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L’incontinence urinaire varie selon le mode d’accouchement

Une étude de l’Académie Sahlgrenska de l’Université de Göteborg en Suède, intitulée SWEPOP (Swedish pregnancy, obesity and pelvic floor), a questionné 6148 femmes ayant eu un seul enfant pour déterminer la prévalence de l’incontinence 5 ans après l’accouchement, puis entre 5 et 10 ans, et enfin après plus de 10 ans.

Il est ressorti de cette observation longitudinale, publiée dans BJOG: An International Journal of Obstetrics and Gynaecology, que le risque d’incontinence urinaire triple dans les 10 années qui suivent un accouchement par voie vaginale (10,1 %) comparativement à une césarienne (3,9 %). Cette situation dérangeante irait même jusqu’à se prolonger jusqu’à 20 ans après l’accouchement pour certaines mères.

En d’autres termes, la prévalence de l’incontinence s’avère considérablement plus élevée après un accouchement par voie vaginale (40,3 %) qu’après une césarienne (28,8 %).

Il a été noté également que l’âge de la mère à l’accouchement, les traumatismes obstétricaux et le surpoids chez la femme pouvaient aussi représenter des éléments majeurs de risque d’incontinence. En effet, les femmes obèses ont deux fois plus de risque que les femmes ayant un IMC normal en cas d’accouchement par voie vaginale.

Malgré ce constat, en France, la Haute Autorité de Santé rappelle tout de même, dans son nouveau rapport sur les recommandations qui définissent les indications d’une césarienne programmée au terme de la grossesse, que la césarienne n’est pas sans danger.

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Quel est l’âge parfait pour devenir parent?

Du moins, c’est ce que pensent les 170 personnes qui ont été interrogées par un sondage de l’Université de Californie, aux États-Unis.
 
Pour la plupart des participants (80 % des femmes et 70 % des hommes), 30 ans serait l’âge idéal pour mettre un enfant au monde.
 
« Une majorité d’hommes et de femmes interrogés estime qu’être parents autour de 30 ans a des avantages pour eux-mêmes et pour leur famille », ont affirmé en février dernier les chercheurs dans la revue Human Reproduction.
 
Selon les répondants, à cet âge, la santé et l’énergie des gens sont à leur apogée, tandis que la situation financière est plus stable. Contrairement à la vingtaine, où les gens confirment que l’argent et l’immaturité peuvent être des problèmes pour le rôle de parent, ou à la quarantaine, où le manque d’énergie commence à se faire sentir, les participants croient vraiment que le début de la trentaine est le moment parfait pour éduquer un petit.

D’ailleurs, il semblerait que la majorité des gens qui ont fait un enfant après 40 ans disent que cela n’a pas été un choix, mais plutôt le résultat de troubles d’infertilité. Autrement, ils auraient préféré avoir un bébé avant.

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Infertilité : 10 % des couples sont touchés

L’âge, le surpoids et le tabagisme chez les femmes seraient des facteurs suspectés d’affecter la fertilité, révèle une étude de l’Inserm parue dans le Bulletin épidémiologique du 21 février consacré à l’environnement et l’infertilité. Les métaux lourds comme le plomb et les polluants organiques pourraient grandement jouer un rôle également.

Pour arriver à cette conclusion, plus de 15 000 Françaises âgées de 18 à 44 ans ayant déjà accouché ou ayant des rapports sexuels dans le but de tomber enceintes ont été suivies et interrogées au sujet du délai écoulé sans qu’il y ait grossesse, après l’arrêt de contraceptifs.
 
Ainsi, il apparaît que 26 % des femmes ayant accouché sont tombées enceintes dès le premier mois, soit environ un quart, mais 32 % des grossesses sont survenues plus de 6 mois après. Parmi elles, 18 % ont attendu un an, et 8 % ont patienté deux ans.
 
En d’autres termes, 46 % des couples n’ont pas obtenu de grossesse 6 mois après l’arrêt de la contraception, 24 % après un an, et 11 % après deux ans, rapporte Le Figaro.
 
Rappelons qu’en 2010, l’Organisation mondiale de la santé a également modifié ses normes concernant la fertilité des hommes. Aujourd’hui, un spermogramme présentant 15 % de spermatozoïdes typiques est normal, alors qu’il y a quelques années, il en fallait 60 %, affirment les spécialistes.
 
