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La douleur reliée à la santé mentale chez les adolescents

Pour la toute première fois, des chercheurs se sont penchés sur les douleurs physiques qui peuvent entraîner notamment la dépression et l’anxiété chez les jeunes de 13 à 18 ans.

L’étude a englobé 566 adolescents qui présentaient des symptômes dépressifs, mais aussi des troubles de l’alimentation, le TDAH (trouble de déficit d’attention avec hyperactivité) et même de différents niveaux d’autisme.

Selon le professeur Marit Sæbø Indredavik, de la Norwegian University of Science and Technology (NTNU), les travailleurs du domaine de la santé ont tout intérêt à prêter une plus grande attention aux douleurs chroniques chez ces jeunes.

En tout, ce sont 70 % des répondants qui ont avoué vivre avec une douleur physique chronique. Ce taux était encore plus élevé chez les adolescents dépressifs, où ce sont 8 jeunes sur 10 qui souffraient physiquement. La douleur la plus fréquente était au niveau musculo-squelettique, prédominant chez les filles.

« Ces données sont tellement élevées que tout le système de soutien des besoins des enfants et adolescents doit être sensibilisé », affirme le professeur Indredavik.

Le prochain lien à effectuer pour les chercheurs est de comparer le niveau d’activité physique chez ces jeunes, par rapport à ceux qui ne vivent pas ce genre de douleur.

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La dépendance des adolescents aux jeux vidéo doit être prise au sérieux

Selon l’Institut national de la santé (INSERM), il ne faut plus s’inquiéter uniquement de la consommation de drogues chez nos ados, mais réaliser que l’Internet et les jeux vidéo représentent aussi un danger addictif.

Les données cumulées remontent à 2011. On peut donc imaginer qu’elles ont même évolué depuis. Ce sont 5 % des adolescents de 17 ans qui passent de 5 à 10 heures par jour à jouer à des jeux vidéo. Fait similaire du côté d’Internet, avec 3 à 5 % des jeunes qui naviguent plus de 10 heures quotidiennement.

La dépendance est bien réelle, rapporte l’institut. « Les critères de dépendance sont en discussion, mais un consensus semble émerger sur l’usage problématique avec des critères qui intègrent l’isolement, la perte de contrôle et les conflits avec l’entourage. L’adolescent ressent rarement de la souffrance, à l’inverse de son entourage. »

Soyez donc attentif aux signes conséquents de cette surutilisation, notamment l’isolement, la tristesse et l’anxiété, mais aussi des difficultés à dormir et des problèmes somatiques et psychiques.

Top santé rappelle également que les jeux vidéo sont reliés à l’utilisation de tabac, drogues et boissons énergisantes.

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Des résultats surprenants pour développer la résilience chez les adolescents

Des adolescents ont été transformés grâce à un voyage en mer de 10 jours organisé en Nouvelle-Zélande. Des résultats qui ont étonné même les chercheurs. L’article a été publié dans le Journal of Adventure Education & Outdoor Learning.

Medicalnewstoday.com rapporte que Jill Hayhurst et ses collègues définissent la résilience comme étant « l’habileté à s’adapter à l’adversité et au défi de manière constructive ».

Les adolescents ayant participé au voyage ont dû composer avec du travail physique ardu, des tâches ménagères, la fatigue, le mal de mer et la mauvaise météo, en plus de vivre dans un espace exigu.

Ils ont tous reçu une formation intensive sur le travail d’équipe, les compétences pratiques, la confiance et les compétences sociales requises pour l’exercice. Au fil des jours, ils ont été encouragés à développer leurs propres méthodes de navigation et de survie.

En comparant les résultats de tests avec des étudiants n’ayant pas participé au voyage, il s’est avéré que le groupe de matelots avait développé une résilience de loin supérieure aux autres étudiants, sans compter que les effets sont demeurés à long terme.  

Les résultats renforcent le principe de la résilience, liée à l’immunisation. Elle grandit lorsque l’individu est exposé au risque et lorsque celui-ci ressort victorieux de l’épreuve.

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La malbouffe n’est pas la cause majeure de l’obésité infantile

Medicalnewstoday.com rapporte les résultats d’une nouvelle étude qui affirme que le problème sous-jacent à la malbouffe provient du foyer des enfants qui souffrent d’obésité. Est-ce réellement une surprise?

