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Au lit plus tôt!

Selon le psychiatre James Gangwisch, de l’Université Columbia à New York, l’heure du coucher pourrait jouer un rôle dans le risque de dépression et de pensées suicidaires chez les adolescents.

Le taux de troubles dépressifs est moins élevé chez les jeunes lorsque leurs parents les ont mis au lit avant 22 h, comparativement à ceux que l’on pourrait surnommer les oiseaux de nuit.

« Cette étude apporte des arguments à la théorie qui veut que la privation de sommeil soit associée à la dépression. Les adolescents que les parents ont couchés plus tôt sont moins à risque de souffrir de dépression ou d’avoir des pensées suicidaires », a fait savoir M. Gangwisch, qui a présenté les résultats de sa recherche lors du congrès annuel de l’Associated Professional Sleep Societies.

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Les bienfaits de l’exercice chez les jeunes

Des chercheurs de l’Université de l’Alabama à Birmingham ont démontré que les adolescents qui pratiquent régulièrement du sport brûlent davantage de calories et métabolisent mieux la glycémie, ce qui les protège du diabète de type 2.

32 jeunes ont participé à cette étude où l’on a mesuré leurs mouvements durant la journée grâce à un accéléromètre.

Les chercheurs ont découvert que ceux qui étaient modérément actifs au cours de la première semaine de leurs travaux avaient un métabolisme plus rapide que les adolescents sédentaires. Ils avaient également une meilleure facilité à éliminer le sucre dans leur organisme.

Pour l’auteure de cette recherche, la Dre Amy S. Thomas, l’intensité du sport pratiqué ne semble pas jouer dans la balance puisque même la marche a démontré les mêmes résultats.

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La télé, source de dépression?

Si l’on en juge une recherche menée par le Dr Brian A. Primack, du département de médecine de l’Université de Pittsburgh, accumuler les heures d’écoute de télévision ne serait pas sans conséquence pour les adolescents.

En effet, il semblerait qu’une fois adultes, les adolescents trop rivés sur le petit écran seraient plus à risque d’être touchés par la dépression. Cette incidence augmente pour chaque heure d’écoute supplémentaire quotidienne.

4 100 sujets ont participé à cette étude publiée dans Archives of General Psychiatry. Les chercheurs leur ont demandé de mettre un chiffre sur leur écoute de télévision pour ensuite les questionner sur leur état psychologique sept ans plus tard. 7,4 % d’entre eux affirmaient souffrir de troubles dépressifs, mais les chercheurs n’avancent toutefois pas que trop d’heures de télé causent automatiquement la dépression.

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La première cigarette qui rend accro

Selon les chercheurs qui ont mené l’étude NICO auprès de 1 293 jeunes Québécois, la dépendance à la nicotine pourrait débuter dès la première cigarette.

« Pendant plusieurs années, la communauté scientifique a cru que l’accoutumance à la nicotine se développait seulement après deux ou trois ans de consommation régulière. Notre étude révèle au contraire que les symptômes de dépendance à la nicotine, y compris les états de manque, apparaissent rapidement, bien avant la consommation hebdomadaire et quotidienne », a souligné l’auteure derrière ces résultats, la Dre Jennifer O’Loughlin de l’Université de Montréal.

Cette recherche nous apprend aussi que cesser de fumer n’est pas une sinécure puisque sur 68 % des adolescents qui tentent de cesser de fumer, 92 % rechutent après un an.

Ce sont les porteurs du gène CYP2A6 qui semblent démontrer plus de dépendance à la cigarette puisque ce marqueur génétique métabolise plus lentement la nicotine.

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Un rapport sur les grossesses chez les adolescentes

Un rapport, publié hier (15 janvier) par les Nations Unies, fait état du risque lié aux grossesses chez les jeunes filles de moins de 15 ans. Selon l’organisme, ces adolescentes sont cinq fois plus à risque de mourir lors de l’accouchement que les femmes enceintes ayant 20 ans et plus.

À titre d’exemple, on cite que, chaque année, 70 000 jeunes femmes âgées de 15 à 19 ans meurent en donnant naissance.

Ce risque de mortalité touche aussi l’enfant, alors que ceux dont la mère a moins de 18 ans ont 60 % plus de risques de décéder lors de leur première année, comparativement à un bébé dont la mère est âgée de 19 ans.

