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La façon de faire consiste à afficher sur leur site de meilleures aubaines que les agences de voyages virtuelles. Ils n’en ont pas la possibilité à cause d’un contrat avec les agences? Qu’à cela ne tienne, certaines compagnies aériennes affichent des codes promotionnels sur Facebook et Twitter pour faire profiter la clientèle de rabais allant jusqu’à 50 %.

Les transporteurs paient de 10 à 25 $ US pour chaque billet vendu par l’intermédiaire d’agences virtuelles. Ainsi, certains d’entre eux y vont par solution punitive, question, peut-être, de lancer leur frustration au visage des clients, ce qui ne les avantage en rien.

À titre d’exemple, il vous sera désormais impossible de réserver vos sièges en ligne avec les agences de voyages virtuelles, et si vous souhaitez le faire auprès du transporteur par la suite, des frais supplémentaires excédant les frais habituels vous seront facturés.

Autre élément important, selon ce qu’indique lapresse.ca, vérifiez les points voyageurs accordés, selon que vous choisissiez l’agence virtuelle ou le transporteur. Vous pourriez vous retrouver privé de la moitié de vos points.

D’un côté, l’agence offre de nombreux avantages : tout inclus ou comparaison directe entre transporteurs, assurance voyage complète, service après-vente. Ce sera à vous de faire vos devoirs, mais surtout, de choisir ce qui est mieux pour vous. Le prix ou la tranquillité d’esprit.

Le guide de restaurants et de destinations Zagat a mené une étude internationale concernant la réservation de billets d’avion et les résultats révèlent que celles effectuées en ligne surpassent de plus en plus celles effectuées en agences.

Déjà en 2005, les chiffres de cette étude révélaient une proportion de 55 % en faveur de l’Internet contre 25 % en agences. Aujourd’hui en 2009, ce sont 64 % des consommateurs qui réservent leur vol sur Internet, alors que la part des agences a fondu à 8 %.

Ce que cette étude permet aussi de constater est que la réservation des vols directement sur le site de la compagnie aérienne gagne la faveur des voyageurs et qu’un site comme Expedia, spécialiste du voyage généraliste, stagne à 15 % de fréquentation durant les trois dernières années sans aucune hausse.

Si cet écart continue de s’accentuer, la viabilité de milliers d’agences de voyages sera en danger. Un changement majeur dans l’industrie du voyage qui devra imposer une pénurie d’agences à une clientèle peu habituée aux nouvelles technologies.

L’étude de Zagat a été réalisée auprès d’un peu moins de 6 000 clients et professionnels de l’industrie touristique qui, au total, ont volé 97 600 fois en un an.