Catégories
Uncategorized

Le système immunitaire du foetus est différent

Des chercheurs de l’Université de la Californie à San Francisco ont fait des découvertes sur le système immunitaire du fœtus.

On peut lire dans Science que celui-ci provient d’une autre source que celui de l’adulte, qu’il en est donc différent. En fait, les cellules qui le composent sont autres que celles composant celui de l’adulte.

Le système immunitaire du fœtus a aussi tendance à tolérer les substances étrangères présentes dans son environnement plutôt qu’à les combattre.

L’équipe avait précédemment découvert que la grande tolérance dudit système permettait au bébé de ne pas rejeter les cellules de sa mère, voire de ses propres organes en développement.

Cette nouvelle découverte nous permettra de comprendre pourquoi autant d’enfants de mères séropositives ne sont pas infectés par le virus avant la naissance.

Finalement, on pourra mieux expliquer comment un nouveau-né répond aux vaccins et aux infections.

Catégories
Uncategorized

Les bébés de petit poids deviennent des adultes productifs

Un professeur d’économie de l’Université du Michigan, John Goddeeris, a voulu comparer la productivité des adultes étant nés avec un poids très faible et ceux nés avec un poids normal.

L’étude qu’il a dirigée (effectuée en collaboration avec des universités canadiennes) a prouvé qu’il n’y avait qu’une infime différence entre ces deux groupes. On a comparé le niveau d’études et le salaire de ces personnes.

Rappelons qu’un très faible poids à la naissance est ici moindre que 2,2 livres. Les participants de l’étude étaient en fait des survivants d’une naissance difficile ou prématurée.

Un enfant sur 200 naît avec un poids de 1,1 livre à 2,2 livres. Ce nombre tend toutefois à diminuer avec les avancées médicales. Les plus graves risques encourus par un tel poids à la naissance peuvent être un retard intellectuel ou des défaillances du système nerveux.

Toutefois, les conséquences peuvent être mineures, comme de légers problèmes d’apprentissage ou du comportement.

Catégories
Uncategorized

Les enfants qui mangent des fruits et des légumes ont de meilleures artères

Une récente recherche parue dans Circulation: Journal of the American Heart Association a démontré que la consommation de fruits et de légumes à un jeune âge est un élément majeur dans la prévention des maladies cardiaques.

Pour en arriver à ces résultats, une équipe de l’Hôpital universitaire de Tampere, en Finlande, a suivi 1 622 patients âgés au départ de 3 à 18 ans, et ce, pendant 27 ans.

Qu’un enfant mange beaucoup de fruits et de légumes pourrait en effet être maintenant considéré comme un facteur tout aussi influent que la fréquence de l’activité physique, le tabagisme ou la consommation d’alcool.

C’est que la prédominance de ces aliments fait en sorte que les enfants, une fois adultes, courent moins de risques d’avoir les artères bouchées.

Une fois endommagées de la sorte, les artères laissent moins de sang circuler, ce qui entraîne de nombreux cas de maladies cardiovasculaires.

Catégories
Uncategorized

Un enfant peut avoir une crise d’asthme sévère même s’il en est peu atteint

C’est le constat auquel sont arrivés des experts en observant les admissions d’un centre médical, nous apprend MedPage Today.

D’après eux, la plupart des crises d’asthme pouvant entraîner la mort seraient aussi causées par des irritants pouvant être évités.

Les irritants dont il est question sont la fumée, le pollen, les animaux de compagnie et l’air froid.

D’autre part, il est inquiétant de constater que la sévérité de l’asthme chez un enfant ne peut en rien prédire une future admission à l’hôpital ni le fait qu’il doive être intubé.

Cette équipe de recherche était dirigée par Kathleen Sala du centre médical pour enfants du Connecticut, à Hartford.

Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont observé le cas de 188 enfants âgés de 2 à 18 ans. Ils avaient tous été hospitalisés en raison de l’asthme dans une période d’un an.

