Des chercheurs de l’Université médicale de Groningue aux Pays-Bas suggèrent aux pédiatres, lors d’examens cliniques, de porter une attention particulière à ces signes que peuvent avoir certains enfants (problèmes de langage et du sommeil).
Ces derniers permettraient de cibler de futurs problèmes comportementaux ou affectifs, et ainsi traiter la source du problème avant que cela n’affecte la vie du jeune, avancent les spécialistes.
« Les garçons qui ont un sommeil troublé sont peut-être la preuve qu’il y a des craintes cachées ou d’autres problèmes émotionnels. Tandis que les problèmes de langage des fillettes peuvent entraver aux relations sociales précoces et avoir un impact sur leur vie émotionnelle plus tard. »
Les filles seraient davantage portées à développer des problèmes émotionnels que les garçons (8,6 % contre 2,3 %), alors que les enfants de sexe masculin auraient plus de problèmes comportementaux que les fillettes (8,6 % contre 4,2 %).
Il a été démontré que dans le cas des deux sexes, avoir une mère ayant fumé pendant la grossesse, des parents peu instruits et des parents divorcés ou monoparentaux a augmenté les chances de problèmes de comportement durant l’adolescence.
L’étude, figurant dans le Journal of Adolescent Health, a recueilli des données auprès de 1816 jeunes et leurs parents. Elle a révélé que les problèmes émotionnels ont surtout été notés chez les adolescents qui ont déclaré s’être sentis inutiles ou avoir pleuré fréquemment durant l’enfance.