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Les conséquences de prises de poids trop rapides

Une étude, dont les résultats sont publiés dans la revue médicale Diabetes, nous apprend que les adolescents qui engraissent trop rapidement au cours de cette période charnière du développement sont plus à risque de souffrir de maladies cardiovasculaires à l’âge adulte.

Ce phénomène est attribué à la graisse abdominale qui est plus importante.

Des chercheurs suédois associés à l’Université de Gothenburg ont travaillé avec 612 jeunes hommes de 18 à 20 ans et ont découvert que ceux dont l’indice de masse corporelle avait considérablement augmenté au cours de l’adolescence avaient plus de graisse abdominale, souvent associée au diabète de type 2 et aux maladies coronariennes.

L’un des auteurs, la Dre Jenny M. Kindblom, recommande donc de surveiller davantage la prise de poids chez les adolescents.

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Les bienfaits de l’exercice chez les jeunes

Des chercheurs de l’Université de l’Alabama à Birmingham ont démontré que les adolescents qui pratiquent régulièrement du sport brûlent davantage de calories et métabolisent mieux la glycémie, ce qui les protège du diabète de type 2.

32 jeunes ont participé à cette étude où l’on a mesuré leurs mouvements durant la journée grâce à un accéléromètre.

Les chercheurs ont découvert que ceux qui étaient modérément actifs au cours de la première semaine de leurs travaux avaient un métabolisme plus rapide que les adolescents sédentaires. Ils avaient également une meilleure facilité à éliminer le sucre dans leur organisme.

Pour l’auteure de cette recherche, la Dre Amy S. Thomas, l’intensité du sport pratiqué ne semble pas jouer dans la balance puisque même la marche a démontré les mêmes résultats.

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Le poisson qui rend intelligent

Une recherche, publiée dans la revue médicale Acta Paediatrica, nous apprend que manger régulièrement du poisson augmente le quotient intellectuel des adolescents.

« Nous avons découvert un lien clair entre la consommation fréquente de poisson et les résultats (de QI des adolescents) élevés », a souligné l’auteur derrière cette étude, Kjell Torén de l’hôpital universitaire Sahlgrenska de Göteborg en Suède.

Selon le chercheur, les jeunes de 15 ans obtenaient un résultat aux tests cognitifs de 7 % au-dessus de la moyenne quand le poisson était au menu au moins une fois par semaine. Les résultats étaient 12 % plus élevés quand les sujets mangeaient du poisson plus d’une fois par semaine.

Plusieurs recherches antérieures ont démontré que les oméga-3, que l’on retrouve en abondance dans certains poissons, pourraient favoriser le développement et le fonctionnement du cerveau.

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Les jeunes, plus touchés par les ITS

Les dernières statistiques de l’Agence de santé publique du Canada en matière d’infections transmissibles sexuellement (ITS) auprès des jeunes de 15 à 24 ans forcent le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec à lancer une nouvelle campagne promotionnelle auprès de cette clientèle.

Plusieurs intervenants auprès de ce groupe d’âge leur reprochent leur sentiment d’invulnérabilité qui les pousse à ne pas se protéger adéquatement lors de leurs rapports sexuels.

Ainsi, les cas de chlamydia, de gonorrhée, du lymphogranulome vénérien et du virus du papillome humain ne cessent d’augmenter. Heureusement, le pourcentage de cas d’infection au VIH est demeuré stable.

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La télé, source de dépression?

Si l’on en juge une recherche menée par le Dr Brian A. Primack, du département de médecine de l’Université de Pittsburgh, accumuler les heures d’écoute de télévision ne serait pas sans conséquence pour les adolescents.

En effet, il semblerait qu’une fois adultes, les adolescents trop rivés sur le petit écran seraient plus à risque d’être touchés par la dépression. Cette incidence augmente pour chaque heure d’écoute supplémentaire quotidienne.

4 100 sujets ont participé à cette étude publiée dans Archives of General Psychiatry. Les chercheurs leur ont demandé de mettre un chiffre sur leur écoute de télévision pour ensuite les questionner sur leur état psychologique sept ans plus tard. 7,4 % d’entre eux affirmaient souffrir de troubles dépressifs, mais les chercheurs n’avancent toutefois pas que trop d’heures de télé causent automatiquement la dépression.