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Des facteurs socio-économiques influencent la mort de prématurés

Selon une étude rétrospective de la Wayne State University de Detroit, il semble que l’absence d’assurance maladie, être de race noire et vivre un séjour prolongé (120 jours ou plus) à l’hôpital sont des facteurs associés à une plus grande probabilité que des prématurés meurent dans les 18 à 22 mois après leur naissance.

En outre, l’utilisation d’antibiotiques pour la mère pendant l’accouchement, l’âge de celle-ci et l’état de l’oxygène à la maison représentaient une probabilité faible, voire nulle, de la mortalité post-unité de soins intensifs néonatals.

Bien que des améliorations des soins périnatals aient été apportées au fil du temps pour aider à la survie de bébés de petit poids, l’extrême prématurité contribue encore en grande partie au taux global de mortalité infantile aux États-Unis, qui s’élève à environ 6,71 décès pour 1000 naissances.

Les chercheurs de cette étude croient que les résultats pourraient être utilisés pour concevoir des interventions spéciales visant à réduire la mortalité post-unité de soins intensifs néonatals et également aider les cliniciens à reconnaitre et prédéterminer les patients à haut risque.

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L’âge des parents influence le développement de l’autisme

Selon des chercheurs danois de Cambridge et leur étude publiée dans la revue Annals of Epidemiology, le risque d’autisme est jusqu’à 27 % plus élevé chez ces derniers que pour ceux qui ont des parents plus jeunes.

Les parents plus âgés sont maintenant considérés comme à « risque accru » de développement de l’autisme chez les enfants.

Initialement, l’âge de la mère semblait importer davantage, mais les chercheurs ont constaté que le risque posé par l’âge de la mère et celui du père sont maintenant pratiquement les mêmes.

Cependant, si les deux parents sont plus vieux que 35 ans au moment de la conception, le risque de donner naissance à un enfant autiste n’est pas plus élevé que si un seul d’entre eux est avancé dans la trentaine.

Toutefois, il y a un autre constat. Si l’un des parents a moins de 35 ans et l’autre en a plus de 40, le risque d’autisme chez l’enfant à naître est plus grand quand c’est la mère qui est plus âgée (65 %) plutôt que le père (44 %).

Rappelons que l’autisme, selon des spécialistes, pourrait être lié à des changements naturels qui se produisent à la fois dans les ovules et le sperme lorsque les gens vieillissent.

Caroline Hattersley, de la National Autistic Society, a déclaré : « Bien que cette recherche suggère qu’il existe un lien entre l’âge des parents et l’autisme, d’autres études sont nécessaires. Nous savons peu de choses sur la chaîne biologique des événements qui donnent lieu à l’autisme ».

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Quand sonne l’horloge biologique des hommes…

La majorité des études concernant l’infertilité portent sur les femmes, mais voilà que de nouvelles recherches, effectuées à l’Université de Toulouse et publiées dans la revue Human Reproduction, se sont penchées sur les problèmes de fertilité de la gent masculine.

Les chercheurs ont constaté que l’horloge biologique du futur père est un facteur non négligeable, en ce qui a trait au succès de la fertilité au sein d’un couple.

En effet, l’âge de l’homme — et plus précisément si celui-ci excède 35 ans — constitue un facteur de risque clé qui réduirait les chances d’avoir un enfant.

Les spécialistes encouragent donc les couples souhaitant devenir parents à ne pas attendre trop longtemps et à consulter plus tôt.

Pour arriver à ces conclusions, et dans le but d’évaluer la probabilité d’avoir un enfant, les spécialistes ont suivi 1735 couples pendant 4 ans, jusqu’à l’arrêt d’un traitement par assistance médicale à la procréation (AMP) ou jusqu’à la naissance d’un enfant.

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Un enfant sur 6 souffre d’obésité aux États-Unis

C’est ce que rapportent les données de 2009 à 2010 du National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES) présentées dans deux articles publiés dans le JAMA.

Les chercheurs confirment que l’obésité a considérablement augmenté entre 1999 et 2010 pour les hommes et femmes américains de race noire, blanche et hispanique. Cependant, la variation n’a pas été si remarquable entre 2003 et 2010, car c’est au début de la décennie qu’il y aurait eu un plus grand changement.

