L’enfant en viendra naturellement à vouloir fouiller son passé, puisque cela fait partie de sa quête d’identité. Ainsi, Judy M. Miller donne une marche à suivre simple pour aborder les sujets plus délicats, surtout entourant les circonstances de l’abandon de l’enfant (pauvreté, drogue, sévices, maladie mentale, etc.).
À priori, si l’enfant ne vient pas vers vous, cela ne signifie pas qu’il ne se questionne pas. Le parent se doit d’aborder le sujet.
Ainsi, soyez clair auprès de votre enfant adoptif et dites-lui que vous êtes ouvert à la discussion.
– Faites-lui comprendre que son opinion est importante;
– Contrôlez vos émotions. Soyez objectif, puisque l’enfant sera très alerte, à la recherche de désapprobation de votre part, relativement aux circonstances de son histoire familiale;
– Assurez-vous que l’enfant est suffisamment mature, émotionnellement et intellectuellement, pour comprendre l’information et bien l’interpréter;
– Soyez honnête et partagez toute l’information;
– Gardez un contact émotionnel en tout temps avec votre enfant, ne le laissez pas se refermer sur lui-même;
– Rassurez-le, demandez-lui comment il se sent et surtout, il doit comprendre qu’il ne vous est pas déloyal en demandant de l’information sur ses parents biologiques;
– Aidez-le dans ses recherches sur sa famille;
– En dernier lieu, si nécessaire, consultez un thérapeute qualifié pour l’aider à traverser cette recherche d’identité.