’une manière différente. Elle expérimente, elle demande, elle se responsabilise. Petit à petit, je la sens qui s’affirme dans sa personnalité. Je la sens bâtir les prémisses d’une vie où je ne suis pas au centre de tout.
Depuis quelques jours, nostalgie et fierté mènent un drôle de danse dans ma tête et dans mon coeur. Et, comme pour les tout premiers anniversaires de ma fille, j’ai constamment des bribes de souvenirs des derniers jours où je l’ai tellement attendu. Je sens que je vais revivre mon accouchement dimanche, alors que cela ne m’était plus arrivé depuis un moment.
Je regarde ma fille, je la trouve drôle, intelligente, ouverte d’esprit et courageuse. Elle est si belle, dans son sourire, mais surtout dans son coeur.
Je ne veux pas qu’elle s’éloigne de moi, je ne veux pas que l’adolescence creuse un fossé entre nous deux, comme j’en ai creusé un avec ma propre mère. Un fossé que nous avons mis toutes deux des années à remblayer, chacune de notre côté, pour atteindre l’autre à nouveau.
Mais, s’il faut qu’on en vienne là, ma fille et moi, je veux qu’elle sache que je l’aime de tout mon coeur. Que malgré les erreurs que je vais faire, je ne cherche que son bonheur. Que je suis fière d’elle. Que sans elle, ma vie perdrait de son sens et de sa saveur.
Bon anniversaire mon Ti-Poulet. Je t’aime gros comme deux ou trois univers.
Il y a peu de temps se tenait la quatrième édition de Juste pour ados animée par Pascal Morrissette. Malgré la canicule, les nombreuses vedettes étaient au rendez-vous, tout comme les milliers de jeunes qui attendaient impatiemment le moment de capturer leurs idoles sur l’allée des vedettes. Toujours très populaire, l’événement n’a cependant pas plu à tous.
Marc Cassivi, qui assistait à l’événement avec son fils, a publié dans La Presse ce matin une critique intitulée Juste pour ados : en attendant P.O qui écorche une partie des artistes invités, plus précisément les influenceurs et youtubeurs.
Dans sa chronique, le journaliste qualifie ces derniers « de marchands de rêves sponsorisés et autres narcissiques anonymes sans talent artistique particulier ».
Cela n’a pas pris de temps avant que certains influenceurs ne rappliquent. L’un d’entre eux n’était nul autre que PO Beaudoin, qui est nommé dans ladite chronique notamment en lien avec l’histoire du taxi. Dans une story Instagram, l’ex-mannequin dénonce les propos de Cassivi, qualifie l’article de « rempli de jugements » et en critique le titre.
Story Instagram de P.O Beaudoin
Noémie Lacerte, aussi nommée dans l’article, déplore le manque de connaissances sur le milieu du web du chroniqueur. Selon elle, Marc Cassivi met tout le monde dans le même panier et diminue le travail des nombreux créateurs de contenu qui assistaient au festival. La populaire jeune femme indique que les créateurs de contenus sont plus que des artistes éphémères. Elle rappelle qu’aujourd’hui, ce sont vers eux que les jeunes s’identifient et s’inspirent. « On est le futur, que vous le vouliez ou non. On est ceux qui changent tranquillement les choses », écrit Noémie dans une récente story.
Story Instagram de Noémie Lacerte
Il faut quand même rappeler que le titre de la chronique de Marc Cassivi fait référence à la célèbre pièce En attendant Godot, qui s’inscrit dans le théâtre de l’absurde, et que le chroniqueur insiste justement sur ce qu’il considère absurde dans l’événement de dimanche.
