Selon le psychiatre James Gangwisch, de l’Université Columbia à New York, l’heure du coucher pourrait jouer un rôle dans le risque de dépression et de pensées suicidaires chez les adolescents.
Le taux de troubles dépressifs est moins élevé chez les jeunes lorsque leurs parents les ont mis au lit avant 22 h, comparativement à ceux que l’on pourrait surnommer les oiseaux de nuit.
« Cette étude apporte des arguments à la théorie qui veut que la privation de sommeil soit associée à la dépression. Les adolescents que les parents ont couchés plus tôt sont moins à risque de souffrir de dépression ou d’avoir des pensées suicidaires », a fait savoir M. Gangwisch, qui a présenté les résultats de sa recherche lors du congrès annuel de l’Associated Professional Sleep Societies.