Une conduite à risque, informe Le Figaro, comprend la consommation de tabac, alcool et cannabis, mais encore, il s’agit de danger physique comme une mauvaise conduite automobile ou autre.
Le Dr Chambry met en garde devant le comportement « naturel » de l’adolescent qui n’a pas confiance en lui. Souvent, il s’agit d’une réponse à des difficultés relationnelles, mais comme il se refermera sur lui-même, il est difficile pour le parent de deviner ce qui se passe.
« Il peut alors surinvestir des sensations qui lui donnent l’illusion d’une maîtrise qu’il n’a pas avec autrui. » C’est pourquoi les adolescents s’accrochent facilement à toute substance ou activité qui leur donnera la sensation d’être plus forts, mieux dans leur peau.
Là où le parent doit intervenir, c’est lorsque les conduites dangereuses se répètent ou se multiplient. Il faut dès lors consulter, puisqu’on rappelle que le suicide à l’adolescence est bien moins lié à la dépression qu’à l’intolérance et à la déception. « Ils n’ont pas envie de mourir, mais ne veulent pas être déçus. »