L’asthme intermittent était d’ailleurs la raison d’hospitalisation la plus fréquente, avec un ratio de 1,9 pour tout l’hôpital. On recommande donc aux parents de demeurer toujours vigilants, même si l’asthme de leur enfant n’est pas sévère.

Catégories
Uncategorized

Un enfant a besoin d’une interaction pour apprendre

Nous pouvons lire les résultats d’une récente recherche sur ce sujet dans l’édition de septembre de Developmental Psychology.

Des chercheurs de l’Université Queen, en Ontario, ont fait passer un test à des adultes et à des enfants, lesquels étaient âgés de quatre et sept ans.

Les participants se faisaient poser une question et avaient ensuite le choix, à l’écran d’un ordinateur, entre deux personnes; l’une donnait la bonne réponse, l’autre donnait la mauvaise.

Ensuite, on leur demandait de ne choisir qu’une seule personne pour donner la bonne réponse à une deuxième question.

Il en est ressorti que les adultes et les enfants de sept ans demandaient toujours à la personne ayant fourni la bonne réponse de la première question.

Les enfants de quatre ans, quant à eux, ont réagi à cette demande en fonction de la manière dont la question numéro deux était posée.

Il semble donc que les plus jeunes participants avaient besoin, en général, de plus d’un échange pour se tourner vers quelqu’un en particulier afin de recueillir de l’information.

Cette étude, qui comprenait trois expérimentations différentes, se concentrait sur l’influence d’une seule phrase quant à la façon dont les enfants recherchent de nouvelles connaissances.

Cela a finalement démontré que les enfants de sept ans font confiance aux personnes détenant de la nouvelle matière et qu’ils s’en souviennent, même s’ils n’ont interagi avec elles qu’une seule fois.

Catégories
Uncategorized

Votre enfant croit tout ce que vous lui dites

Une récente étude publiée dans Psychological Science fait état d’un test où de jeunes enfants ont cru au mensonge d’un adulte, et ce, devant l’évidence et à huit reprises.

Des chercheurs de l’Université de la Virginie, aux États-Unis, ont pu démontrer que des enfants de trois ans avaient plus confiance en des renseignements énoncés qu’à d’autres, transmis sans paroles.

Pour ce faire, un adulte devait montrer à un enfant une tasse rouge et une tasse jaune. Un autocollant était placé sous la tasse rouge. On leur disait que s’ils trouvaient l’autocollant, ils le gagnaient.

Certains enfants se sont fait dire que l’autocollant était en fait sous la tasse jaune, d’autres se le sont fait montrer du doigt uniquement. L’expérience a été répétée huit fois, avec des tasses de différentes couleurs.

Or, les enfants à qui l’on a montré sans dire un mot la mauvaise tasse ont appris à ne pas croire cette information, tandis que ceux à qui on l’avait dit persistaient à croire qu’ils trouveraient l’autocollant.

La différence a ici été marquante, car sur les 16 enfants, 9 d’entre eux n’ont pas choisi la bonne tasse à 8 reprises.

À la fin du test, tous ces enfants ont mérité des autocollants, qu’ils aient choisi les bonnes tasses ou non.

Catégories
Uncategorized

Les enfants n’ont pas la même perception du monde

Le Proceedings of the National Academy of Sciences nous apprend que les enfants ne perçoivent pas du tout le monde qui les entoure de la même façon que les adultes.
 
Selon les scientifiques du University College de Londres et du Birkbeck de l’Université de Londres, les enfants ne combinent pas les informations recueillies par leurs différents sens pour donner une signification au monde qui les entoure. Même leur vision et les sons qu’ils entendent ne sont pas les mêmes.
 
Les adultes, eux, combinent différents sens pour se donner une idée précise de leur monde.
 