Les chercheurs de l’Université de la Caroline du Nord, à la Chapel Hill’s Gillings School of Global Public Health, sont d’avis que la malbouffe ne représente qu’une parcelle du vrai problème. En fait, l’augmentation rapide du taux d’obésité chez les jeunes est la résultante de mauvaises habitudes alimentaires qui prennent source à la maison.

Les choix alimentaires des enfants sont le reflet de ce qu’ils mangent à la maison, ni plus ni moins. Ceux-ci ne sont pas habitués à manger des fruits et des légumes. On favorise plutôt la consommation d’aliments à haute teneur en sucres et en gras, de produits transformés et de repas congelés. Par la suite, les environnements scolaires encouragent le même schéma.

« Voilà ce qui rend réellement les enfants obèses », ont affirmé Barry Popkin et W.R. Kenan Jr., les spécialistes responsables de la recherche. « Consommer de la malbouffe est un comportement résultant de mauvaises habitudes alimentaires. »

Les données ont été récoltées entre 2007 et 2010 auprès de 4466 enfants de 2 à 18 ans, par l’entremise d’une étude intitulée National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES).

Les résultats sont publiés dans The American Journal of Clinical Nutrition.

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Le sommeil et la concentration des adolescents améliorés par le changement d’horaire scolaire

C’est la psychologue et experte en sommeil au Bradley Hasbro Children’s Research Center, Julie Boergers, qui a procédé à la recherche.

« Le manque de sommeil est épidémique parmi les adolescents, entrainant de sérieuses conséquences sur la santé mentale et physique, sur la sécurité et l’apprentissage », a déclaré Boergers. « L’heure du début des cours contribue à ce problème. »

Afin de prouver sa théorie, l’équipe de la spécialiste a travaillé avec un groupe d’étudiants avant et après la modification de l’horaire du début de cours de leur école. Originalement prévu à 8 h, l’horaire a été modifié pour commencer à 8 h 25.

Ce changement a rapidement apporté des résultats concrets chez les étudiants. Entre autres, ceux-ci gagnaient 29 minutes de sommeil supplémentaire en moyenne, ce qui a élevé le nombre de ceux qui avaient 8 h ou plus de sommeil de 18 à 44 %.

Dès que l’heure du début des cours a été rétablie, les vieilles habitudes ont repris le dessus. Les jeunes s’endormaient en classe, ils étaient à nouveau de mauvaise humeur et utilisaient la caféine et les boissons énergisantes pour demeurer vigilants.

Au terme de sa recherche, Boergers croit qu’il est essentiel que les écoles modifient leurs horaires pour favoriser le rythme circadien des élèves, rapporte medicalnewstoday.com.

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Les enfants qui ont des cartes débit mangent plus

Au contraire, il semblerait que les enfants ou adolescents qui paient comptant font des choix plus « santé ». Plus de fruits et légumes, mais également moins de desserts.

L’économiste comportemental Brian Wansink, de la Cornell University, affirme : « Les enfants sont beaucoup, beaucoup plus sujets à prendre des desserts et bien moins susceptibles de prendre des fruits et légumes avec leur carte de débit ».

La recherche a été menée auprès de 2300 étudiants provenant de 287 écoles, de la première année du primaire jusqu’à la dernière année du secondaire, rapporte Science World Report.

Les résultats démontrent que les jeunes qui paient comptant sont 3 fois plus portés à se procurer des légumes. Ils consomment aussi 10 % de moins de calories.

La raison invoquée par Wansink? La carte débit est trop abstraite pour les enfants et, par conséquent, ils se préoccupent moins de leurs actions lorsqu’ils l’utilisent.

La solution proposée par l’économiste est simple, mais peut s’avérer très efficace. Les écoles, selon lui, devraient vendre les desserts et collations sucrées à la caisse d’argent comptant uniquement.

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Les garçons déprimés sont ceux qui se jugent trop minces

Ce ne sont pas que les filles qui se préoccupent beaucoup de leur poids. Mais chez les garçons, c’est tout le contraire. S’ils n’ont pas de « masse » suffisante, leur confiance se détériore encore plus que chez les adolescents obèses.

Les résultats de l’étude, mentionne MedicalNewsToday, sont attribuables à Aaron Blashill de l’équipe de psychologues du Massachusetts General Hospital et membre de la faculté Harvard Medical School.

Les garçons trop minces sont victimes d’intimidation et sont plus enclins à prendre des stéroïdes et à déprimer. Selon les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), on estime que 3,5 % des enfants et adolescents de 2 à 19 ans ont un poids sous la normale. Celui-ci, cependant, cache souvent un problème sous-jacent.

