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Comment aider les enfants adoptés à faire la paix avec leur passé

D’abord, lorsque vient le moment de tout avouer à votre enfant, dites-lui clairement que vous voulez parler et que vous êtes ouvert d’esprit. Assurez-vous également qu’il comprenne et accorde de l’importance à votre opinion.

Puis, il est important que vous puissiez maitriser vos émotions. Réfléchissez donc à la façon dont vous allez lui expliquer le tout quelques jours à l’avance et préparez-vous à ce moment.

Aussi, votre enfant doit être assez mature émotionnellement et intellectuellement avant de connaitre son histoire.

Soyez honnête et partagez avec lui toute l’information dont vous disposez sur sa naissance et son passé. De plus, assurez-vous qu’il comprenne que parler de l’adoption ne fait pas de vous quelqu’un de déloyal.

Lorsque vous sentez qu’il s’éloigne, allez directement au but et faites référence, pour qu’il comprenne mieux, à des films ou des livres qu’il connait déjà pour mieux lui expliquer. Ensuite, aidez-le à verbaliser ses émotions.

Rien ne vous empêche de travailler avec un thérapeute si vous voyez que l’enfant vit du stress relié à l’adoption.

Rappelons qu’à la suite de l’adoption, les parents aussi sont susceptibles de ressentir beaucoup de stress. Il semble que les attentes irréalistes de la parentalité et la sensation de fatigue sont de loin les plus grands prédicateurs de la dépression postadoption.

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Drogues chez les enfants adoptés: les parents biologiques jouent un rôle

Les enfants adoptés, dont les parents biologiques avaient un problème de drogue, sont plus susceptibles d’abuser de drogues eux-mêmes, selon une recherche publiée récemment en ligne par les Archives of General Psychiatry.  

Les auteurs indiquent qu’ils ont mis beaucoup de temps à démontrer que les facteurs familiaux ont un lien avec l’abus de drogues, parmi les millions de personnes qui sont accros à cette substance à travers le monde.
 
Les chercheurs ont étudié 18 115 enfants qui sont nés en Suède entre 1950 et 1993. Ils ont également étudié leurs parents biologiques et adoptifs.
 
Ils ont notamment expliqué que la probabilité d’une dépendance à la drogue chez les enfants qui ont été adoptés et dont un parent biologique avait un problème de drogue était de 8,6 %. Ces enfants adoptés ont finalement obtenu un taux de 4,5 %, comparé à 2,9 % pour ceux qui sont nés à la même période.
 
Une étude de 2008 a indiqué qu’environ 120 000 enfants sont adoptés chaque année aux États-Unis.
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Les enfants adoptés sont plus à risque de problèmes comportementaux

Une récente recherche suggère que les enfants d’adoption, comparativement à ceux qui vivent avec leurs parents biologiques, sont plus enclins à développer des troubles comportementaux tels que l’hyperactivité, le manque de confiance en soi et des difficultés d’apprentissage scolaire.

Néanmoins, selon Science Daily, cette étude, publiée dans le Spanish Journal of Psychology, met l’accent sur ces différences d’adaptation dans une région spécifique de l’Europe. La recherche a été réalisée par des chercheurs du Département UAB de la Clinique de santé psychologique en Espagne et les résultats sont basés sur un échantillon de 52 enfants.
 
Les candidats d’adoption, âgés de 6 à 11 ans, provenaient de différents pays, notamment la Chine, le Népal, la Bulgarie, la Russie, l’Ukraine, la Colombie, le Guatemala, Haïti, le Pérou et l’Éthiopie. D’autre part, un groupe supplémentaire de 40 enfants mésadaptés étaient aussi comparés.
 
Bien que dans la majorité des cas, tant les enfants biologiques que ceux d’adoption réagissent de façon similaire aux contraintes d’adaptation sociale, les garçons adoptés semblent avoir plus de difficulté. Ces troubles sont d’autant plus fréquents lorsqu’un enfant est adopté après l’âge de 3 ans.
 
D’autre part, les résultats affirment que ceux qui développent des troubles comportementaux proviennent principalement de l’Europe de l’Est, soit de Bulgarie, de Russie et d’Ukraine dans le cas présent. Les facteurs évalués considéraient également le contexte familial et socio-économique de ces régions.
 
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Les enfants adoptés auraient plus de problèmes émotifs

Le Journal of the American Medical Association rapporte que les enfants adoptés seraient plus fragiles psychologiquement.
 
Selon une étude américaine, les enfants adoptés ont plus de chances de souffrir de troubles de comportement, d’anxiété et de dépression.
 
Ces enfants auraient deux fois plus de chances de consulter un psychologue éventuellement.
 
« Les parents adoptifs consultent plus les psychologues pour leurs enfants, car ils sont probablement plus à l’écoute que les autres. Il est cependant vrai qu’il ne faut pas sous-estimer le traumatisme de la séparation initiale avec la mère biologique ni oublier de prendre en compte toute la période où le bébé aura été pris en charge dans un orphelinat ou une collectivité », nuance le professeur Moro qui est également le directeur du service de pédopsychiatrie de l’hôpital Avicenne de Bobigny, près de Paris.
 
En plus, dans les années suivantes, les enfants adoptés peuvent se sentir exclus des autres enfants en raison de leurs différences, notamment la couleur de leur peau ou encore la texture de leurs cheveux. Voilà donc des facteurs qui les fragilisent encore davantage.