Une récente étude publiée dans PLoS One et rapportée par techtimes.com explique les tests effectués auprès de participants affamés et d’autres ayant le ventre plein.
Denise de Ridder et son équipe, des scientifiques de la Hollande, ont fait passer trois séries de tests à deux groupes d’étudiants qui se sont portés volontaires.
Le premier groupe devait avoir jeûné un minimum de 10 heures, et le second groupe avait eu un copieux petit-déjeuner.
Les deux premiers tests étaient reliés au test psychologique IGT (Iowa Gambling Task) qui stimulait la prise de décisions complexes que l’on retrouve dans la réalité du quotidien. Ces décisions étaient associées à un risque et à des récompenses.
Le dernier test comportait 27 questions. Les participants devaient choisir entre un montant d’argent moindre, mais immédiat, ou substantiel, mais futur.
Au terme de ces trois expériences, ce fut toujours le groupe des « affamés » qui prenait les meilleures décisions, à la grande surprise de tous.
Les scientifiques ont donc conclu qu’il était vrai qu’un état « basé sur la notion que l’intuition et des émotions améliore certaines catégories de décisions », et ce, sans même faire des choix qui comportent plus de risques.