Un des tests consistait à demander aux enfants comme aux adultes d’évaluer la profondeur de certaines choses. On leur demandait également de regarder avec un seul œil et les deux yeux également, car ce genre de vision n’est pas la même non plus. On constate que cette perception change vers l’âge de 12 ans seulement.
Catégories
Uncategorized

Les bébés les plus dorlotés en retirent des bénéfices une fois adultes

Il serait faux de croire qu’une mère est trop « mère poule » avec son bébé. Une étude américaine dévoile que les mamans qui procurent beaucoup d’affection à leur enfant, alors qu’ils n’ont que huit mois, en feront des adultes beaucoup plus posés et moins stressés, rapporte le Journal d’épidémiologie et de santé communautaire.
 
482 personnes du Rhode Island ont participé à cette étude qui s’est échelonnée sur plusieurs années.  Les chercheurs ont d’abord évalué le lien entre la mère et leur bébé, alors âgé de huit mois. Lorsque ces enfants ont eu 34 ans, on leur a fait passer un test pour connaître leur niveau d’anxiété, d’hostilité et de mal-être en général.
 
Au départ, les mères avaient été catégorisées en trois groupes, soit celles qui donnaient peu d’affection, celles qui démontraient de l’affection normalement et celles qui étaient plus excessives.
 
Alors que les chercheurs se surprennent de constater qu’il n’y a pas de différence chez les deux premiers groupes, les enfants ayant reçu énormément d’affection étaient devenus des adultes moins anxieux, hostiles et se sentaient beaucoup mieux en général que les autres.
 
Cela démontre clairement que les expériences, même celles vécues à un très jeune âge, influencent la vie d’adulte. Plus on est dorloté lorsqu’on est bébé, mieux on sera préparé pour affronter les problèmes de la vie à l’âge adulte.
Catégories
Uncategorized

Les personnes ayant survécu à un cancer infantile sont plus à risque une fois adulte

Les personnes qui ont survécu à un cancer durant leur enfance ont plus de chances de développer un deuxième cancer et ont un taux de moralité supérieur à celui de la population en général.
 
C’est ce que dévoile deux études, une du Journal of the American Medical Association (JAMA) et une autre du Journal of the National Cancer Institute (JNCI).
 
Après avoir étudié les données de 18 000 enfants de moins de 15 ans qui ont survécu pendant au moins 5 ans après un diagnostic de cancer, on constate que le taux de mortalité de ces survivants est supérieur de onze fois à celui de la population en général. Le taux diminue en vieillissant, mais même 45 ans après le diagnostic, le taux de mortalité est trois fois supérieur à la normale.
 
Les rechutes, les maladies cardiovasculaires et un deuxième cancer sont les principales causes de décès. De plus, on ajoute que le risque de développer un deuxième cancer devient plus élevé avec l’âge, et ce, jusqu’à 30 ans après le diagnostic du premier.
 
Les chercheurs attribuent tous ces inconvénients aux traitements de chimiothérapie et de radiothérapie reçus lors d’un premier cancer.
C’est pourquoi les personnes ayant combattu la maladie durant leur enfance devraient avoir un suivi médical à très long terme ensuite.
Catégories
Uncategorized

Pour que votre enfant soit heureux

Top Santé rapporte que selon Didier Pieux, docteur en psychologie du développement, psychologue, psychothérapeute et auteur de livres en matière d’éducation des enfants, dont De l’enfant roi à l’enfant tyran, il est important de donner à son enfant de bonnes bases pour qu’il soit heureux.
 
Ses petits atouts doivent être inculqués dès son plus jeune âge. Leur apprentissage en sera ainsi facilité. Ils seront les bases du type d’adulte que l’enfant deviendra dans le futur.
 
Par exemple, un enfant heureux aura appris à s’accepter, à valoriser ses forces et à reconnaître ses limites. L’enfant heureux est sociable, empathique et tolérant avec les autres.
 
De plus, il accepte plus facilement la réalité et tolère mieux la frustration. Un enfant heureux accepte la vie telle qu’elle est. Il doit aussi apprendre qu’on ne peut pas tout avoir.
 
Ce sont de bonnes bases pour apprendre à l’enfant à trouver ses propres forces afin d’affronter la vie et ses difficultés. Malheureusement, tout n’est pas rose dans notre monde et chacun doit y faire face.