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Enfance : l’adversité provoque des changements génétiques

Une nouvelle recherche, publiée en ligne dans la revue PLoS ONE, explique que l’adversité durant l’enfance peut entraîner des modifications épigénétiques et augmenter le risque de troubles psychiatriques.
 
Des chercheurs de l’hôpital Butler ont en effet découvert une altération génétique qui peut augmenter le risque de problèmes psychiatriques.
 
L’association entre l’adversité dans l’enfance, y compris la perte des parents et la maltraitance infantile, et le risque de troubles psychiatriques, comme la dépression et l’anxiété, a été établie dans de nombreuses études.
 
Cependant, les chercheurs n’ont pas encore pu définir comment et pourquoi cette association existe chez les humains.
 
« Nous avons besoin de comprendre la biologie de cet effet afin de développer de meilleurs traitements et programmes de prévention », a déclaré l’un des chercheurs, Audrey Tyrka.
 
Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont examiné 99 adultes en bonne santé, dont certains avaient souffert de la perte d’un parent ou de maltraitance infantile, rapporte le site Eurekalert.org.
 
« Nos résultats suggèrent que l’exposition à des expériences stressantes durant l’enfance peut vraiment altérer la programmation du génome d’un individu », a déclaré Audrey Tyrka.
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C’est dans l’adversité qu’on devient plus fort

Bien que des recherches aient conclu que le mieux pour la santé était de ne pas vivre de traumatismes, il y a peu de chance que les gens ne doivent jamais faire face à l’adversité dans la vie. En plus d’être peu réaliste, cela ne serait également pas sain.

Il semblerait que les gens ayant vécu des coups durs sont moins stressés en général, explique Mark D. Seery de l’Université de Buffalo dans un article du journal Psychological Science.

Seery et ses collègues ont conclu que les gens qui ont vécu des expériences difficiles ont eu la chance de développer leur capacité à être forts.

« L’idée est que les expériences de vie négatives (sévices sexuels, deuil, maladie, catastrophe naturelle, etc.) peuvent endurcir le caractère des personnes, les rendant plus aptes à gérer les difficultés ultérieures », dit Seery.

Grâce à de mauvais événements, les gens peuvent ainsi tester leur réseau social et apprendre à obtenir de l’aide quand ils en ont besoin, ce qui facilite le contrôle du stress.

Le spécialiste précise que les événements négatifs ont des effets négatifs, mais cela ne signifie pas que parce que quelque chose de mauvais est arrivé à quelqu’un, celui-ci est condamné à souffrir de problèmes.

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Une enfance difficile peut provoquer des maladies cardiovasculaires plus tard

Grandir dans la violence, la pauvreté et l’isolement social contribue aux risques accrus de développer des maladies cardiovasculaires à l’âge adulte, selon ce que rapporte l’Association américaine de psychologie.
 
Après avoir étudié 212 adolescents de 14 à 16 ans pendant trois ans, on conclut que les expériences vécues durant l’enfance influencent grandement le développement de nombreuses maladies à l’âge adulte.
 
Peu importe le revenu familial, il semble que l’isolement social soit l’un des plus graves problèmes rencontrés. L’enfant qui vit le rejet de ses pairs voit notamment son estime de lui être à son plus bas.
 
Des facteurs de stress vécus dans l’enfance, comme la violence et la pauvreté, n’aident en rien également, rappellent les chercheurs de l’Université de Pittsburgh qui tentent d’approfondir leurs recherches sur les liens entre les expériences de l’enfance et la santé physique et mentale une fois adulte.