Étiquette : Adolescent
Des chercheurs canadiens ont formé des groupes de discussion afin de mieux connaître la perception des personnes allergiques quant à la sécurité de leur école et de leur environnement.
Il en est ressorti premièrement que les enfants vivent souvent de l’insécurité lorsqu’ils sont à l’école. Ils se sentent aussi rejetés et différents.
Ces sentiments sont surtout vécus par les adolescents, qui voient l’école secondaire comme un lieu plus dangereux et où l’on connaît moins bien leurs problèmes de santé.
Au primaire, c’est plutôt l’inverse, car la période des repas y est supervisée et suit une routine fixe. Le personnel y est mieux formé quant aux allergies alimentaires et les stratégies de communication y sont plus efficaces.
Il semble que le plus grand problème par rapport aux allergies alimentaires en milieu scolaire réside dans le manque d’informations dont disposent les amis, les autres parents et le personnel de l’établissement.
Grâce à cette étude, les parents d’enfants allergiques pourront trouver une nouvelle façon d’aborder et de prévenir ce problème.
Titrée Illustrating Risk: Anaphylaxis Through the Eyes of the Food-Allergic Child , elle a été publiée dans l’édition de janvier de Risk Analysis.
Effets sournois de la télévision
Des chercheurs de l’École de médecine de Harvard se sont penchés sur l’effet néfaste que peut avoir la télévision sur les jeunes filles.
Après avoir suivi des adolescentes de Fiji, ils ont remarqué que le taux de troubles alimentaires était tout aussi élevé même si grand nombre d’entre elles n’avaient même pas de téléviseur à la maison.
C’est que l’influence déjà vécue par leurs amies se transposerait à elles, apprend-on sur ScienceDaily.
Les chercheurs ont donc conclu que l’influence de pairs qui consomment beaucoup de télévision est encore plus grande que si une personne l’écoute elle-même.
En fait, selon ladite étude, les jeunes filles qui souffraient de troubles alimentaires étaient liées à 60 % à des copines qui regardaient beaucoup la télévision.
Ce taux était indépendant du fait que les jeunes filles visées écoutent elles-mêmes la télévision ou non.
Un récent sondage mené par l’Université du New Hampshire portant sur 4 500 jeunes et parents présente un constat des plus troublant.
58 % des enfants visés avaient été victimes de violence, d’un crime ou de sévices l’année précédant la recherche parue dans les Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine.
Plusieurs cas étaient aussi de l’intimidation, mais moins de la moitié des victimes (46 %) en ont parlé.
L’une des raisons à cela est que les autorités prennent plus au sérieux les agressions comme les sévices sexuels et les enlèvements que l’intimidation.
Il semble pourtant clair, en voyant ces chiffres, que les enfants et les adolescents vivent réellement sous la peur de celui qui les intimide.
Malgré tout, on dit que l’intimidation est prise plus au sérieux que par le passé, si l’on compare les données actuelles avec d’autres datant de 1992.
Mentionnons finalement que les enfants et adolescents participant à l’étude étaient âgés de 10 à 17 ans. Les parents étaient ceux d’enfants qui étaient âgés d’au moins 9 ans en 2008.
Les bébés qui sont allaités dès la naissance seraient en meilleure santé une fois adolescents.
C’est ce que nous apprend une récente étude de l’Université de Grenade en Espagne. Parue dans le Journal of Nutrition, elle a porté sur 2 567 adolescents.
On a demandé aux participants de quelle manière ils avaient été nourris lorsqu’ils étaient bébés. Leurs capacités cardiovasculaires et leur force musculaire ont aussi été évaluées.
Il en est ressorti que les adolescents qui avaient été nourris au lait maternel avaient les muscles des jambes plus forts.
De plus, la force de ces muscles était plus élevée si le participant avait été allaité sur une plus longue période.
L’allaitement a aussi été associé à de meilleures performances en saut en longueur, et ce, en dehors de facteurs morphologiques comme la grandeur, le taux de gras et la masse musculaire.
Il s’agit de la première étude sur le lien entre l’allaitement et le développement de la force musculaire.
Une récente étude parue dans le Journal of Youth and Adolescence indique qu’aucun lien clair ne peut être établi entre les jeux vidéo et les agressions chez les jeunes.
