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Le stress et l’obésité derrière la puberté précoce

L’étude de chercheurs américains a démontré que la poitrine des petites filles dont le père était absent était 2,4 fois plus susceptible de se développer plus tôt.

L’enfant peut être affecté par des changements dans le milieu familial même si les relations entre les parents ne sont pas tendues.

« Il peut y avoir un beau-père ou l’enfant peut vivre dans deux maisons. Tout ça est assez stressant, et c’est beaucoup plus commun aujourd’hui que ça ne l’était avant », explique Richard Sharpe du Center for Reproductive Health.

Aussi, ils ont établi un fort lien entre la puberté précoce, les relations sexuelles à un jeune âge ainsi que la grossesse à l’adolescence.

De plus, les chercheurs ont remarqué que le stress à long terme menant à la puberté précoce pouvait être dû à la pression des parents de jeunes filles pour qu’elles réussissent à l’école et se conforment aux autres.

Toutefois, ces facteurs ne font pas qu’accélérer la croissance des filles. En fait, la puberté précoce est liée à un risque plus élevé de cancer du sein plus tard dans la vie.

Rappelons qu’il n’y a pas que ces facteurs émotionnels qui peuvent accélérer le développement des jeunes filles. Une grande consommation de viande et de lait peut aussi influencer le début de la puberté, de même que certains produits chimiques que l’on retrouve dans le maquillage et le vernis à ongles, qui peuvent stimuler la production d’œstrogène.

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L’abus d’alcool et de drogue peut se développer dès l’adolescence

Une étude française soulève l’inquiétude quant à la consommation d’alcool et de drogue chez les adolescents.
 
En moyenne, c’est à 14 ans que les jeunes commencent à consommer, selon les Archives of General Psychiatry.
 
Le professeur Joel Swendsen et ses collègues de l’Université de Bordeaux ont examiné la prévalence, l’âge auquel les jeunes ont commencé à consommer ainsi que le facteur sociodémographique de 10 123 jeunes âgés de 13 à 18 ans.
 
78,2 % des adolescents disent avoir consommé de l’alcool, 47,1 % d’entre eux en consomment régulièrement, soit au moins 12 verres par année, et 15,1 % dépassent les critères d’abus.
 
Chez les adolescents un peu plus âgés, 81,4 % ont déjà pris de la drogue, alors que 16,4 % disent en consommer régulièrement.
 
On constate aussi que les adolescents blancs ou hispaniques sont les plus grands consommateurs.
 
L’étude révèle aussi qu’une consommation à l’adolescence est de plus en plus considérée comme un indicateur d’abus de substances plus tard.
 
Il est donc important de commencer la prévention très tôt afin d’informer les jeunes des dangers de l’alcool et des drogues.
 

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Certains facteurs à la naissance peuvent influencer le développement du syndrome métabolique

Une personne est atteinte du syndrome métabolique lorsqu’elle possède une combinaison de 3 risques particuliers ou plus pour la santé.

Chacun de ces facteurs peut augmenter le risque de contracter le diabète, une maladie cardiaque ou un accident vasculaire cérébral. Toutefois, le risque est grandement augmenté lorsque ces variables sont combinées.

Une étude grecque estime que la prévalence au syndrome métabolique durant l’enfance et l’adolescence a augmenté ces dernières années, passant d’environ 2 % dans le milieu des années 1990 à environ 10 % aujourd’hui, notamment aux États-Unis et en Europe occidentale.

Précis à 98 % dans l’identification du syndrome métabolique pendant l’adolescence, l’évaluation des 3 facteurs à la naissance permet de faire croire aux auteurs de l’étude que cela pourrait servir de test complémentaire, comme un test de dépistage précoce après la naissance.

Cependant, avant d’évaluer tous les bébés naissants, d’autres précisions doivent être apportées à plus grande échelle, et d’autres points doivent être évalués pour connaître l’influence sur le profil métabolique, tels que le niveau d’éducation parentale, le statut socioéconomique et l’exposition à la fumée secondaire à la maison.

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Des poumons plus forts grâce à l’allaitement

Un autre bienfait de l’allaitement viendrait d’être démontré. Il semble que les bébés allaités auraient des poumons plus forts que les autres en grandissant. Selon une étude de l’University of South California, l’allaitement améliorerait les fonctions pulmonaires, et ce, durant toute l’enfance et même à l’adolescence.

Ces bienfaits avaient déjà été démontrés jusqu’à l’âge de 10 ans, mais cette fois, on aurait démontré qu’ils se poursuivent jusqu’à la majorité.

Pour tirer ces nouvelles conclusions, on a suivi 1456 duos mère-enfant. La grande partie des enfants de la cohorte ont passé des tests pulmonaires à l’âge de 10 ans, puis à 18 ans. Parmi les 808 enfants qui avaient été allaités, presque la moitié (49 %) l’avaient été durant au moins 4 mois.

L’allaitement contribuerait donc à la croissance des poumons durant toute l’enfance et l’adolescence. Toutefois, on note la possibilité que son effet sur le volume des poumons s’amenuise chez le jeune adulte.

Les résultats complets de cette recherche sont parus dernièrement dans l’European Respiratory Journal.

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Le surpoids et l’asthme

On lit dans le Journal of Epidemiology and Community Health que le surpoids et l’obésité durant la grossesse peuvent causer l’asthme chez le futur enfant.

Précisément, selon les résultats d’une étude, une femme qui a un surpoids ou qui est obèse lorsqu’elle tombe enceinte, expose son bébé à naître à de plus grands risques de symptômes respiratoires liés à l’asthme durant son adolescence.

