Le responsable de l’étude, Brian Soller, a expliqué : « J’ai découvert que les filles à risque de dépression sévère, d’idées suicidaires et de tentatives de suicide augmentaient proportionnellement à l’écart entre leur idéologie romantique et la réalité de leurs relations »,
La recherche, publiée dans la dernière édition du Journal of Health and Social Behavior, a également démontré qu’il en est tout autrement chez les garçons, rapporte Medical News Today.
En tout, plus de 5300 étudiants du secondaire ont été interrogés à deux reprises. La première fois, on leur demandait de lister les étapes importantes d’une relation amoureuse, notamment se tenir par la main, s’embrasser, avoir des relations sexuelles, etc.
Un an plus tard, on demandait aux mêmes étudiants de répondre aux mêmes questions, en se basant sur leur expérience personnelle. Évidemment, les réponses divergeaient. Lors des deux rencontres, les élèves passaient une évaluation psychologique.
Selon Soller, contrairement aux filles, les garçons développent leur identité dans le sport ou avec les amis, et non en se basant sur la réussite d’une relation amoureuse, ce qui fait toute la différence.