Le Dr Christopher Fergusen de l’Université internationale A & M, au Texas, a dirigé l’étude en question.
Son groupe cible était composé de 302 participants âgés de 10 à 14 ans, lesquels vivaient au sein d’une communauté reconnue pour la violence chez les jeunes.
Ils ont été interviewés à deux reprises : au commencement de l’étude, puis 12 mois plus tard. Le Dr Fergusen a pris en compte l’exposition à la violence des jeux vidéo, au même titre que celle de leur vie normale.
Bien que certains des jeunes de l’étude aient été impliqués dans des actes violents (7 %), ni les jeux vidéo ni même la télévision n’auront encouragé de tels gestes.
Selon le Dr Fergusen, les indices à surveiller pour prévenir la violence seraient plutôt les symptômes dépressifs.
Le Centre canadien de la lutte contre l’alcoolisme et les toxicomanies a commandé un sondage qui a été réalisé par téléphone auprès de 1 002 parents. Du lot, 131 parents avaient des enfants âgés de 12 à 17 ans.
Selon 70 % des répondants, leurs adolescents n’ont jamais expérimenté la drogue, que ce soit des substances illicites ou des antidouleurs sous ordonnance. Or, la réalité est tout autre.
Un autre sondage, celui-là réalisé en Ontario en 2009, nous a appris que près du tiers des jeunes de 15 à 17 ans et plus de la moitié des 18 à 19 ans ont fumé de la marijuana durant l’année.
Par ailleurs, le cinquième des parents du présent sondage a reconnu que la pharmacie du domicile contenait des antidouleurs sous ordonnance, mais croit à 92 % que leurs adolescents n’en ont jamais volé.
Pourtant, 18 % des jeunes Ontariens ont avoué en avoir déjà consommé dans un but autre que de soulager la douleur et les avoir pris à la maison.
Michel Perron, chef de la direction du Centre canadien, conseille donc aux parents de parler ouvertement de drogues avec leurs adolescents, sans toutefois le faire d’une manière inquisitrice.
Le Centre canadien de la lutte contre l’alcoolisme et les toxicomanies a commandé un sondage qui a été réalisé par téléphone auprès de 1 002 parents. Du lot, 131 parents avaient des enfants âgés de 12 à 17 ans.
Selon 70 % des répondants, leurs adolescents n’ont jamais expérimenté la drogue, que ce soit des substances illicites ou des antidouleurs sous ordonnance. Or, la réalité est tout autre.
Un autre sondage, celui-là réalisé en Ontario en 2009, nous a appris que près du tiers des jeunes de 15 à 17 ans et plus de la moitié des 18 à 19 ans ont fumé de la marijuana durant l’année.
Par ailleurs, le cinquième des parents du présent sondage a reconnu que la pharmacie du domicile contenait des antidouleurs sous ordonnance, mais croit à 92 % que leurs adolescents n’en ont jamais volé.
Pourtant, 18 % des jeunes Ontariens ont avoué en avoir déjà consommé dans un but autre que de soulager la douleur et les avoir pris à la maison.
Michel Perron, chef de la direction du Centre canadien, conseille donc aux parents de parler ouvertement de drogues avec leurs adolescents, sans toutefois le faire d’une manière inquisitrice.
Une étude américaine réalisée sur une longue période de temps nous révèle que les enfants de mères lesbiennes ne vivent aucune atteinte physique ou sexuelle.
Selon les résultats présentés dans Archives of Sexual Behaviour, aucun des enfants issus de telles unions, aujourd’hui adolescents, n’a fait part d’un quelconque mauvais traitement.
La recherche globale s’étendant sur 24 ans, avait pour objet les familles lesbiennes. Durant cette période, 39 fils et 39 filles y participaient. Il s’agit aujourd’hui d’adolescents âgés de 17 ans.
À un questionnaire, ils ont répondu à l’unanimité n’avoir jamais vécu de sévices de quelconque ordre par un parent ou un proche.
Les chercheurs ont ensuite comparé ces résultats à ceux provenant d’enfants issus d’unions hétérosexuelles. Parmi eux, 26 % ont déjà vécu de mauvais traitements, dont 8,3 % d’ordre sexuel.
Cela remettra en cause les allégations existantes provenant des opposants aux familles composées de couples homosexuels. Une étude semblable pourrait aussi discriminer les couples d’hommes des préjugés existants.