On a tiré ces conclusions après avoir suivi 7 000 adolescents qui étaient nés entre 1985 et 1986. Leurs mères ont quant à elles été questionnées sur leur style de vie et leur milieu social durant leur grossesse, entre autres.

Les enfants dont la mère était obèse ou présentait un surpoids avant d’être enceinte ont de 20 à 30 % plus de risques de souffrir de l’asthme ou d’avoir certains problèmes respiratoires. 

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Grossesse durant l’adolescence : suivre l’exemple

Une étude basée sur des données de recensement a permis de statuer qu’une adolescente court plus de risques de vivre une grossesse à un âge mineur si sa sœur aînée a vécu cette même situation, lisons-nous dans The Guardian.

Menée par la Bristol University, cette analyse a porté sur 43 000 femmes. On a donc pu remarquer un effet de pair très important, et encore plus si les sœurs ont un faible écart d’âge.
 
Une fille sera ainsi deux fois plus enclines à vivre une grossesse à l’adolescence quand sa grande sœur a suivi le même chemin de vie avant elle. La fratrie comprendrait une forte question d’influence entre les membres d’une même famille.
 
Et cet effet incitatif est plus fort que celui de la durée de l’éducation, laquelle est pourtant connue pour diminuer les risques de tomber enceinte à l’âge mineur.
 
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La dépression postnatale, pour la vie?

Selon une recherche parue dans le Journal of the American Academy of Child and Adolescent Psychiatry, la dépression postnatale pourrait avoir des répercussions sur l’enfant.

En fait, si ce type de dépression se résout le plus souvent quelque temps après la naissance, elle pourrait en entraîner une chez l’enfant si la mère en souffre durant une plus longue période.

Les premiers signes pourraient en être reconnus dès l’enfance et, dans la majorité des cas, durant l’adolescence. Plus précisément, les enfants dont la mère avait souffert d’une dépression postnatale étaient 40 % plus enclins à en vivre une, une fois l’âge de 16 ans atteint.

De plus, l’âge moyen des premiers signes d’une dépression a été établi à 14 ans. Les signes d’un problème d’attachement à la mère durant l’enfance seraient aussi en lien avec le développement de ce mal.

Ces chiffres ont été établis selon 100 mères, dont 58 avaient reçu un diagnostic de dépression postnatale. À différentes étapes de l’étude, soit à 18 mois, puis à 5, 8, 13 et 16 ans, l’enfant et la mère ont ensuite fait l’objet d’une évaluation.

Les chercheurs rappellent donc, à la lumière de ces résultats, l’importance du dépistage de la dépression chez les nouvelles mamans afin d’offrir le soutien nécessaire le plus tôt possible.

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L’obésité à l’adolescence augmente les risques de cancer plus tard

Une étude publiée dans les Annals of Oncology mentionne que l’obésité à 18 ans augmente les risques de mourir d’un cancer plus tard.
 
L’étude, qui a été réalisée auprès de 20 000 hommes, révèle que ceux en surpoids ou obèses lorsqu’ils étaient jeunes avaient 35 % plus de chances d’avoir un cancer que ceux qui avaient un poids santé.
 
Malheureusement, une perte de poids à un âge moyen ne réduit pas les risques de maladies. Les chances de développer un cancer du poumon, de la peau, des reins et de la prostate, de même que de la vessie, de l’œsophage et des testicules sont toujours bien présentes.
 
Même si la recherche a été réalisée auprès des hommes, les chercheurs affirment que les femmes auraient aussi des risques similaires si elles avaient un problème de poids à l’adolescence.

Il est donc primordial de maintenir un poids santé tout au long de sa vie pour réduire au maximum les risques de maladies.

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La dépendance à la pornographie à un trop jeune âge cause des problèmes sexuels

Selon les experts en sexologie de la Société médicale italienne d’andrologie, les hommes qui deviennent dépendants de la pornographie dès le début de l’adolescence souffrent plus souvent d’impuissance ou d’anorexie sexuelle, une fois dans la vingtaine. Cette période devrait pourtant être charnière dans leur épanouissement sexuel.

Mentionnons au passage que l’anorexie sexuelle est la perte de libido.

Selon les statistiques rapportées par MedicMagic, parmi les hommes qui ont développé une dépendance à la pornographie, 3,9 % sont dépendants depuis l’âge de 13 ans et 5,9 % ont commencé à développer cette accoutumance entre 14 et 18 ans.

Selon les mêmes observations, les hommes qui ont commencé à consommer de la pornographie à un jeune âge souffrent plus souvent d’anorexie sexuelle à l’âge de 20 ans.

En 2009, une étude de l’Université de Montréal était parvenue à des résultats similaires.

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L’asthme infantile et ses conséquences futures

Des chercheurs de l’École de médecine de l’Université d’Emory à Atlanta mettent en garde contre l’asthme infantile et suggèrent le traitement efficace de la maladie pour en diminuer les futures séquelles.

Selon les résultats de cette récente recherche, l’asthme sévère d’un enfant peut mener à une perte précoce des fonctions des poumons et à des maladies graves à l’âge adulte.

On considère le degré de sévérité de l’asthme en regard des complications respiratoires malgré de fortes doses de corticoïdes inhalés (médicaments anti-inflammatoires pour traiter la maladie).

Cette étude s’est étalée sur plusieurs années, ayant porté sur des enfants atteints d’un asthme modéré à sévère. Les participants ont été évalués entre l’âge de 8 à 11 ans, puis entre 11 et 14 ans.

Les changements dans la santé respiratoire des enfants ont ainsi été évalués en mesurant les doses de traitement, les symptômes et le fonctionnement des poumons, pour une moyenne sur trois ans.

Les détails de cette recherche sont parus dans l’édition de janvier du Journal of Allergy and Clinical Immunology.