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La première cigarette qui rend accro

Selon les chercheurs qui ont mené l’étude NICO auprès de 1 293 jeunes Québécois, la dépendance à la nicotine pourrait débuter dès la première cigarette.

« Pendant plusieurs années, la communauté scientifique a cru que l’accoutumance à la nicotine se développait seulement après deux ou trois ans de consommation régulière. Notre étude révèle au contraire que les symptômes de dépendance à la nicotine, y compris les états de manque, apparaissent rapidement, bien avant la consommation hebdomadaire et quotidienne », a souligné l’auteure derrière ces résultats, la Dre Jennifer O’Loughlin de l’Université de Montréal.

Cette recherche nous apprend aussi que cesser de fumer n’est pas une sinécure puisque sur 68 % des adolescents qui tentent de cesser de fumer, 92 % rechutent après un an.

Ce sont les porteurs du gène CYP2A6 qui semblent démontrer plus de dépendance à la cigarette puisque ce marqueur génétique métabolise plus lentement la nicotine.

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D’une pierre deux coups pour les adolescents obèses

Un article publié dans la revue scientifique Pediatrics nous apprend qu’une chirurgie pratiquée sur des adolescents obèses peut à la fois régler leur surplus de poids et leur diabète.

11 participants ont participé à cette recherche. Un an après l’opération, 10 d’entre eux ne souffraient plus de diabète. Le dernier sujet avait toutefois un meilleur contrôle de sa condition en prenant moins d’insuline et en cessant de consommer des médicaments contre le diabète.

Des études antérieures avaient démontré que cette chirurgie avait le même effet chez des adultes.

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Carence de vitamine D chez les enfants diabétiques

Selon des chercheurs du Centre Joslin sur le diabète à Boston, près de 75 % des enfants et des adolescents aux prises avec le diabète de type 1 souffrent aussi d’une carence de vitamine D.

Ce résultat a surpris les chercheurs qui espèrent que les enfants prendront des suppléments vitaminiques ou iront plus fréquemment dehors afin de combler cette carence, qui peut éventuellement expliquer une diminution de la densité osseuse et rendre les os plus fragiles aux fractures.

128 enfants diabétiques ont participé à cette recherche publiée dans The Journal of Pediatrics. Parmi ceux-ci, seulement 24 % avaient un taux de vitamine-soleil normal dans l’organisme. Il semble que ce soit les adolescents qui aient enregistré les plus bas niveaux de vitamine D.

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Les effets du cortisol

Une recherche, dont les résultats complets se retrouvent dans la revue scientifique Biological Psychiatry, démontre que les adolescents peuvent aussi évoquer les hormones pour justifier leurs sautes d’humeur.

Dans leur cas, il s’agit du cortisol, une hormone sécrétée dans le cortex surrénal du cerveau, qui contrôle le niveau de stress.

Des chercheurs ont analysé les réactions cérébrales de jeunes hommes lors d’un jeu vidéo stressant et frustrant. Ils ont observé qu’un déficit de cortisol causait des sautes d’humeur.

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Le taux de suicide lié au statut socioéconomique

Une équipe de chercheurs de l’Université de Montréal, du Centre de recherche du CHU Sainte-Justine et de l’Université Tufts, aux États-Unis, conclut que le niveau socioéconomique pourrait avoir une incidence sur le taux de suicide chez les jeunes.

Selon eux, les adolescents issus de milieux défavorisés ont quatre fois plus de chances de commettre un suicide que ceux qui habitent un quartier mieux nanti.

Ces jeunes présentent aussi davantage de symptômes dépressifs et sont deux fois plus susceptibles de souffrir de pensées suicidaires.

« Ils sont plus vulnérables, car des événements de vie difficiles, comme le fait d’avoir connu une personne s’étant suicidée ou de vivre une rupture douloureuse avec un ou une partenaire de coeur, semblent susciter plus souvent des pensées suicidaires ou des tentatives de suicide », a observé Véronique Dupéré, auteure principale de cette recherche.