Ce sont 2139 garçons de 16 ans qui ont été suivis pendant 13 ans pour la recherche. Les facteurs évalués étaient les symptômes dépressifs, l’image corporelle et l’indice de masse corporelle (IMC).

Les garçons qui considéraient que leur poids était sous la normale – même s’ils étaient en réalité à un poids santé et plus – avaient le taux le plus élevé de symptômes dépressifs, ce qui persistait même à l’âge adulte.

Blashill demande aux médecins d’être attentifs aux adolescents qui sont dans cette situation, puisqu’ils sont plus déterminés à utiliser des méthodes drastiques comme les stéroïdes.

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Les adolescents avec un poids santé ont moins de risques éventuels de crise cardiaque

La recherche a porté plus particulièrement sur les hommes. L’analyse se base sur 743 498 Suédois. Les chercheurs, Gabriel Hogstrom et Anna et Peter Nordstrom de l’Université Umea, s’entendent pour dire que les risques de crise cardiaque sont plus élevés chez les adolescents en surpoids ou obèses, même s’ils sont en pleine forme.

Les jeunes hommes participants, nés entre 1969 et 1984, étaient tous âgés de 18 ans au moment de leur premier test. On mesurait leur degré de forme physique en 3 étapes lors d’un exercice de vélo sur place. Ceux-ci étaient par la suite suivis pendant environ 34 ans, ou jusqu’au 1er janvier 2011.

 « Le risque cardiaque a été réduit d’environ 35 % parmi les hommes en forme et ceux qui présentaient un poids normal à la fin de leur adolescence », rapporte Peter Nordstrom.

Il s’agit de la première étude qui analyse la corrélation entre la forme physique pendant l’adolescence et les risques de crise cardiaque à l’âge adulte. Les résultats se retrouvent, comme l’indique Science World Report, dans la revue European Heart Journal.

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La gomme à mâcher derrière les migraines des adolescents

En fait, les résultats de la recherche publiée dans le Pediatric Neurology, mentionnent que sur trente patients, vingt-six avaient rapporté avoir eu moins de maux de tête depuis qu’ils avaient cessé de mâcher de la gomme. De plus, dix-neuf d’entre eux soutenaient ne plus avoir de migraines du tout depuis qu’ils avaient laissé tomber la gomme à mâcher.  

Une précédente étude reliant la gomme à mâcher aux maux de tête suggérait que la mastication causait une tension à l’endroit où la mâchoire rencontre le crâne. Une autre recherche reliait la douleur à la présence d’aspartame – un sucre artificiel – contenu dans la gomme.

Chose certaine, les adolescents ayant pris part à l’étude ont confirmé la réapparition de la douleur après avoir recommencé à consommer de la gomme à mâcher, confirmant le lien de causalité.

Rappelons toutefois que, selon une précédente étude, les personnes qui mâchent de la gomme sans sucre trois fois par heure durant l’après-midi grignotent moins et, surtout, consomment moins de collations sucrées, rapporte le ScienceDaily

Crédit photo : Freedigitalphotos.net 

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Ces adolescents qui ont peur de prendre du poids

L’étude a été menée par le UCL Institute of Child Health au Royaume-Uni, en collaboration avec la London School of Hygiene and Tropical Medicine.

Les données ont été récoltées auprès de 7000 participants. Les résultats démontrent qu’encore une fois, les filles sont très préoccupées d’un possible surpoids, en comparaison avec les garçons (11,5 % contre 4,7 %). Cependant, les garçons sont désormais plus préoccupés qu’avant par leur poids.

D’autre part, la recherche dévoile que :

– La moitié des filles et 40 % des garçons évitent la malbouffe;

– Le quart des filles et 14,5 % des garçons restreignent leur alimentation en sautant des repas ou en se faisant vomir;

– 34 % des filles et 21 % des garçons sont en colère ou vivent de la détresse à cause de leur poids ou de la forme de leur corps.

La responsable de la recherche, Dre Nadia Micali, est préoccupée parce que les troubles de l’alimentation sont « plus présents chez les préadolescents et adolescents que précédemment ». Selon elle, il faut rapidement venir en aide à ces jeunes.

Une vidéo accompagne cette recherche. Elle sensibilise parents et enfants aux dessous des troubles de l’alimentation.