Le rapport nous apprend que ces mortalités sont enregistrées surtout en Afrique, où le risque de décès est quatre fois plus élevé qu’en Asie, et plus de 300 fois plus élevé que dans les pays industrialisés.

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D’une pierre deux coups pour les adolescents obèses

Un article publié dans la revue scientifique Pediatrics nous apprend qu’une chirurgie pratiquée sur des adolescents obèses peut à la fois régler leur surplus de poids et leur diabète.

11 participants ont participé à cette recherche. Un an après l’opération, 10 d’entre eux ne souffraient plus de diabète. Le dernier sujet avait toutefois un meilleur contrôle de sa condition en prenant moins d’insuline et en cessant de consommer des médicaments contre le diabète.

Des études antérieures avaient démontré que cette chirurgie avait le même effet chez des adultes.

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Les effets du cortisol

Une recherche, dont les résultats complets se retrouvent dans la revue scientifique Biological Psychiatry, démontre que les adolescents peuvent aussi évoquer les hormones pour justifier leurs sautes d’humeur.

Dans leur cas, il s’agit du cortisol, une hormone sécrétée dans le cortex surrénal du cerveau, qui contrôle le niveau de stress.

Des chercheurs ont analysé les réactions cérébrales de jeunes hommes lors d’un jeu vidéo stressant et frustrant. Ils ont observé qu’un déficit de cortisol causait des sautes d’humeur.

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Le taux de suicide lié au statut socioéconomique

Une équipe de chercheurs de l’Université de Montréal, du Centre de recherche du CHU Sainte-Justine et de l’Université Tufts, aux États-Unis, conclut que le niveau socioéconomique pourrait avoir une incidence sur le taux de suicide chez les jeunes.

Selon eux, les adolescents issus de milieux défavorisés ont quatre fois plus de chances de commettre un suicide que ceux qui habitent un quartier mieux nanti.

Ces jeunes présentent aussi davantage de symptômes dépressifs et sont deux fois plus susceptibles de souffrir de pensées suicidaires.

« Ils sont plus vulnérables, car des événements de vie difficiles, comme le fait d’avoir connu une personne s’étant suicidée ou de vivre une rupture douloureuse avec un ou une partenaire de coeur, semblent susciter plus souvent des pensées suicidaires ou des tentatives de suicide », a observé Véronique Dupéré, auteure principale de cette recherche.

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Le roman qui fait maigrir

Lors du congrès annuel de l’Obesity Society, qui se déroulait à Phoenix, aux États-Unis, des chercheurs ont annoncé qu’un bouquin, écrit en collaboration avec des pédiatres, a réussi à favoriser grandement la perte de poids chez les adolescentes qui en ont fait la lecture.

L’héroïne principale de ce roman valorise une saine alimentation et un programme d’exercice régulier, ce qui encouragerait les jeunes filles dans leurs démarches pour atteindre un poids santé, selon la Dre Sarah Armstrong, qui a mené la recherche.

64 adolescentes âgées de 9 à 13 ans ont été réparties en trois groupes. Le premier ne lisait aucun livre, le deuxième lisait un livre « contrôle » et le troisième groupe lisait le roman en question, Lake Rescue.

Après six mois, les chercheurs ont observé une perte de 0,71 % de l’indice de masse corporelle chez le troisième groupe.

Ces résultats encouragent la Dre Armstrong, qui croit que cette méthode pourrait être utilisée auprès d’une jeune clientèle luttant contre le surplus de poids.

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La puberté entraîne la sédentarité

Une vaste recherche, menée auprès de 1 000 enfants américains, prouve que les enfants deviennent de plus en plus sédentaires à mesure qu’ils grandissent.

Alors que 90 % des jeunes de 9 ans bougent de deux à trois heures quotidiennement, ce taux chute à 3 % lorsqu’ils passent le cap des 15 ans.

D’ailleurs, les chercheurs déplorent qu’environ 66 % de leur échantillonnage ne suivent pas les recommandations des experts en matière d’exercice physique, soit 90 minutes d’activités physiques par jour.

Parmi les raisons qui justifient cette sédentarité, on retrouve le travail rémunéré; 50 % des adolescents travaillent de 10 à 15 heures par semaine. Jeux vidéos, télévision et ordinateur sont aussi pointés du doigt par les scientifiques.