Qu’on se le dise, les mots tuent. Au sens propre. L’anonymat d’internet fait sortir le côté le plus noir de la nature humaine. La cyberintimidation prend plusieurs formes. Avec les médias sociaux, blogues et forums, les agressions se multiplient. Mais il y a également les cellulaires, et les textos peuvent rapidement empoisonner la vie de votre enfant.
Ainsi, mieux vaut garder un œil non seulement sur le Facebook de votre enfant, mais aussi sur ses textos et sur les différents forums qu’il consulte. Aujourd’hui, l’intimidation est constituée sur une toile de fond virtuelle, mais les dommages, eux, sont réels.
C’est encore 80 % des cas de cyberintimidation qui ne sont pas rapportés, parce que les enfants et même les adolescents ont encore plus peur de dénoncer que de subir. Et surtout, cessez de chercher celui qui a l’air du « mauvais garçon ». Les pires sont désormais les enfants qui ont la cote de popularité la plus élevée, garçon ou fille.
Abaisser les autres pour prendre du galon, voilà la nouvelle norme. Plus on est cruel avec les autres, plus on devient populaire. Faites aussi attention à ceux qui par le passé ont eux-mêmes été victimes d’intimidation. Ils deviennent parfois les pires bourreaux, puisqu’ils sont passés par là.
Il s’agit d’un « combat social », comme l’expliquent les sociologues Robert Faris et Diane Felmlee, dans une récente étude menée pour CNN.
Et surtout, les autres jeunes hésitent à soutenir ceux sur qui on crache, de peur d’être le prochain sur la liste.
Notre rôle premier? Empêcher notre propre enfant de devenir l’un de ces bourreaux.