Les enfants et les adolescents américains ont suivi une tendance similaire aux adultes. À ce rythme, le surpoids pourrait toucher 30 % des jeunes en 2030. Cependant, ces données peuvent encore se stabiliser.

Entre 2009 et 2010, 16,9 % des enfants et adolescents américains étaient obèses. Les garçons étaient toujours plus susceptibles de souffrir d’un surpoids que les filles, soit 18,6 % contre 15,0 %.

La différence raciale a également été impressionnante : les enfants noirs avaient une obésité de prévalence de 24,3 % comparativement à 21,2 % pour les petits hispaniques et 14,0 % pour les blancs.

Les adolescents plus âgés étaient également une proie plus facile pour l’obésité.

Le NHANES base ses analyses sur des entrevues à domicile et des examens physiques. Les résultats sont publiés aux 2 ans.

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Causes familiales de l’autisme

Il semble que le sexe du bébé, l’âge des parents, l’ethnie de la mère et le niveau d’éducation de cette dernière sont autant de facteurs de risque de l’apparition de l’autisme ou d’une déficience intellectuelle chez l’enfant.

Des chercheurs de l’University of Utah ont présenté ces nouvelles découvertes dans Autism Research, lesquelles contredisent quelques autres précédentes. Par exemple, selon eux, le revenu familial ne peut être associé avec l’autisme ou la déficience intellectuelle.

Entre autres, on peut lire dans cette étude que les enfants qui souffrent à la fois d’une déficience et de l’autisme sont plus souvent des garçons et ont plus tendance à naître d’une mère âgée de plus de 34 ans.

D’un autre côté, une déficience intellectuelle sans trouble autiste toucherait de manière plus importante des enfants dont le père a plus de 34 ans. À l’inverse, les enfants dont la mère a plus de 13 années d’éducation seraient moins touchés par cette réalité.

Cette étude se veut une piste d’exploration des possibles variables et de leurs combinaisons qui pourraient augmenter le risque de développement de l’autisme.

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Hausse effarante de mortalité à l’accouchement

On lit sur BMJ que la situation est sérieuse quant au nombre de décès dus à des complications de grossesse ou survenant durant l’accouchement. Son nombre serait en inquiétante progression.

Il semble que de plus en plus de femmes décèdent lors d’une grossesse et pendant l’accouchement, ou très peu de temps après. De plus, ces morts pourraient être évitées, selon les médecins.
 
Parallèlement, on assiste à une augmentation des grossesses à risque, ceci incluant celles débutant à un âge avancé, l’obésité et divers problèmes de santé.
 
C’est assez inquiétant en effet, car si depuis les années 1950 les décès liés à la naissance ont chuté, ceux qui arrivent durant cette période, mais qui ne sont pas causés directement par la grossesse ou l’accouchement, sont en hausse.
 
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La schizophrénie liée à l’âge du père lors de la conception

Le professeur Franck Schürhoff et son équipe, du Groupe hospitalier Chenevrier-Mondor, ont découvert que le risque de schizophrénie augmente selon l’âge du père lors de la conception de l’enfant. 

« À partir de 35 ans, le risque est multiplié par deux, puis il augmente de façon linéaire avec l’âge. Au-delà de 50 ans, il est multiplié par 4 », déclare le Pr Schürhoff après avoir analysé 13 études publiées entre 2000 et 2009.
 
La revue L’Encéphale rappelle que ce même genre de lien a été observé pour l’autisme et les troubles bipolaires, mais on ne retrouve pas ce lien avec la mère.
 
La schizophrénie se caractérise par de la paranoïa, des hallucinations, des troubles cognitifs et une détérioration du comportement social. Cette maladie touche 1 % de la population.
 
Des mutations génétiques seraient en cause en ce qui concerne le lien avec l’âge du père. À 20 ans, les spermatogonies, précurseurs des spermatozoïdes, sont divisées 200 fois, mais à 40 ans, ils subissent 600 divisions alors que chez la femme, les cellules germinales n’ont que 24 divisions. Ainsi, les risques de transmission de mutations sont plus importants avec le père.
 
Cependant, plus d’études sont nécessaires pour mieux comprendre le mécanisme.